LA JOURNEE DE L’ENFANT AFRICAIN : Un moment pour repenser la place de l’enfant dans la société et dans celle camerounaise en particulier.
l’Éducation Libère et Sauve des Vies
Sous le thème 2024 « l’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue » la journée de l’enfant africain est célébrée depuis 1993, date à laquelle le Cameroun a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE), le gouvernement n’a pas cessé de faire des efforts afin de protéger l’enfant et lui réserver un environnement sain. Á côté des efforts du gouvernement, plusieurs organisations y participent également aussi bien national qu’international. Selon l’UNICEF, au Cameroun, « près de 06 millions d’enfants ne voient pas encore leurs droits garantis pleinement ». Ainsi, près d’un enfant sur deux (47,5% des enfants âgés de 0 à 17 ans) souffre de plusieurs privations parmi lesquelles : l’alimentation, la santé, la protection, l’accès à l’eau, à l’éducation, etc.). Ces privations touchent particulièrement les filles et les femmes ; l’impact du changement climatique sur les enfants amplifie leurs vulnérabilités.
336000 enfants meurent chaque année avant leur 5ème anniversaire, et près de 28/1000 meurent dès le premier jour avec pour cause principale, le VIH, les infections respiratoires aigües, les diarrhées et le paludisme. Près de 32% d’enfants souffrent de retard de croissance ; la couverture vaccinale pour plus de 3 millions d’enfants n’est pas complète. Dans certaines régions, (Nord), les enfants ne reçoivent aucun apprentissage ; dans cette même région, les filles sont les plus touchées par l’exclusion scolaire soit 26,6% de filles contre 7,8% pour les garçons. Le mariage précoce, près de 10% des filles de moins de 15 ans sont mariées. 47% des enfants de 5-17 ans travaillent et 40% sont engagés dans un travail dommageable pour leur santé et développement. 33% de ces enfants de 12-17 ans subissent des privations multiples.
Pour résoudre ces différents problèmes, il est impératif que chacun s’investisse pour renforcer l’accès à l’éducation, aux soins de santé, à l’égalité et de manière général à la protection de l’enfant et de ses droits. Pour le faire, l’Association AGJEMES (Action Genrée avec les Jeunes pour l’Émergence des Mentalités, l’Éducation et la Santé) s’engage à porter plus haut la voix des enfants et à contribuer à leur épanouissement.Tous ensemble pour relever le niveau de considération des enfants en Afrique.


