Littérature > Jeune adulte

Chapitre 13

Écrire est un art

4 juil. 2024 - 5 Minutes

Enfant incestueux 


    Deux semaines déjà que ma sœur vivait avec nous. Elle s'entendait bien avec mon épouse et Stéphanie l'adore. Ana aussi se sentait bien mais le fait qu'on ait toujours pas les nouvelles de son mari l'inquiétait.

Elle voulait au moins savoir s'il était en vie et s'il allait bien. Je lui promis que je devais m'en occuper. Moi je n'étais pas tranquille parce que grand mère n'avait plus fait signe de vie.

Son numéro ne passait plus. Ana contacta sa belle famille qui est notre famille maternelle mais personne ne décrochait ses appels.

De mon côté, mon détective privé me rapporta que son epoux etait vivant mais qu'il a préféré s'éloigner un peu. Il se sentait mal d'avoir épousé et enceinté sa cousine.

Je savais que ma sœur allait tout faire pour évacuer l'enfant qu'elle attendait. On s'était disputés à propos.

_ je ne comprends pas comment tu peux me demander de garder un tel enfant. Il souffrira lorsqu'il apprendra qui est véritablement son père. 

_ c'est un crime. Laisse cet enfant vivre.

_ jamais ! Tu ne connais pas les conséquences d'avoir un enfant incestueux.

_ je m'en fous des conséquences. Tout ce que je sais est que tu dois le garder ! Hurlais-je.   

Elle était très en colère. Je pensais qu'elle avait quand même compris mais hélas. Un jour alors que j'étais au boulot, une femme m'a appelé et s'est présentée comme une infirmière.

Je devais passer urgemment à l'hôpital car ma sœur y était internée. Directement, j'ai eu l'impression qu'elle a essayé d'éliminer l'enfant. Je me dépêchai d'y aller.

Je devais gérer cela seul. Oscar avait voyager pour la lune de miel. J'enviais beaucoup sa vie.

Elle était paisible et il était très heureux avec sa femme et ses enfants. Ma mère avait gâché ma vie à cause du matériel.    

Arrivé à l'hôpital, je me renseignai. Le médecin me reçut. Il me demanda de prendre soin de Ana parce qu'elle avait voulu avorter.

Heureusement qu'ils ont empêché et l'enfant va bien. Je le remerciai et j'allai la voir. Elle était couchée et regardait vers la fenêtre.

J'entrai en prenant de ses nouvelles. Elle me fixa et me dit qu'elle ne sait plus quoi faire. Elle ne voulait pas de cet enfant. Je m'assis près d'elle et je lui dis :

_ garde-le. Tu te mets aussi en danger en le faisant. Je ne veux pas que quelque chose de mal t'arrive. Je ne le supporterai pas.

_ si il naît, je ne sais pas si je l'aimerai. 

_ tu l'aimeras crois-moi.   

Elle sortit le lendemain de l'hôpital. Ma sœur avait décidé de garder l'enfant. Cette nouvelle me ravie. Elle m'informa d'une nouvelle qui ne me plu point.

Notre mère lui avait rendu visite à l'hôpital. Comment savait-elle que Ana était dans la ville ? Comment connaissait-elle sa situation ? Je me retournai vers ma femme. 

_ c'est sa fille donc c'est normal qu'elle soit au courant. 

_ je t'ai déjà dit de ne pas prendre des décisions concernant ma mère sans m'en parler. C'est quoi ton véritable problème ?

_ non c'est moi qui te pose cette question. Qu'est ce que cette pauvre femme a bien pu te faire pour que tu la traite comme un monstre ? Qu'importe ce qu'elle a fait, c'est ta mère. Elle t'a porté dans son ventre, elle s'est occupée de toi et pour cela elle a droit à ton respect. 

_ si tu sais ce qu'elle a fait, tu retireras ce que tu viens de dire. Ce n'est pas parce qu'elle m'a enfanté qu'elle peut faire de moi ce qu'elle veut.

