Le secret de mon mari
Imbécile la mort...
Rip Anthony
~ Des heures plus tard ~
•• Quelque part dans la ville.
Lorsqu'il a reçu la nouvelle du décès de son fils, Mr Bidias a su qu'il s'agissait d'un assassinat connaissant son enfant. Il a passé quelques coups de fil et quand il a reçu les informations exactes , son coeur s'est déchiré en lambeaux.
Il est entré dans une colère sombre et s'est rendu au domicile de son frère jumeau.
_ Comment as-tu pu faire une chose pareille ?
_ Tu devrais plutôt me remercier, en agissant ainsi il y'a de fortes chances que tu sois maintenu à ton poste.
Il lui a donné un coup de poing.
_ Tu es un grand malade Laurent ! J'aurais dû te faire taire depuis le début. Comment as-tu pu sacrifier mon unique fils de la sorte ?
_ Il a été imprudent et à cause de lui nous avons subi de graves conséquences. Actuellement, je suis en train de nettoyer ta route mais toi, tu oses lever la main sur moi ? Quel ingrat tu es !!!
Mr Bidias a cru qu'il allait devenir fou.
_ Je vais te tuer ! Tu es un monstre, un démon ! Comment j'ai pu être aveugle à ce point ? Mon fils a souffert à cause de toi et aujourd'hui je n'ai plus la conscience tranquille car...
_ Tu as ta part de responsabilité dans cette histoire. Tu as choisi l'argent à ta dignité, ton épouse pareil. De quoi te plains tu maintenant !? Si ça n'avait pas été ton fils je l'aurais fait avec un autre et ainsi de suite !!!
Il lui a donné un second coup de poing.
_ Frappe moi si tu veux mais ça ne va rien changer. Ton fils est mort et rien ne pourra le ramener à la vie.
_ Je vais te détruire !
_ N'essaie pas sinon tu vas couler , n'oublie pas que c'est moi qui t'ait introduit dans ce milieu. Je connais toutes les portes, je peux très bien faire de ta vie un enfer !!!
_ Au diable ! Tu es maudit Laurent. Maudit !!!
Il a éclaté de rire.
_ Ne joue pas au saint avec moi, il suffit d'un coup de fil pour que je te ramène à l'ordre mon cher frère.
_ Je comprends pourquoi les parents t'ont toujours rejeté, ils ont vu l'erreur que tu es, un monstre au coeur noir !
_ Sors !!! Quitte mon domicile tout de suite.
_ Je m'en vais et ton poste de merde tu peux le garder.
_ Comme tu voudras , mais je sais que tu reviendras ramper à mes pieds. C'est ça le véritable souci quand on a déjà goûté, difficile de s'en passer.
_ Je ne veux plus jamais te revoir de ma vie et ne t'avise pas de mettre les pieds à l'enterrement de mon fils. Tu as déjà suffisamment souillé sa vie comme ça !
Dès qu'il a achevé sa phrase, il s'en est allé.
*
*
*
•• Manguier
#Suzanne
J'étais presque à terme et je ressentais déjà la fatigue m'envahir. Après avoir passé la nuit à l'hôpital, je suis rentrée pour me reposer et quelques heures après j'ai été réveillée par la sonnerie de mon portable.
La mauvaise nouvelle que j'ai reçu m'a causé du chagrin. Je me suis mise à pleurer et ma soeur m'a trouvé dans cet état quand elle est entrée dans ma chambre.
Rita: Qu'est-ce qu'il y'a ? C'est Max ?
J'ai secoué la tête.
Rita: C'est quoi alors ? Tu sais que tu es enceinte non, ce genre d'émotion n'est pas bon pour toi.
Moi: C'est Anthony, il est décédé !
Rita: Quoi ? Euille , qu'est-ce qui s'est passé ?
Moi: Il s'est suicidé !
Rita: Hum, c'est triste ein. Regarde comment il est parti . Le gaspillage pfff.
Moi: Je ne te le fais pas dire.
À cause de mon mari, ma mère avait été sujet des moqueries dans la famille et même au quartier. Ça m'avait fait de la peine car tout ce qu'elle avait traversé jusqu'à présent était de ma faute. En femme forte, elle avait su garder le mental et sa longue bouche n'avait souffert de rien.
Tous ceux qui avaient essayé de s'approcher d'elle pour se moquer d'elle avaient reçu leur dose adulte d'injures.
Elle avait su tenir bon à sa façon et à chaque fois elle me demandait d'être forte. "Dieu ne donne pas une situation qui est au-delà de nos forces." C'était sa phrase de consolation fétiche.
Pendant qu'on échangeait, j'ai ressenti des douleurs au bas-ventre. Je me suis tordue en faisant des grimaces.
Rita: C'est quoi ?
Moi: Je ne sais pas !
Elle s'est intensifiée, prise de panique ma soeur a couru pour informer notre mère.
Maman: Hum, c'est comme si tu vas accoucher ein !
Moi: Comment ça ? Nonnnnnn, ce n'est pas le moment.
J'étais angoissée, moi qui désirais tant que cela se fasse quand Max soit déjà sorti de son comas. Pffff
Maman: En tout cas, on va observer et si ça persiste dans cette lancée on va à l'hôpital !!!
Moi: D'accord.
Elle a quitté ma chambre et je me suis allongée.
Rita: S'il y'a un souci tu nous fais signe okay ?
Moi: C'est compris !
Elle est sortie à son tour et j'ai essayé de m'endormir. Au bout d'une heure de temps, la douleur s'est accrue. Je dansais la pinguiss dans ma chambre quand j'ai reçu un appel de la mère de Max.
_ Il s'est réveillé.
Cette phrase a été la plus belle que j'ai entendu jusqu'à présent.
L'instant d'après, j'étais fin prête à me rendre à l'hôpital et donner naissance à notre enfant.
J'ai rejoint ma mère au salon et je lui ai fait part de la nouvelle.
Maman: Rita, prends le sac de maternité de ta soeur on part à l'hôpital !
Rita: D'accord maman, mais c'est moi qui conduit !
J'avais récupéré l'un des véhicules de mon époux.
Moi: Même pas en rêve, tu veux m'envoyer à la morgue ou quoi ?
Elle m'a lancé un regard sombre.
Maman: Pardon dépêchez-vous mon petit fils ne doit pas naître à la maison.
Elle était en joie, chose normale. La famille était sur le point de s'agrandir. Quelques minutes après, nous avons pris place à bord d'un taxi qui nous a conduit à la clinique où était interné Max.