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#le prix de ma réussite épisode 21

Lire en se divertissant

Jun 22, 2024 - 5 Minutes

Episode_21
[Retour au passé]]


Je pouvais déjà apercevoir les premiers rayons de soleil traverser le bas de ma porte. Je n'avais pas la force de fermer les yeux après ce que je venais de vivre.

J'essayai de me mettre debout, mais à peine je me mis debout, les plantes de mes pieds me rappelèrent mon petit passage en enfer.

Elles étaient si brûlantes que je me résolus à me recoucher en espérant qu'elle se refroidisse dans quelques temps.

Je me mis à ressentir un papier dans mon pantalon. Je ne me souvenais pourtant pas avoir conservé un quelconque papier dans ce pantalon.

D'ailleurs, la veille, je n'avais pas utilisé le moindre bout de papier. Je mis alors la main dans ma poche et je pris entre mes mains un papier soigneusement plié.

Je l'ouvris et je découvris un message où il était écrit<TU AS UN MOIS À COMPTER DE CE JOUR POUR EXÉCUTER ET REMPLIR TA PREMIÈRE CONDITION. >>

Je me mis à stresser. Le temps me tenait à la gorge.

Vous pourrez penser qu'un mois c'est long, mais non! Un mois c'est très court par rapport à la complexité de la mission qui m'attendait et surtout que j'étais actuellement endeuillé par la mort inutile de Joséphine.

Je devais donc organiser ses funérailles dans les plus brefs délais. Je me rappelle encore que j'avais été pris au piège et me voici dans de sales pétrins.

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Et comme si cela ne suffisait pas, j'avais l'impression que Yaya Tembu se moquait de moi.

Il avait même écrit en bas de la page :<<SIGNÉ TON MAÎTRE YAYA TEMBU QUI TE GUIDE> on aurait dit qu'il prenait pas mal de plaisir à me tourmenter. 


C'est ainsi que j'organise les funérailles de ma pauvre sœur, même si en réalité ce n'était que son cadavre car son âme était depuis lors en captivité chez Yaya Tembu.

Au bout de deux semaines, je me résolus à partir accomplir ma mission. Il était pour moi de le faire.

Je voyageai dans une région très lointaine du pays que je ne citerai pas car j'ai encore honte jusqu'à ce jour. Je me suis installé dans un petit foret pour me préparer.

psychologiquement à remplir ma première condition le lendemain matin. J'avais allumé un petit feu de brousse.

Yaya Tembu m'apparut comme dans une vision à travers mon feu


Yaya Tembu :" Bonne chance fils. Tu en es capable, je le sais. C'est #le_prix_de_ta_reussite. Ne t'inquiètes pas pour tes affaires dans ton village, elles continueront à fonctionner normalement et tu auras toujours le succès.

Je voulais juste t'apporter une petite notification. Tu devras faire comme tous les fous et te passer de tes moyens. Donc tu dois manger dans des poubelles et boire l'eau des rivières et marigots.

Ceci dit, je te souhaite une fois de plus bonne chance."


Et il disparut. Vous comprenez donc que la condition était la plus horrible possible. Et je vous rappelle que je n'avais pas droit à l'erreur.

Si j’échouais à remplir une seule de ces règles, Yaya Tembu m'enverrait périr en enfer. 

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Je m'endormis cette nuit et je me retrouvais dans un rêve. Ce rêve n'était que mes souvenirs d'enfance où ma grand-mère nous racontait des belles histoires autour du feu chaque soir.

Cette époque où nous étions tous réunis. J'étais là, André était là, Joséphine et grand-mère aussi.

Je ne sais pas comment l'expliquer réellement, mais je versais des larmes dans mon rêve. Qu'elle était plutôt bien cette époque où nous étions tous réunis.

Après chaque histoire, ma grand-mère nous lisait un passage biblique. Et ce soir dans mon rêve, elle nous lit le retour de l'enfant prodige qui après avoir tourné le dos à son père, partit en aventure avec son héritage pour mener une vie de débauche et de luxe et finalement,

il avait été rattrapé à la dure réalité de la vie en se rendant compte de ses erreurs et est revenu demander pardon à sa famille.

Dans mon rêve également, grand-mère nous demandait comme à chaque fois ce que nous avons retenus.

Le curé de notre paroisse le père exorciste Pierre Mibang arriva également en disant : "ce passage nous montre à quel point Dieu est miséricordieux et il peut pardonner tous nos péchés».

Ce fut la fin de mon rêve. Je me suis réveillé et déshabillé. J'avais honte mais je n'avais pas le choix, j'étais nu comme un ver de terre lorsque j'arrivai en plein carrefour et je me mis à jouer le fou devant toutes ces personnes qui me regardaient et se moquaient de moi. Imaginez-vous devoir marcher nu devant tout le monde et faire semblant d'être fou.

Je vis un tas d'ordures où il y'avait des restes de nourritures et des mouches. Je me suis rappelé alors des avertissements du sorcier Yaya.

Je partis vers ce tas d'ordures, je m'assis et je me mis à manger un vieux riz sauté qui dégageaient et sortait déjà des asticots. C'était vraiment horrible.

Rien qu'à raconter cela encore aujourd'hui, j'ai de la chair de poule. J'eus même envie de pleurer, mais j'étais obligé de le faire. Il y'avait même des bananes pourris tout prêt de moi, je les ramassais et mangeais.

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C'était vraiment dégoûtant. Et dire que je devais supporter ce rythme pendant au moins une semaine. 


 Je vis alors une maman folle âgée qui passait aussi par là et s'arrêta pour manger.

Contrairement à moi, elle semblait vraiment apprécier ces repas de poubelle. Elle puait à distance, on pouvait aisément comprendre qu'elle était ainsi malade mentale depuis un bon moment.

Et l'une des règles de Yaya Tembu était que je couche avec une folle. J'aurais bien voulu une jeune fille fraîche qui venait d'avoir les problèmes mentaux.

Ça aurait pu être digeste. Mais hélas, ce n'est pas moi qui décidais. En plus, je ne pouvais pas me permettre de laisser cette folle partir sans rien tenter car rien ne me garantissait que je retrouve une autre folle ces prochains jours.

Je m'approchai d'elle malgré les odeurs et je tentai de la séduire. Ne me demandez pas comment je l'ai fait, mais c'est honteux de dire que j'ai fait la cour à une folle.

Oh je me rappelle encore qu'elle souriait à chaque fois que je m'approchais d'elle et son haleine était pire que ces odeurs de poubelles.

Mais avais-je vraiment le choix ? Je devais continuer ma séduction sous le regard moqueur des gens normaux qui ne pouvaient s'empêcher de rire devant ce spectacle.

On se serait cru à une scène de théâtre ou j'étais l'acteur principal qui interprétait le rôle du fou. J'avais vraiment honte.

Comme poussée par l'instinct, la folle s'avança et m'embrassa sous les applaudissements moqueurs de la foule. Quel degré d'humiliation !


À suivre

Auteur : les Chroniques d'Andy et Cy 

Sacrifice
Humiliation
Mort Et Deuil
Mission Secrète
Souvenirs D'enfance