Chapitre 7
Écrire est un art.
Le vrai visage de maman
Voir ma mère dans cette position avec mon père m'avait choqué parce que c'était ma première fois d'assister à une scène sexuelle mais là, un jeune de ma tranche d'âge avec des tatouages et des tresses en plus c'était de trop. Ma mère tira rapidement sa robe de nuit qu'elle lança sur elle.
Elle voulut me calmer mais je m'étais déjà jeté sur son mec. Je le rouais de coup secs et violents. Je pensais à mon père qui venait d'être trahi.
Les cris de maman alertèrent Julia, le gardien et Ana. Ils m'arrêtèrent tous. Maman demanda à son gigolo de s'en aller.
Ce dernier lui donna un baiser en me regardant et s'en allant. Ana sortit en méprisant maman. Je sortis à mon tour la laissant avec Julia et le gardien.
Elle n'avait pas honte de ce qu'elle venait de faire. Elle hosait lever la voix. La nuit n'avait pas été facile.
Je n'avais pas la tête à travailler alors je m'apprêtai le lendemain matin pour sortir me changer les idées. Fabrice était en voyage. Sa cousine se mariait et Oscar non plus n'était pas disponible.
J'étais seul. Si au moins Ana et moi, on se voyait comme de véritables frère et sœur mais hélas. En ouvrant la porte, je trouvai ma mère placée devant. Je la regardai des pieds à la tête. Je suis surpris de ce que je voyais.
Elle ne portait plus le vêtement de veuvage. Elle avait un matelot et un démembré. Je n'ai pas pu résister.
_ ton vêtement, il est où ?
_ ça ne te regarde pas. Débloque mon compte. Je suis fatiguée de te demander de l'argent comme une gamine qui le fait avec son père.
_ avec ce que je vois ? Il en est pas question. Tu n'auras plus un rond venant de moi.
_ ne joue pas avec moi. Certes, je suis ta mère mais ne m'oblige pas à te montrer un visage que je ne montre pas à mes enfants.
_ maman tu me déçois. Deux mois seulement tu enlèves le vêtement de veuvage, tu t'envoies en l'air avec un bébé. On dirait que tu souhaitais la mort de papa pour pouvoir faire ce que tu veux. Qu'est ce qu'il n'a pas fait pour toi ? Il était l'homme parfait contrairement à toi qui n'est qu'une prostituée, paresseuse franchement. Si j'avais la possibilité de choisir ma mère, ça ne serait pas toi.
Je reçus une gifle bien appliquée. Elle m'indexa en me disant :
_ ne me parle plus jamais sur ce ton petit insolent. Parce que tu es l'héritier tu penses que tu as le droit sur tout ici ? Hein ?
_ c'est moi qui dirige tout. Je verrai donc comment tu aura accès à ton compte.
_ ce que tu veux commencer là, tu ne y arriveras pas. Daniel, fais gaffe ! J'oublierai que tu es mon fils.
Je la poussai hors de mon chemin et je sortis de cette maison. Je montai dans mon véhicule, j'aperçus Julia qui vienait vers moi en courant je démarrai le plus rapidement possible.
Je me demande comment papa a pu épouser maman ? Une femme aussi irresponsable. Je la déteste.
Je m'arrêtai dans un snack qui fermait. Lorsque le serveur m'a vu garé, il est venu m'accueillir. Il m'a conduit à l'intérieur.
Un homme vint vers moi et me souhaite la bienvenue en se présentant comme le propriétaire. Il fermait déjà. Je lui donnai de l'argent en lui disant que je veux boire pour 2h de temps.
Il était très content car il ne pensait pas recevoir un tel client. Il me trouva une place VIP et ordonna à ses employés de prendre soin de moi. J'étais servi et chouchouté. J'étais à mon 5eme verre de whisky lorsqu'une ravissante femme arriva vers moi et se mit à danser.
Elle le faisait bien. J'étais excitée. En plus, celle que j'ai commencé à voir d'un moment à l'autre est Ana. Je salivais, je me levai et je dansai avec elle.
Tout ce que je voulais, était la voir nue. Tout le snack était vide. Nous n'étions que deux. Les serveurs ont vu l'empleur des choses, ils ont préféré nous laisser seuls.
Je la mis sur le sofa, je déchirai toute sa robe, je l'embrassai en la caressant. Je lui demandai de me laisser lui faire l'amour car j'en avais envie depuis.
Elle me donna l'autorisation de faire tout ce que je voulais. Elle m'embrassa. Je me jetai sur elle. Je lui fis l'amour sur le sofa. Heureusement que la musique masquait nos gémissements sinon toute la rue allait nous entendre.
Elle était déjà épuisée mais moi, j'en redemandais encore. Elle m'avait dit que c'était la première fois qu'un homme lui a fait ressentir ce plaisir.
