Le secret de mon mari
Chapitre 22
Suzanne tu nous fais quoi là ?!
Max laisse c'est l'effet du kior.
Avec un son guttural, il a capturé ma bouche d'un baiser sauvage et a accéléré brusquement le rythme. Prise dans un maelström de sensations redoutables, je gémissais de plus en plus fort même si la douceur naturelle de ma voix ne parviendrait jamais à étouffer les siens...si virils et si rauques.
Il a relâché mes joues et a saisi ma taille par les mains pour me hisser sur le lit et est monté à son tour. Il m'a pénétré avec un coup de reins impérieux qui m'a arraché un cri de plaisir puis une succession de coups de reins a commencé.
J'ai écarquillé les yeux sous le choc de sentir mon sexe autour du sien alors que je me demandais comment j'allais parvenir à le recevoir entièrement. Un voile d'excitation s'est formé devant mes yeux alors que l'assaut devenait de plus en plus rapide.
Il s'est mis à me parler avec douceur et j'ai été surprise d'aimer ça alors que ses coups de boutoir redoublaient d'intensité. Ses mains sont devenues tout à coup possessives quand il les a posé sur mes hanches pour y harponner ses doigts.
J'étais proche de l'orgasme et mon plaisir se déchaînait en moi sans que je ne puisse contenir la vague. J'ai soulevé les paupières et l'expression brute et virile de Max a creusé un peu plus mon bas-ventre d'une redoutable sensation.
Soudain il s'est penché en avant, m'emprisonnant sous son corps colossal et a achevé de me posséder férocement.
L'orgasme a explosé...si fort...si violent que mon corps en fut secoué alors que mon amant grondait de plaisir contre mon cou, poussant un râle chaque fois plus bestial que le précédent. J'ai posé mes mains sur ses bras forts en sentant sa chaude jouissance se répandre en moi tandis que je continuais d'être parcourue par la violence de l'orgasme.
Épuisée, comblée, je n'entendais plus rien d'autre que ses mots d'amour murmuré à mon oreille et qui peu à peu m'ont emporté dans un profond sommeil auquel je n'ai pu résister...
Endormie depuis plusieurs heures, je me suis réveillée en sursaut comme si mon cerveau s'était brusquement connecté à la réalité. Une vive lumière m'a obligé à mettre ma main devant les yeux et je me suis redressée avec un nœud dans l'estomac.
J'ai cligné des yeux plusieurs fois en tirant les couvertures sur mon corps nu.
En regardant à ma droite, mon cœur s'est mis à battre dans mes tempes. Il n'était pas là. J'étais seule dans ce grand lit avec toutes les images brûlantes de passion qui commençaient à émerger dans mon esprit.
Je me suis pincée la lèvre en balayant la chambre d'un regard inquiet car le silence était tel que j'avais l'impression d'être seule dans son appartement.
Alors j'ai commencé à me poser des centaines de questions désagréables qui m'ont poussé à sortir du lit.
Paniquée, envahie de plusieurs émotions contradictoires, j'ai ramassé ma robe au sol et je l'ai porté en vitesse pour me couvrir.
Des images continuaient de m'assaillir et elles se mêlaient à l'angoisse de ce que j'avais redouté la veille et les jours derniers qui s'est révélé être bel et bien réel.
J'ai cherché mes affaires en me rappelant avec une expression désespérée que j'étais foutue. Non seulement j'avais passé la nuit hors de mon domicile conjugal, en plus de cela mon époux se trouvait dans la ville actuellement.
Je voulais m'enfuir le plus rapidement possible avant le retour de Max du coup j'ai cherché un moyen de quitter son appartement.
Lorsque j'ai apperçu la clé qui était posée sur la table basse du salon. J'ai supposé qu'il devait s'agir du double des clés de son appartement et je me suis approchée pour la récupérer afin de vérifier cela rapidement.
Pendant que je testais la clé, j'ai entendu sa voix s'élever non loin de moi.
Max: C'est la première fois que je couche avec une femme et qu'elle désire s'enfuir le lendemain matin comme une voleuse.
Je me suis retournée dans un sursaut incontrôlable et j'ai reculé contre le mur.
Une éprouvante chaleur m'a consumé en le découvrant torse nu, avec une serviette enroulée autour de sa taille. Il avait pris un bain apparemment pourtant je n'avais pas entendu les bruits provenant de la salle de bains.
Le voir dans cet état m'a embrasé si bien que j'ai été alors contrainte de reprendre plusieurs inspirations pour contenir le feu qui jaillissait sur mes joues car j'avais l'impression de revivre ses coups de reins redoutables.
Il m'a lancé un regard mécontent voire sévère.
Max: Sois tu es en train de te dire que j'ai eu ce que voulais, et que tout ce que j'ai pu dire pendant des jours avait pour seul but de te mettre dans mon lit et que maintenant que c'est fait, je vais te congédier, sois tu n'as pas aimé ce qui s'est passé hier soir, ce que je doute fortement si je me réfère au flot de gémissements que tu as poussé.
Je ne pouvais plus respirer ni même réprimer le malaise profond qui m'envahissait.
Ce fut pire quand il s'est approché d'un pas menaçant comme s'il cherchait à capturer sa proie.
Max: Donc je vais éliminer la deuxième option et me concentrer sur la première, reprit-il une lueur dangereuse dans le regard. Tu es sérieusement en train d'envisager que moi, Max Ngatchi j'ai dépensé toute cette énergie et tout ce temps simplement pour mettre dans mon lit une jeune brebis égarée pour m'en vanter autour d'un verre ?
Ses yeux de couleur noisette prenaient des teintes jusqu'alors jamais vu. C'était comme regarder un ciel orageux en train de se former.
J'ai déglutis en me collant au mur et j'ai rompu ma respiration quand il est arrivé à ma hauteur, m'enfermant dans un étau d'acier avec son corps massif.
Moi: J'ai...j'ai paniqué, dis-je en balbutiant. J'avais de la peine à soutenir son regard noir de colère.___ Je me suis réveillée seule, et j'ai pensé que........j'ai paniqué.
Max: Je suis allé me doucher dans la seconde chambre pour ne pas te réveiller.
J'ai pâli comme si je venais de recevoir une gifle.
Ma gorge s'est serrée et j'ai ouvert les lèvres en cherchant la force de produire un son.
Moi: Je suis désolée....je..
Max: Tu ne me fais pas confiance Suzanne ? On a partagé un moment exceptionnel et là je me sens tout à coup comme un idiot.
Je le fixais sans savoir comment réagir. J'avais juste paniqué.