Le secret de mon mari
Chapitre 4
Pauvre Suzanne ...
Anthony, un monstre sous l'apparence d'un ange.
Je sens la colère monter de plus en plus.
Moi: Que veut-il ?
Rita: Calme-toi s'il-te-plait maman est là ! Il ne faut pas qu'elle sache ce qui se passe. C'est trop tôt !!!
Moi: Hum.
Rita: Je lui ai déjà remis ton sac, il t'attend à l'extérieur.
Moi: Pourquoi tu as fait ça ? Je ne veux pas le voir encore moins retourner avec lui.
Rita: C'est ton mari, tu n'as pas le choix. Va le rejoindre et surtout reste calme. Peu importe ce qu'il dira tu te contentes de l'observer juste.
Moi: Facile à dire quand la seule envie qui me traverse l'esprit est celle de le tuer de mes mains.
Elle sourit faiblement.
Rita: Je te comprends parfaitement mais ça va aller.
Moi: Comme si j'ai le choix !!!
Je me lève et quitte la chambre de manière lente. Je traverse ensuite la porte d'entrée et dès que je sors complètement, je l'apperçois. Il est vêtu de noir et semble se porter comme un charme.
Lorsqu'il me voit, il se dirige vers moi directement avec le sourire aux lèvres.
Anthony: Mon amour , tu m'as fait une des ses frayeurs !!! Et ton portable qui ne passe pas ...
Moi: ....
Il me prend la main en douceur.
Anthony: Retournons à la maison. J'ai déjà libéré la chambre d'hôtel.
Je l'observe sans broncher, si j'ouvre ma bouche les mots durs que je vais lui dire riqsuent de l'envoyer aux urgences. Je le suis en silence et prends place à bord du véhicule.
L'instant d'après, il fait de même et son chauffeur nous conduit à notre nouvelle demeure.
Le trajet se fait en silence, à chaque fois qu'il tente de poser ses mains sur moi, je recule . Je le repousse car je ne veux même pas qu'il m'effleure. Il saisit le message et arrête de le faire après plusieurs échecs.
*
*
*
~ Vingt minutes plus tard ~
Nous arrivons finalement. Je sors du véhicule en premier et me dirige à l'intérieur de la maison.
Quelques jours avant notre mariage, je m'étais amusée à emménager cette maison imaginant comment serait ma vie future ici.
Si je savais...
Sans transition, je grimpe les escaliers et me rends à l'étage. Dès que j'atteins la dernière marche, je fonce tout droit vers notre chambre et ce que je vois l'instant d'après me sidère. Je cours vers les placards et ne trouve aucun de mes vêtements.
Moi: Où diable a-t-il mis cela?
À peine j'achève ma phrase que je l'entends s'exclamer dans mon dos.
Anthony : J'ai transféré tes effets dans l'une des chambres des visiteurs. Nous ferons chambres séparées.
Je tombe des nues.
J'ai l'impression que je vais mourir d'ici peu. C'est sur, Dieu a une dent contre moi sinon il n'allait pas me procurer autant de douleur en si peu de temps.
Les larmes coulent sur mes épaules...ma vision devient floue.
Moi: C'est une blague ? Dis-moi que c'est une blague Anthony !!!?
Je me jette sur lui et le secoue de toutes mes forces.
Anthony : Cesse de te comporter comme une folle. C'est quoi ces manières ?
Je rêve ou il m'a traité de folle ? Ma tête jette l'air directement.
Moi: Anthony, tu es fou ? Tu te permets de disparaitre à la fin de la soirée de NOTRE MARIAGE pour revenir deux jours plus tard et comme si ça ne suffisait pas, tu ne t'excuses même pas !!! Je t'ai fait quoi ? Dis-moi pourquoi tu m'as épousé ? J'ai mal fait de t'aimer ? C'est quoi ?
Je fonds en larmes, il pose sa main sur mon dos pour me consoler. Je le repousse violemment.
Moi: Anthony, je ne sais pas ce que tu caches mais je vais le découvrir et cette histoire de voyage à Paris, tu peux le mettre où je le pense.
Dès que je termine ma phrase, je le bouscule pour m'enfuir loin de cette maison. Je descends les escaliers à toute vitesse et traverse la cour. Lorsque je veux sortir , le gardien me signale que ce n'est pas possible.
Je pète un câble.
Moi: Pardon ? Dégage de là très vite si tu ne veux pas que je me penche sur son cas !
J'entends la voix de mon époux au même instant.
Anthony : Tu ne sortiras pas de cette maison dans cet état. Au cas où tu l'aurais peut-être oublié je suis le fils d'un Député. Tous tes agissements dès aujourd'hui seront mesurés. Je déciderai de tout ce qui te concerne. Tu es ma femme ne l'oublie plus jamais et si tu oses encore un jour me manquer de respect je vais te refaire le visage.
Je le regarde croyant avoir halluciné.
Moi: Anthony ?
Dis-je à voix basse.
Le souffle coupé, dans quoi est-ce que je me suis réellement embarqué ? Qui est-ce que j'ai véritablement épousé ? Le dégoût oppresse mes entrailles. La minute qui suit, je vide le contenu de mon estomac sur le sol. Ma bouche est amère et légèrement acide.
Quelques gouttes éclaboussent mes chaussures. Quand je relève la tête pour croiser son regard, je vois une lueur dangereuse se dessiner telles que les flammes de l'enfer.
C'est le diable en personne, j'en ai la ferme conviction dès à présent.
Anthony : Nettoyez moi ça tout de suite !
Dit-il au gardien.
Celui-ci s'exécute rapidement.
Moi: ...
Je l'observe d'un air vide.
Anthony : Va t'apprêter, nous allons dîner avec mes parents tout à l'heure.
Moi: Non ! Je n'irai pas là-bas.
Anthony: Pardon ?
Moi: J'ai dit ...
Avant que je ne puisse achever ma phrase, il a déjà levé la main pour me faire taire. Je ressens une gifle violente sur ma joue et la douleur se répand tout autour.
Je pose ma main à cet endroit pour masser doucement.
Anthony: Que ça soit la toute dernière fois que tu me contredise !!! Je suis l'homme de cette maison et il n'ya pas deux capitaines dans ce bateau. Maintenant, je vais te le dire une dernière fois, va t'apprêter pour le dîner et lorsqu'on s'y rendra tu devras te comporter comme une épouse modèle. Le sourire aux lèvres ne l'oublie pas....
Je le fixe avec une rage dans le cœur, petit à petit la haine grandit en moi et il la nourrit avec ses mauvais actes qu'il m'impose sans pudeur.