Chapitre 8

Inceste

Nous avons pour habitude de dire que les liens d'une mère et de son fils sont spéciaux. Le garçon est prêt à tout pour sa mère.

C'était le contraire avec la mienne. Elle me rendait la vie invivable. Elle débarquait chez moi tout le temps quand et comme elle le voulait.

Je n'avais plus d'itimité. Elle me surprenait tout le temps avec des femmes dans ma chambre. J'avais quitté la maison familiale pour être libre, être loin d'elle et de ma sœur.

Tamponné Ana tous les jours n'était plus évident pour moi, voir maman tout le temps me rendait trop nerveux. Elle était décidé à ne pas me lâcher si je ne lui débloquais pas son compte.

Oscar m'avait conseillé de le faire pour qu'elle me laisse en paix. Après plusieurs résistances, j'ai finalement cédé. Je vivais désormais en paix. Ana m'appelait souvent pour prendre de mes nouvelles.

On parlait pendant des heures de notre enfance, de papa. Elle m'avait dit qu'elle devait déménagé car elle ne supportait plus être avec notre mère. Elle se chamaillait jour et nuit avec elle.

Les hommes défilaient à la maison. Maman couchait avec eux partout dans la maison qu'importe si ma sœur les attrapait. Je l'encourageai de s'en aller.

Je ne voulais pas qu'elle vive ce calvaire. Elle l'avait fait. Notre mère avait toute la maison pour elle seule. Ana avait déménagé pour Yaoundé. On resta en contact mais nous étions éloignés.

C'était mieux ainsi. Quand à moi, j'avais besoin d'une compagne, des enfants. Il ne me manquait que ça. Un jour, Fabrice est venu à la maison avec une fille très jolie avec des formes généreuses. Je les offris à boire.

Il apprécia mon appartement. Elle aussi d'ailleurs. Elle se leva pour apprécier les lieux. Elle était tellement éblouie qu'elle n'entendait pas Fabrice l'appeler.

Il a fallu qu'il se lève lui prendre le bras. Je les observais en buvant mon verre. 

_ man, je te présente Imani. Une amie d'enfance. Imani, voici Daniel mon meilleur ami.

_ enchantée Daniel. Ta maison est belle.

_ merci Imani. Surtout faites comme chez vous. Mon ami m'a faut une surprise sinon je devais cuisiner quelque chose. 

_ ne te gêne pas. Je vais vous cuisiner quelque chose. 

_ tu es mon invité je ne peux pas te laisser faire ça.

_ non je vais le faire.

 _ c'est gênant. 

_ montre moi la cuisine.

_ OK suis moi.   

Je lui montrai tout dans la cuisine. Elle était ébahie par toutes les choses de valeur qu'elle voyait. Sa façon de rester surprise devant les objets de luxe ne me plaisait pas.

Je la laissai se débrouiller. Je retournai auprès de Fabrice. Il me sourait. Je savais pourquoi il faisait cela.

_ heureusement qu'on ne t'a pas trouvé avec une femme. 

_ prochainement informe moi avant de venir s'il te plait. Si vous m'aviez trouvé occupé, comment aurais-je fait pour vous recevoir ? 

_ dis moi comment la trouves-tu ?

_ elle est bien mais pourquoi tu me l'as amené sans me prévenir ?

_ aka c'est ton genre de femme donc j'ai pensé que... tu vois ce que je veux dire.

_ oh oui je vois. OK verra bien où ça va nous mener.   

J'avais causé près de une heure et demi avec Fabrice. De la cuisine, provenait une bonne odeur. Ça donnait envie de découvrir ce qui y sortait. Imani vint nous chercher pour qu'on se mette à table.

C'était très beau. Elle ouvra les couverts. Elle avait fait du ndolè viande avec du plantain mur. Elle fit une prière avant de nous servir. C'était tellement bon.

Elle venait de gagner un point avec moi. J'adore les femmes qui savent faire la cuisine. On mangeait dans la bonne humeur.

Tout à coup, on sonna à la porte. Je n'attendais personne. 

_ qui est ce ? Demandai-je

_ c'est le voisin.    

Lorsque j'ouvris, je vis ma mère entrer. Elle tendit un billet à un homme et le remercia. Je la prie de force pour qu'elle n'importune pas mes invités.

Ça fait longtemps que je ne l'avais plus revu depuis que je lui avais donné son héritage. Je me questionnais sur sa venue. 

_ c'est comme ça que tu accueilles ta mère ? 

_ quelle mère ?

_ bref... j'ai besoin d'argent. 

_ quoi ? Ça ne fait même pas un an que je t'ai remi ton héritage 

_ je n'ai plus rien. J'ai tout vendu même la villa

_ quoi ? Tu as vendu notre maison ? Mais à qui ?

