#le_prix_de_ma_reussite épisode 18

Episode_18

Le_prix_de_ma_reussiteYaya

Tembu : pour le moment fiston, retourne chez toi. Et continue simplement à jouir de ton succès. Les choses arriveront à temps opportun. J'ai compris ta doléance.

Je suis rentré chez moi grâce à ma voiture que j'avais juste garé non loin du cimetière. Comme me l'avait recommandé le sorcier, je vivais ma vie. J

e continuais à prendre du plaisir à cette vie dont je menais.

Et pourtant, avec le recul aujourd'hui, je comprends que le cas de Robert aurait dû m'alerter que mon succès n'était que illusoire et temporaire.

Mais que faire? Vous savez, dans ces situations, on est souvent comme aveuglé et on fonce toujours sur tout pour continuer à obtenu ce type de faveurs et même avoir plus.

J'avais désormais le pouvoir de m’offrir le luxe dans mon village. J'étais aimé par tous les villageois. Il faut dire que quand on a l'argent, on a le pouvoir.

Les jeunes filles du village, même les femmes mariées couraient derrière moi. J'étais bien que ce n'était pas à cause de mon physique ou moralité, mais bien à cause de mes avoirs financiers.

Tant mieux pour elle car moi non plus, je n'avais pas des intentions de mariage avec l'une d'elles.

Pour la plupart, je m’amusais juste à coucher avec elle, pour d'autres, je prenais plaisir à faire des expériences dégoûtantes comme la pénétration anale.

J'avais surtout ce plaisir avec les femmes mariées qui étaient prêtes à tout accepter ces humiliations pour de l'argent. Elles n'avaient même de dignité pour elles-mêmes et leurs pauvres époux.

Je poussais même le vice plus loin en me servant de certaines pour mes rituels. Oui rappelez-vous que j'avais pour totem le serpent !

Et donc souvent, sur les plus brillantes ou si voulez, celles en qui je voyais un meilleur avenir, une étoile brillante,

j'aspirais et je volais leurs énergies en couchant avec elles. Car Oui, souvent le sexe n'est pas sur physique, il est aussi métaphysique.

Pour les plus résistantes, je mettais des œufs invisibles de serpents dans leurs ventres.

Ces œufs se fixeront dans leurs utérus et me permettront à la fois de sucer leurs énergies progressivement et de les empêcher d’enfanter.

Comme vous le savez déjà, la nuit, je n'avais qu'à coucher mon serpent pour récupérer l'énergie volée et en retour je prospérais dans le village.

Un samedi soir alors, alors que j'étais assis là, je reçus de mon téléphone des notifications où les responsables des grandes structures, restaurants et supermarchés des grandes villes de la région souhaitaient entrer en contact avec moi.

Vous savez ce que ça signifiait. Désormais j'allais augmenter d'influence à l'échelle régionale.

Et ce qui peut paraître incroyable est que toutes ces propositions arrivèrent presque simultanément au même moment. J'avais même l'embarras du choix.

Cela voudrait dire que le sorcier Yaya Tembu a écouté mes doléances et les exauce désormais. J'étais tellement heureux. J'avais déjà le contrôle de mon village, Mais lavoir à l'échelle régionale était une véritable satisfaction.

Je bénissais même Yaya Tembu ces jours-là pour ses bienfaits envers moi. C'était vraiment incroyable de voir tous ces grands propriétaires des services alimentaires dans la région, des personnalités dont je suivais uniquement l’écho avec mes oreilles.

Et maintenant, j'étais là comme eux. Et ils se discutaient pour m'avoir et certains me faire signer des contrats de partenariat de vente.

Tellement l'effet de joie débordait en moi que je n'avais plus mesuré l'ampleur des phrases de Yaya Tembu où il me disait que le prix à payer serait spécial.

Pour moi en ce moment je pensais qu'il parlerait encore de sacrifier quelqu'un dehors pour boire de son sang et manger de sa chaire.

Mais j'étais loin de m'imaginer à penser le #prix_de_ma_reussite très spéciale cette fois-ci. 

C'était la fin d'année scolaire, rappelez-vous je vous avais dit que mes cadets André et Joséphine faisaient leurs examens respectivement de baccalauréat et de probatoire.

Et ce soir-là, c'était l'annonce officielle des résultats du baccalauréat à la radio. Ce jour-là, je n'étais pas à la maison, c'est André qui m'en informa via un téléphone 

André : grand frère grand frère, ils ont lu mon nom.... Ils ont lu mon nom. J'ai été admis. Grand frère j'ai réussi au baccalauréat.

Samuel : waouh c'est bien ça frérot. J’arrive, je viens, on va seulement arroser ça. 

J'étais très content pour André. Il était avec Joséphine, la seule famille qui me restait. Alors forcément j'étais fier de sa réussite. Et en tant qu’aîné, j'allais fêter dignement ce résultat avec ma famille.

Une fois arrivé à la maison, nous sommes j'ai c'était la joie totale car tous les deux étaient là.

Je tiens à préciser que j'avais refait le domicile familial de façon moderne en attendant que mes cadets aient leurs examens cette année-là avant de déménager vers la ville.

Je l'avais fait juste après les obsèques de ma grand-mère. Ce soir-là, il y'avait la bouffe, la boisson, les pâtisseries, tout était en excès pour fêter l'événement.

C'était vraiment une vraie fête. André semblait être le plus heureux au Monde. J'avais autorisé à André qu'il invite ces camarades qui avaient réussi également leurs examens afin qu'il partage ces moments forts avec ces amis.

Alors que la fête battait son plein, Joséphine qui était près de moi me chuchota qu'elle revenait, elle allait prendre un peu d'air à l'extérieur.

Pour moi, c'était normal, donc je n'avais pas vraiment prêté attention dessus. Elle est partie respirer l'air frais, et je me rappelle que j'avais commencé à m'inquiéter lorsqu'elle n'était toujours pas revenue au bout d'une heure.

Ça commençait à devenir long. Je commençais un peu à m'inquiéter. Je vis brusquement une foule en train de s'approcher dans la maison où nous étions. 

Un monsieur : oui monsieur Samuel désolé de venir interrompre vos cérémonies, mais malheureusement j'ai le regret de vous annoncer que votre petite sœur vient de subir un grand choc violent suite à un accident.

Selon les témoins, elle aurait été cognée par une voiture qui sortit de nulle part. 

C'était donc elle dont parlait Yaya Tembu. C'était elle le sacrifice de ce fameux #le_prix_de_ma_reussite.

À suivre.