Ligne Rouge

Chapitre 38

La bataille sera rude.

Hadès et Arielle liés par des sentiments.

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Juste après , il a quitté la pièce. Je me suis retrouvée à nouveau seule avec Albert.

Albert: Tu as oublié un détail tout à l'heure, si tu tues ma fille ton fils perdra la vie aussi.

J'ai froncé les sourcils.

Moi: C'est ce qu'il souhaite de toute façon. Il sera servi.

Albert: Tu as tort, on a encore besoin de lui !

Moi: Hum.

Leur bébé sera une offrande au grand maître en signe de notre loyauté et bonne foi. La mort d'Arielle me permettra d'accomplir ma vengeance face aux humiliations que m'a fait subir sa mère par le passé. Mais si elle meurt , mon fils suivra aussi. Que faire ? Face à la colère, j'avais complétement oublié ce détail. Je les avais lié jusqu'à la mort, jusqu'au sang.

Je frappe le poing sur la table pour extérioriser ma colère. Hadès n'est pas seulement mon fils, il est aussi ma source d'énergie.

Albert: Tu comprends maintenant ou je dois t'expliquer encore ? Le grand maître nous a donné l'opportunité d'acquérir plus de pouvoirs et notre bébé va nous aider. Le sang de ton fils combiné à celui de notre enfant nous rendra intouchables à jamais. Tu connais quelles sont mes aspirations, aller au-delà de ce que mon père a pu faire de son vivant. Je veux que mon nom inspire la crainte et le tremblement.

Moi: Je te soutiendrai toujours, tu le sais.

Albert: Je sais que tu es remontée contre ton fils mais actuellement tu dois mettre ta colère de côté pour ne pas tout gâcher.  On n'a pas fait tout ça pour rien.

Moi: Tu as raison, je vais trouver un moyen de briser le sort afin de les séparer et achever ma vengeance et le sacrifice.

....

#Hadès

J'ai quitté le bureau dans un état second, j'étais déboussolé. Ma mère venait à nouveau de manifester sa cruauté envers moi. J'ai pris mes dispositions pour fuir la maison avec Arielle. À l'extérieur nous attendait un véhicule qui allait nous conduire dans un lieu sûr. La convaincre n'a pas été difficile heureusement.

Lorsque nous avons pris place dans le véhicule, elle m'a posé une tonne de questions. Sans lui fournir de réponses, je me suis contenté de l'observer.

Arielle: Hadès, tu n'as pas besoin de me cacher des choses. Je suis au courant des atrocités de mon père.

Moi: Tata Lucie est ma mère.

Dis-je après avoir inspiré profondément.

Elle m'a fixé d'un air ahuri.

Arielle: Mais, ça veut dire que tu es mon cousin ?

J'ai secoué la tête.

Moi: Nous n'avons aucun lien de parenté. Je suis en train de te conduire quelque part, là-bas tu feras la rencontre de mon père.

Arielle: Ton père?

Moi: Oui ! Il ya beaucoup de choses que tu ignores Arielle.

Arielle: Hum..

Elle tremblait de peur , je l'ai réconforté du mieux que j'ai pu. Nous avons roulé pendant une heure environ avant que le chauffeur ne s'arrête devant une bâtisse. Je suis sorti en premier et je lui ai tendu la main.

Elle a hésité, c'était compréhension.

Moi: Fais-moi confiance s'il-te-plaît.

Elle a affiché un faible sourire.

Dès qu'elle est sortie, nous nous sommes dirigés à l'intérieur où un homme d'âge mûr nous attendait.

Moi: Papa !

Dis-je à voix basse.

Arielle: Papa ?

Mon père s'est approché de nous.

Arielle s'est penchée à mon oreille pour me faire part de sa stupeur.

Moi: En effet.

Lui dis-je en retour.

Mon père est prêtre.

Papa: Soyez les bienvenus mes enfants.

Dit-il en nous tendant la main chaleureusement.

Arielle: Enchantée !

Papa: Suivez-moi.

Il s'est mis à marcher en direction des dortoirs et nous l'avons suivi.

*

*

~ Une dizaine de minutes après ~

Papa: Vous allez dormir ici ! Déposez vos sacs et venez me rejoindre dans mon bureau.

Moi: D'accord papa.

Il est parti et Arielle s'est lâchée.

Arielle: Comment se fait-il que ton père soit un prêtre ? Je pensais qu'ils n'étaient pas censés forniquer.

Moi: Il m'a eu avant de devenir prêtre ! Et tu sais dans la vie certaines situations inhabituelles se produisent souvent, ne jamais dire jamais.

Elle a baissé la tête de manière honteuse. Ça m'a intrigué.

Moi: Qu'est-ce qu'il y'a ?

Arielle: En fait, je réalise que tu as raison. Parfois on se retrouve à faire des choses qui sont déplacées.

J'ai su à quoi elle faisait allusion.

Moi: Sache que je tiens énormément à toi, même si on nous a fait croire au départ qu'on était frères.

Arielle: Je t'aime Hadès !

Ses paroles ont créé un tumulte dans mon coeur.

Moi: Je t'aime aussi ! Je donnerais ma vie pour toi Ary.

Je l'ai pris dans mes bras et je l'ai enlacé fermement. J'ai peur, très peur car je sais que la bataille sera rude et je risque y laisser ma vie. Ma mère me l'a bien stipulé, comme j'ai décidé de n'en faire qu'à ma tête ça sera désormais elle contre moi.

Serai-je à la hauteur ?