_ un couple. J'avais besoin d'argent. 

_ donne moi leur nom et leur contact. Je dois récupérer la maison de mon père. À toi, je ne te donne rien.

_ je vais te harceler comme je sais si bien le faire.

_ ne te gêne pas.

_ je reviendrai mon fils.   

Elle voulut me prendre dans ses bras mais je refusai. Quelle genre de mère ? J'avais perdu l'appétit. Fabrice avait su que quelque chose n'allait pas.

Il s'éclipsa avec moi. Je ne voulus rien lui raconter. C'est vrai que ma mère m'avait déçu mais je ne voulais pas salir son nom. Je connais mon ami, il parle beaucoup lorsqu'il est bourré.

Un jour, mes confessions pouvaient sortir de sa bouche sans s'en rendre compte. Je lui avais dit que j'ai des soucis avec ma mère rien de plus.

Ils rentrèrent sans que j'eus un tête à tête avec Imani. Je ressentis sa déception malgré que je lui promis que se reverrait.    

Quelques semaines après, je vivais de nouveau dans notre belle villa. J'avais refait la peinture, les meubles, presque tout. Le couple qui l'avait acheté à maman a accepté de me la revendre.

Je me sentais quand même seul dans cet immense espace. Ana avait un petit ami mais pas moi. Elle avait réussi à tourner la page sur moi. Je pensais souvent à elle mais j'avais peur de me l'admettre.

J'étais aussi jaloux qu'elle ait trouvé un homme. Elle devait venir me le présenter avant qu'il ne demande sa main. J'étais d'accord de le rencontrer. J'avais demandé à parler à Imani car depuis la dernière fois, elle ne voulait plus entendre parler de moi.

Fabrice avait réussi à nous arranger un RDV. Maman me harcelait. Elle voulait revenir dans la villa mais je ne lui avais pas permis. Je le lui avais laissé, elle l'a vendu et elle voulait revenir. Je détestais ma mère.

Je me demandais si réellement c'était juste parce qu'elle avait épousé papa que sa famille l'a rejeté ? Une voix au fond de moi me disait qu'il y'avait une autre raison.   

Je venais de rentrer du travail, le gardien m'informa que maman était à l'intérieur avec ses bagages. Il avait tout fait pour qu'elle n'entre pas mais elle l'avait menacé avec une arme à feu. J'entrai en colère.

Elle était bien installée au salon entrain de regarder une émission en mangeant des popcorn. Elle vint vers moi lorsqu'elle me vit.

_ ah mon fils 

_ ne m'approche pas. Porte tes bagages et sort de cette maison.

 _ pour aller où ? Mon bailleur m'a mis à la porte.

_ cela m'importe peu. Je ne veux pas te voir ici.

_ héberge moi alors jusqu'à ce que je trouve un travaille. 

_ non.

_ mince tu es dure hein. Je t'ai porté pendant neuf mois et c'est comme ça que tu me remercies ? Daniel ! Tu as le devoir de prendre soin de moi. Je ne bougerai pas d'ici.

 _ je vais boire un verre d'eau ensuite je vais prendre ma douche. Dès que je sors de là, je ne veux plus apercevoir ton ombre dans ma maison madame.   

Je me dirigeai vers la cuisine pour me servir un verre d'eau. Une fois dans ma chambre, j'enlevai tous mes vêtements.

Je me sentais mal, j'avais les vertiges et ma tête me faisait très mal. Je me couchai. Je voyais flou jusqu'à ce que je ne vis plus rien. J'avais perdu connaissance.

Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi mais lorsque je me suis réveillé, j'étais nue dans mon lit. Près de moi, ma mère était couchée. Je sursautai du lit. Elle souriait.

 _ c'est quoi ça ?

_ ça ne se voit pas ? On a fait l'amour.

_ non ! Impossible. Tu es ma mère. 

_ et ? C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour que tu ne me refuses plus rien. Regarde cette vidéo.    

Elle me montra une vidéo qu'elle avait filmé soigneusement. On faisait l'amour. Je ne me reconnaissais pas. Je n'arrivais pas à y croire.

_ jamais je ne pourrai faire cela. J'étais inconscient. Que m'as-tu fait?

_ je t'ai dit plusieurs fois de ne pas me mettre en colère mon fils. Moi je ne rien à perdre mais toi, si cette vidéo arrive entre les mains des médias, tu seras foutu.

Pour éviter cela, tu vas me laisser vivre ici et tu me donneras la moitié de ton héritage on est d'accord ? 

A suivre...

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L'homme est ondoyant et divers