Romance au coeur de New York- épisode 2
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Épisode 2 : écrit par Toukam Sara Regine
Point de vue de Sara Chidinma :
Ça fait au moins plus de 20 minutes que je rumine tout ce que m’a dit Amina à propos de Chidi Chikere.
Je me pose donc beaucoup de questions à son sujet
et je me demande pourquoi l’ancienne secrétaire a décidé de quitter son poste.
Être la secrétaire du PDG est pourtant un poste enviable.
Que cache cet homme mystérieux ?
Malgré toutes ces pensées
j’ai réussi tant bien que mal à me concentrer sur ma tâche.
Dire que j’étais toute excitée de commencer cette journée
maintenant
tout ce que je veux
c’est qu’elle se termine au plus vite.
Je tourne la tête vers la porte qui s’ouvre brusquement
laissant entrer un jeune homme au charisme hors du commun.
Il porte un costume noir et des mocassins
le tout rehaussé d'une veste en fourrure. Cette combinaison lui va si bien.
Avant aujourd’hui
je n'aurais jamais imaginé qu’un homme puisse être si beau.
Je me lève par politesse.
Il doit sûrement être quelqu’un d’important
peut-être un ami riche héritier de Chidi Chikere.
Quand il entre complètement dans la pièce
il ne me remarque pas et se dirige directement vers le grand bureau au fond de la pièce.
Je vois Amina entrer après lui.
- Alors, c’est qui celle-là ?
« Attendez une minute !!!
Parle-t-il de moi ?
Il a peut-être la classe, mais il n'a aucune manière.
Amina s'approche de mon bureau et répond à ce jeune homme impoli et riche. »
- Monsieur Chidi, voici votre nouvelle secrétaire.
Vous vous rappelez, après la démission de Blessing, vous m’aviez demandé de vous trouver quelqu'un rapidement.
« QUOI ? C’est lui, Chidi Chikere ?
Dites-moi que je rêve !! Je vais devoir supporter ce garçon impoli…
Je pense déjà que chaque jour ne sera pas facile ici.
À la suite de la réponse d’Amina, monsieur Chidi fait mine de réfléchir tout en se rapprochant de la fenêtre vitrée. »
- D’accord, vous pouvez disposer.
« Il n’a pas fallu très longtemps avant qu’Amina ne disparaisse de cette pièce.
Il ne reste plus que nous deux. Lui regardant la ville et moi, toujours debout, attendant de savoir ce qui va maintenant se passer. »
- Hé, vous ! Quel est votre prénom ?
« J’ai sursauté en entendant pour la troisième fois sa voix grave résonner dans toute la pièce. »
- Sara, monsieur.
« Toujours le regard sur la ville. »
- Bien. Zara, apportez-moi du café sans sucre.
« J’ai réussi à reprendre le contrôle de mon corps et me suis dirigée vers la petite cuisine située du côté droit de la pièce.
Honnêtement, il m'énerve déjà !! Je ne pourrais pas supporter son comportement, et je pensais que je comprenais mal, mais non, il m'a vraiment appelée Zara à la place de Sara alors que j'ai été très compréhensible quand je lui ai dit.
Il veut juste jouer à l'intéressant ou dirais-je l'important.»
Maintenant que j'y pense, je suppose que c'est à cause de ce comportement que Blessing, l'ancienne secrétaire, a démissionné. Il est INSUPPORTABLE !
Je lui apporte son café et le dépose délicatement sur son bureau en faisant très attention, déjà qu'il m'énerve, je n'aimerais pas qu'il hausse le ton sur moi, je pourrais peut-être ne pas le supporter.
Après avoir fini ma tâche, je retourne à mon bureau quand la porte s'ouvre brusquement avec un bruit insupportable.
Mais ici, les gens ne savent pas frapper à la porte ?
Je me lève brusquement et m’approche de la femme qui venait de franchir la porte brusquement. »
- Je suis désolé, mademoiselle, mais vous ne pouvez pas entrer comme ça. Je vous demande de patienter à l'extérieur le temps que je vous annonce à monsieur. »
« En réponse, elle m’a lancé un regard noir, empli de dédain, et m’a toisée du haut en bas avant de me pousser et de se frayer un chemin vers le bureau au fond. »
J’essayais tant bien que mal de la retenir, mais c’était peine perdue.
Je ne comprenais pas comment une personne avec des chaussures à talons si longs pouvait être si forte et rapide.
Comme je le pensais, nous nous retrouvâmes toutes deux devant Chidi Chikere, et nous venions d’interrompre son travail.
Quelque chose me dit que je vais passer un sale quart d’heure.
Il a relevé la tête et nous a fixées avec un air neutre. La fausse blonde a donc pris la parole. »
- Non mais cette fille se prend pour qui ? Tu ferais mieux de bien choisir tes employés, Chidi !
Elle a osé me retenir et me dire d’attendre.
Est-ce qu’elle sait à qui elle parle ?
« Qui est cette femme ? Et pourquoi parle-t-elle de la sorte ? C’est sa petite amie ?
Monsieur Chidi Chikere se leva et s'avança vers la femme, posant ses mains sur ses épaules comme pour la rassurer.
« Il n'y a pas lieu d'être si énervée, et Zara ne faisait que son travail. En plus, c’est son premier jour.
Je suis sûr qu’elle ne se comportera plus de cette façon avec toi, n’est-ce pas, Zara ? » Il tourna son regard vers moi avec fermeté.
« Oui, monsieur Chikere, excusez-moi, mademoiselle Amélia ! » rectifiai-je.
« Je m'appelle Zara ( Murmurai-je dans ma tête vue que je ne devrais pas vous contrarié autant mieux affirmé que je m'appelle Zara au lieu de Sara), et je ferai en sorte que cela ne se reproduise plus. »
Amélia se retira sans un mot, et je retournai silencieusement à mon siège.
Dans quoi me suis-je embarquée ? Je doute sérieusement de pouvoir supporter tout cela.
Dans leur monde, le respect et la considération n’existent-ils pas ?
Traitent-ils tout le monde comme s'ils étaient inférieurs ?
Si je n'avais pas besoin de ce salaire, je serais déjà loin d’ici.
Maintenant, cela semble devoir devenir mon quotidien.
Oh Dieu, donne-moi la force nécessaire, j'en ai vraiment besoin.
À suivre