Sabina, la femme de ménage (O 1)
GOD'S INSPIRATION
Il sonnait dix heures du matin et Monsieur Kouassi et sa femme étaient déjà partis au travail. Sabina, la femme de ménage, se retrouvait seule dans la maison avec les enfants. Depuis trois mois qu'elle travaillait chez les Kouassi, elle s'était montrée diligente et dévouée. Après avoir lavé, nourri et mis les enfants au lit, elle s'affairait désormais dans la cuisine, finissant ses tâches ménagères.
Alors qu'elle lavait les plats, Sabina entendit un bruit provenant de la cour. Elle s'essuya les mains sur son tablier et sortit pour vérifier. À sa grande surprise, elle vit Monsieur Kouassi entrer dans la maison, le gardien lui ayant déjà ouvert le portail. Se demandant ce qui pouvait bien l'amener à la maison à une heure pareille, elle se hâta de retourner à la cuisine, espérant éviter toute confrontation.
Mais ses espoirs furent vains. Peu après, elle entendit Monsieur Kouassi l'appeler d'une voix autoritaire. Elle prit une profonde inspiration, essuya ses mains une fois de plus et se rendit dans le salon.
— Oui monsieur, vous m'avez appelée ?
Monsieur Kouassi la fixa un moment, ses yeux brillaient d'un désir à peine dissimulé. Sabina baissa la tête, mal à l'aise, repensant aux propos suggestifs qu'il lui avait tenus deux jours auparavant.
— Je veux que tu m'apportes un verre de jus de fruits dans ma chambre, ordonna-t-il.
— Un verre de jus ?
— Oui, y a-t-il un problème ?
— Non monsieur, je vous l'amène tout de suite.
Elle retourna à la cuisine pour préparer le verre de jus, tandis que Monsieur Kouassi se dirigeait vers sa chambre. Une fois à l'intérieur, il retira sa veste, ne gardant que sa chemise, et s'assit au bord du lit. Peu après, Sabina frappa doucement à la porte et entra avec un plateau. Elle déposa le verre de jus sur la table basse et fit demi-tour pour partir, mais Monsieur Kouassi l'arrêta.
— Sabina, as-tu réfléchi à ce que je t'ai dit la dernière fois ?
— Monsieur... quoi ? demanda-t-elle d'une voix tremblante.
— Ne fais pas semblant d'avoir oublié. Tu me plais beaucoup, Sabina. Je veux qu'on ait une liaison secrète. Je ne veux surtout pas que ma femme soit au courant. En échange, tu auras tout ce que tu veux de ma part.
— Monsieur, lorsque vous parlez de liaison, vous voulez dire quoi exactement ? Parce que moi je ne comprends pas les gros mots. Expliquez-moi un peu.
— Je veux qu'on ait une relation purement sexuelle. Tu me satisfais sexuellement, et je te donne tout ce que tu veux, en plus de ton salaire mensuel. Mais tout cela doit rester secret, sans que madame ne soit au courant.
— Monsieur, vous me prenez pour une prostituée ou quoi ? J'ai déjà un petit ami et je ne veux pas avoir de problèmes avec madame. Elle va me tuer si jamais je fais une telle chose.
— C'est moi le patron suprême dans cette maison, alors tu n'as pas à t'inquiéter. Et concernant ton petit ami, est-ce qu'il peut te donner tout ce que tu veux ? Si tu acceptes maintenant, je te donnerai 100.000 FCFA, ce qui fait ton salaire en plus 20 000 FCFA, et à la fin du mois, madame te remettra encore ton salaire.
Sabina resta sans voix, hésitant, les yeux fixés sur l'argent que Monsieur Kouassi venait de poser sur le lit après l'avoir pris dans le tiroir de la table de nuit.

— Viens, compte cet argent, insista-t-il.
Sabina s'approcha lentement du lit, fixant les billets étalés. La tentation était forte. Une telle somme d'argent représentait une fortune pour elle, mais la peur des conséquences et la trahison de sa morale la rongeaient.
— Monsieur, je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas trahir madame, ni me trahir moi-même, dit-elle enfin, rassemblant tout son courage.
— Ne sois pas stupide, Sabina, répliqua Monsieur Kouassi en se rapprochant d'elle. Tu as ici une opportunité que beaucoup de femmes rêveraient d'avoir. Pense à l'argent, pense à ce que tu pourrais faire avec.
— Je suis désolée, monsieur, mais je ne peux pas, répondit-elle en reculant, la voix tremblante.
Furieux, Monsieur Kouassi attrapa Sabina par le bras, la forçant à le regarder dans les yeux.
— Tu n'as pas vraiment le choix, Sabina. Si tu veux garder ton travail ici, tu devras faire ce que je dis.
Les yeux de Sabina se remplirent de larmes. Elle se sentait piégée, trahie par l'homme qu'elle respectait. Elle savait qu'en cédant, elle perdrait une partie d'elle-même, mais en refusant, elle risquait de perdre son emploi et bien plus encore.
— Je... je vais y réfléchir, murmura-t-elle finalement, espérant gagner du temps.
— Bien, répondit Monsieur Kouassi en la relâchant. Réfléchis bien et donne-moi ta réponse demain et si jamais tu oses mettre madame au courant de tout ça,
— Je ne le ferai pas, dit Sabina.
— Bien.
Sabina quitta la chambre en toute hâte, le cœur lourd et les pensées en désordre. Elle retourna à la cuisine, mais ses mains tremblaient trop pour continuer son travail. Les mots de Monsieur Kouassi résonnaient encore dans sa tête, et elle se demanda comment elle allait pouvoir affronter la journée suivante. Devait-elle en parler à quelqu'un ? Pouvait-elle faire confiance à quelqu'un pour la protéger de l'influence de Monsieur Kouassi ?
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