_ chéri, parle moi alors. Raconte moi.

_ c'est entre elle et moi. C'est la deuxième fois que tu me déçois. La prochaine fois, je vais prendre des mesures sévères vis-à-vis de toi.   

La femme est ainsi. Dès qu'elle a des doutes surtout sur son homme, elle fera tout pour découvrir s'il cache quelque chose.

J'étais au bureau lorsque je reçus l'appel de ma mère. Elle était furieuse envers moi.

_ je t'ai demandé si tu avais les nouvelles de ta sœur, tu m'as dit non. Heureusement que ton épouse était là pour m'informer.

 _ laisse Ana tranquille. 

Recevez mes Stories dans votre boîte e-mail aussitôt que je les publie.
Abonnez-vous à mon Blog

_ Daniel, j'ai causé avec ta fille hier. Elle te salut et elle te demande. 

_ j'espère qu'elle va bien.

_ oui elle va bien. Ma fille est enceinte et j'aimerai être près d'elle. 

_ arrête ton cinéma. Tu ne t'es jamais préoccupée de nous pourquoi faire semblant ? 

_ je ne demande pas ton avis. À chaque fois que j'aurai envie de voir Ana, je viendrai.   

Elle me raccrocha au nez. Qu'avais-je fait pour mériter une mère comme ça ? Ana avait besoin d'attention, d'amour et je le lui donnai au point d'oublier ma femme.

Je ne lui adressais plus la parole à cause de son acte. Elle envoyait parfois notre enfant pour qu'il plaide à sa faveur.

Ça m'enervait encore plus qu'elle se serve de l'enfant pour qu'on se réconcilie. Je causais avec Stéphane dans le salon lorsque je vis Ana entrer en vitesse.

Je la suivis mais elle referma aussitôt la porte. Qu'est ce qui pouvait la faire courir comme ça ?

_ Ana, tout va bien ?

_ euh oui frangin ça va

_ je t'ai vu courir là

_ une envie pressante 

_ une envie pressante et tu vas dans ta chambre alors que les toilettes sont à l'autre bout du couloir ?

_ euh... c'est que...je suis entrain de me changer puis je vais y aller.   

Je n'avais plus rien dit. Je savais qu'elle me racontait des mensonges. J'avais décidé de ne pas aller à l'entreprise mais de travailler à la maison ce jour là.

Étant fans mon bureau, Stéphane entra en courant dans mon bureau. Il me tirait le bras en disant "papa vient vite.

C'est tata. Sauve ma tata pardon papa" on sortit ensemble du bureau. La porte était ouverte et ma sœur baignait dans son sang.

Stéphane vint avec la ménagère qu'il avait aussi appelé. Je lui demandai de m'ouvrir la porte principale et ma portière.

Je transportai Ana. Je lui demandai de rester avec Stéphane et d'appeler ma femme. Je priais intérieurement qu'elle soit encore vivante. On arriva à l'hôpital.

On prit immédiatement soin d'elle. Je voyais les médecins s'agiter dans tous les sens. Personne ne voulait me dire ce qui se passait. Je pris une infirmière de force qui courant.

Je l'ai tellement secoué qu'elle m'a dit que Ana vient de perdre son bébé et qu'elle est dans un état critique. Elle a avorté selon ce qu'elle m'avait dit. Ça ne s'était pas bien passé.

Celui qui lui avait fait ça a raté son opération. Je priais encore et encore. Imani arriva. Je l'enlaçai. J'en avais besoin. Elle me reconfortait. J'avais tellement pleurer ce jour.

C'était la première fois qu'elle me voyait dans cet état. Elle me fixa et me demanda 

_ Daniel, es-tu amoureux de Ana ?   

Cette question me glaça le cœur. 


A suivre...

  1. Écrire 
  2. Aimer
  3. Commenter
  4. Partager

L'amour n'est pas un sentiment, c'est une force, une vertu