Le secret de mon mari
Max arrête ça vite ....tu veux faire ça à qui ?
Suzanne, mama na fais-moi du sale !!!!
Il m'a pris dans ses bras et m'a réconforté. L'instant d'après, il m'a invité à prendre place à bord de son véhicule et nous avons quitté les lieux quelques minutes plus tard. Il a roulé en silence et s'est arrêté bien après à l'intérieur du parking d'un immeuble.
Max: Tu me fais confiance ?
J'ai hoché la tête.
Il m'a pris par la main et m'a conduit vers les escaliers. Nous avons rejoint son appartement et il m'a proposé de m'assoir.
Max: Fais comme chez toi ! Je reviens.
Moi: Merci.
Il s'est éloigné et j'ai profité pour contempler le décor. Je me disais que j'allais apprendre un peu plus sur lui mais bizarrement, il n'y avait aucune photo ou quelque chose du genre accroché sur le mur.
Quand il est revenu, il tenait en mains une bouteille de vin et des verres.
Max: Je t'ai pris un remontant.
J'ai souri faiblement.
Moi: Je ne consomme pas l'alcool en général.
Dis-je en posant mes yeux sur la bouteille de vin.
Max: Je n'embrasse pas les femmes mariées en général !
Me dit-il en retour.
J'ai affiché un vrai sourire.
Moi: Tu es incorrigible !
Max: On me le dit souvent.
Dit-il en prenant place près de moi.
Il a ouvert la bouteille de vin et a rempli nos verres .
Moi: C'est bon ..
Il s'est arrêté et a déposé la bouteille.
Max: Je pense que si tu as décidé de ton plein gré de venir ce soir c'est parce que tu tenais à t'ouvrir n'est-ce-pas ?!!!
Moi: En effet !
Max: Va-y, raconte-moi tout. Je ne vais pas te juger promis !
Ça m'a rassuré qu'il soit si patient avec moi. La minute suivante, j'ai inspiré profondément avant de me lancer. Je lui ai relaté ma rencontre avec mon époux et les évènements qui ont suivi après notre mariage.
Il m'écoutait attentivement et quand j'ai terminé mon récit, il est resté silencieux pendant un bon bout de temps. Je me demandais à quoi il pouvait bien penser.
Lorsqu'il s'est exprimé par la suite, j'ai eu la sensation qu'il touchait mon âme.
Max: Je te crois Suzanne, tu as bien fait de m'en parler. Je suis certain que tu as de bonnes raisons d'éprouver de la peur, de la peine, face à cette situation. Mais sache que tu as le droit d'avoir une perception différente de celle de ton époux, peu importe la situation, il n'aurait pas dû agir ainsi envers toi. C'est normal d'avoir cru en sa bonne volonté et d’avoir espéré que les choses s’améliorent, mais c’est une situation complexe et je comprends que tu aies des difficultés à y voir clair.Tes réactions sont normales, c'est ce que tu subis qui ne l'est pas. C’est épuisant, physiquement et mentalement, de vivre dans un tel stress continu. Tu as le droit de prendre ton temps pour prendre la meilleure décision afin d'assurer ta sécurité. Tu es la personne la mieux placée pour juger de ta situation et de ce qu’il faut faire. Je ne ferais rien sans ton accord. Sache que tu as mon soutien désormais. Je vais t'aider à traverser cette phase difficile.
J'ai éclaté en sanglots en l'écoutant. Il a tenu ma main et m'a regardé droit dans les yeux.
___ Tu m'as captivé dès le premier jour que l'on s'est rencontré. J'aurais dû voir au-delà de cette carapace que tu avais dressé hélas. N'empêche que je te fais la promesse de t'aider à te sentir mieux et surtout à....
Je me suis penchée et je l'ai embrassé. J'ai agi en écoutant mes pulsions. Ce désir que je ressentais pour lui, cette flamme qu'il avait fait naître en moi sans s'en rendre compte.
Il a tenté de me repousser mais je me suis accrochée à lui telle une bouée de sauvetage.
Max: On ne devrait pas faire ça ! Tu es fragile et j'aurai l'impression de profiter de toi.
Moi: Ça ne me dérange pas que tu le fasses. Sers toi de mon corps ! Touche moi s'il-te-plaît. Fais-moi me sentir femme.
Dis-je en prenant sa main pour la déposer sur ma poitrine.
J'avais juste enfilé une robe en coton sans soutien gorge. Pour couvrir le tout, j'avais mis un veston mais à cet instant précis, je n'avais qu'une seule envie, me perdre sous ses baisers et caresses.
Quand il a ressenti la rondeur de mon sein sous le tissu, il a réagit vivement et a tenté d'enlever sa main mais je l'ai maintenu bien ferme.
Moi: Max, je n'ai jamais connu d'homme. Je ne sais pas ce que c'est qu'avoir du plaisir par le rapport sexuel. S'il-te-plaît, aide-moi à me sentir femme, désirable.
Dis-je en orientant ses doigts sur le bout de mon mamelon durci.
Il a laissé échapper un grognement sourd.
Max: Tu me fais perdre la tête je t'assure mais je ne peux pas.
Dit-il en repoussant ma main.
Il a créé une distance entre nous ensuite et mon coeur s'est brisé.
Encore le rejet, c'était trop pour moi. J'ai ravalé ma fierté et je me suis levée d'un bond pour me diriger vers la porte. Il s'est empressé de me suivre.
Max: Qu'est-ce que tu fais ?
Moi: ...
Il m'a rattrapé et m'a bloqué l'accès à la porte.
Max: Où vas-tu ainsi ?
Moi: Je n'aurais pas dû ! J'ai été stupide de croire que je te plaisais. Tu as réagi comme lui, je suis fatiguée de me sentir rejetée, de ...
Il a capturé mes lèvres de manière brutale, prise de court mon sac m'a glissé entre les doigts et s'est retrouvé au sol en produisant un bruit sourd. Son baiser était fougueux, troublant, reversant. Je me suis noyée au point de me perdre complètement.
Quand il a défait ses lèvres des miennes, j'ai eu le souffle coupé.
Max: Que ça soit bien clair, je ne te repousse pas non parce que je ne te désire pas mais je crains de ne plus être en mesure de me maîtriser si on poursuit dans cette lancée. Tu es une très belle femme Suzanne, aucun homme doté de tous ses sens serait apte à te rejeter.
Ses paroles ont fait éclore une lueur d'espoir en moi.