Lorsque je constatai qu'il ne s'agissait pas de Ana, je me levai précipitamment. Elle ne comprenait pas pourquoi j'avais changé de comportement. Je me suis vêti et j'ai filé dans ma voiture.
Je ne voulais plus rentrer dans cette maison pour voir maman et Julia mais que devais-je faire ? Je vivais là bas. Je reçus un message de Julia pour me rappeler de notre accord.
Je lui ai demandé de réunir ma sœur et ma mère dans le salon. En chemin, Oscar m'appela. Je m'étais garé.
_ enfin tu m'appelles.
_ j'étais très pris désolé. Ce que je vais te dire est très délicat.
_ je t'écoute.
_ Cette fille est ta tante.
_ quoi ?
_ la petite sœur de ta mère. Ta mère ne sait pas qu'elle a eu une petite sœur puisque lorsqu'elle avait été reniée, sa mère n'attendait pas encore un enfant. Daniel, je suis désolée.
_ j'ai couché avec ma tante ?
_ malheureusement oui.
Je raccrochai et je me dépêchai de me rendre à la maison. Une fois sur place, ma mère, Ana et Julia m'attendaient déjà. C'est très en colère que je demande les noms des parents de Julia.
Surprise, elle se contente de me fixer étrangement. J'insistai en lui tenant fermement le bras, elle les donna.
Je regardai maman qui sortit les yeux en regardant Julia. Je dis à ma mère.
_ je suppose que tu reconnais ces noms maman.
_ mais que se passe-t-il ? Comment ses parents peuvent avoir les mêmes noms que les miens ?
_ c'est ta sœur ! Lui criais-je.
Je lui mis sur table ce que Oscar m'avait raconté. Julia était en larmes et j'étais le seul qui connaissait réellement ce qui la mettait dans cette état.
Elle savait qu'elle avait couché pas une fois avec son neveu. Ana se leva et alla vers Julia. Elle la serra dans ses bras. Ma sœur est comme ça.
Son cœur est remplie de bonté. C'est ce qui m'a toujours plu principalement chez elle mais elle est trop gentille voilà pourquoi j'ai peur qu'elle tombe sur un homme qui lui fera du mal.
Maman par contre a exigé que Julia s'en aille mais elle fondit en larmes. Elle supplia maman de ne pas la jeter dehors. Ma mère alla vers elle pour la mettre hors de la maison mais je la stoppai.
_ laisse la. Elle doit d'abord nous dire ce qu'elle fait ici. Comment es-tu arrivée chez nous ?
_ je vous promets que je ne savais pas que madame est ma sœur. Je cherchais un travaille puisque je ne voulais plus dépendre des parents. J'ai vu l'annonce de vos parents et j'ai sauté sur l'occasion. Je ne pouvais pas imaginer.
_ c'est faux ! Hurla maman. Dit que ce sont les parents qui t'ont envoyé ici pour me détruire.
_ qu'est ce qu'on va détruire maman ? Toi seule tu le fais déjà. Tu as détruit la relation mère et fils que nous entretenions. Tu as souillé la mémoire de papa et cela, je ne vais jamais te le pardonner.
Je m'étais retourné vers Julia et je l'invitai dans le bureau. Elle me suivie la tête baissée.
_ ferme derrière toi et prend place.
On resta quelques minutes dans le silence. Mon regard était dans le vide. Julia prit la parole.
_ je vais supprimer la vidéo et m'en aller. Je ne pourrai plus me regarder dans le miroir en sachant que j'ai fait l'amour avec mon neveu. Je suis maudite à présent.
_ nous devons garder ce secret. Personne ne doit le savoir.
_ je suis d'accord. C'est de l'inceste. C'est une honte.
Je sortis du bureau. Il n y avait plus personne dans le salon. Je ne pouvais plus supporter cette culpabilité ni voir ma mère avec ses multiples gigolos qu'elle ramenait à la maison alors, j'ai déménagé de cette maison.
Quelques semaines après, Ana m'annonça que Julia s'était suicidée. Elle l'avait trouvé agonisant dans la cuisine. Elle n'a pas supporté l'acharnement de sa conscience. Je me sentais mal pour elle.
Tout le monde n'a pas le moral d'acier. Désormais, Oscar et moi étions les seuls à connaître ce secret.
Une nuit je m'apprêtais à dormir. On se mit à frapper à ma porte. J'allai ouvrir, c'était maman. Elle entra sans que je ne l'invite.
_ que fais-tu là ?
_ j'ai besoin d'argent.
_ Je n'ai rien à te donner.
_ si tu es sage, débloque mon compte mon fils.
_ non.
_ OK tu l'auras voulu. Ne dis pas que je ne t'ai pas prévenu.
_ sors de chez moi.
Si seulement papa avait vu le véritable visage de son épouse avant de quitter ce monde, on aurait évité tout ceci.
A suivre...
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Le visage est le miroir du cœur