UN AMOUR ÉNIGMATIQUE : L’ESCORTE GIRL ET LE MILLIARDAIRE chapitre 61
Amour _ Milliardaire _ Richy
Chapitre 61 : Harrison pris au piège dans son propre jeu.

Une fois dans sa chambre, William s’autorisa un instant de calme. Il s'assit à son bureau et commença à organiser soigneusement les documents dont il aurait besoin pour le voyage qu’il prévoyait pour le lendemain. La tâche accomplie, il se dirigea vers la salle de bains. L'eau chaude de la douche lui procura un moment de détente bien mérité avant le dîner.
Pendant ce temps, dans le salon, Bella et Mia avaient déjà terminé leur conversation. Mia monta dans sa chambre pour se rafraîchir, impatiente de se détendre avant le dîner. Bella, de son côté, se rendit dans la cuisine. Elle finalisa les préparatifs avec soin, arrangeant les derniers détails de la table avec une précision presque artistique. Tout était prêt, et il ne restait plus qu’à attendre que chacun se joigne à table pour partager le repas dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

Plus tard…
Ils avaient déjà dîné et les enfants étaient déjà au lit. Mia aussi était allée se coucher, car c'était elle seule qui allait s'occuper de tout dans l’entreprise pendant que William serait en voyage. La maison, habituellement pleine de rires et d’agitation, était maintenant plongée dans un calme apaisant.
William était assis face à son ordinateur, la clé USB que Harrison voulait, insérée dans l’ordinateur, lorsqu'un léger coup fut frappé à la porte. Bella fit son entrée, sa silhouette gracile se dessinant dans l’encadrement de la porte. "Mon amour, tu n’as pas encore terminé ? N’oublie pas que tu prends ton vol demain très tôt, et aussi, je t’attends pour pouvoir dormir." Elle s’approchait de William, son regard empli de tendresse.
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William, tout en injectant la clé dans l’ordinateur, leva les yeux vers elle avec un sourire rassurant. "Ma reine, j’ai déjà fini, maintenant nous pouvons aller nous coucher. J’ai vraiment besoin de ta chaleur pour passer une bonne nuit comme d’habitude." Ses paroles étaient pleines d’affection et de gratitude. Il se leva alors, et après avoir emprisonné les lèvres de Bella qu’il aime tant, il lui remit la clé USB en disant : "Voilà la clé USB qu’il a demandée. Fais tout pour qu’il ne soupçonne rien, mais insiste pour qu’il amène un appareil pour copier ce qui se trouve sur la clé, en lui montrant que tu ne veux pas que je remarque quoi que ce soit. Là, il sera rassuré."
Bella, les yeux écarquillés et légèrement inquiète, chercha à comprendre les intentions de William. "Mais chéri, si Harrison veut cette clé USB, c’est parce qu’elle contient des trucs importants, non ?" Sa voix trahissait une pointe de panique.
William, toujours souriant mais avec une lueur de détermination dans les yeux, répondit : "Oui, ma reine, je n’ai pas dit le contraire. Cette clé contient ma vie et tout ce qui concerne mes affaires. Donc Harrison a décidé de passer à la vitesse supérieure. Mais ce qu’il pense, c’est que je ne suis au courant de rien et que je suis tout simplement aveuglé par l’amour au point où je ne peux rien voir. C’est vrai que je suis fou amoureux de toi, Bella, mais je ne suis pas bête d’amour comme Harrison le pense. Et j’ai toi, qui es l’arme qu’il pense utiliser pour me détruire. Tu sais quoi, fais tout ton possible pour lui remettre le fichier que contient la clé USB, demain juste après mon départ. Parce que je serai de retour samedi. Je sais qu’il y a des hommes dans ma compagnie qui travaillent pour lui et qui l’informent de tout. Donc pour eux, je ferai 48 heures à Paris, mais ils se trompent tous." Sur ces mots, William éclata de rire, un rire plein de confiance et de défi, et sortit du bureau en compagnie de Bella.
Le lendemain…
William s’était déjà rendu à l’aéroport et avait pris son vol. Mia s’était déjà rendue au bureau et Bella, après avoir déposé les enfants à l’école, décida de passer à l’action. Elle revint à la maison et après avoir pris la clé USB, elle décida d’appeler Monsieur Harrison. Elle lança l’appel et quelques secondes après, celui-ci décrocha.
"Allô! Monsieur."
"Bonjour, j’espère que c’est pour m’annoncer une bonne nouvelle que tu m’as appelée ?" demanda Harrison avec impatience.
"Oui monsieur, j’ai déjà la clé USB et comme personne n’est à la maison, sans oublier que je ne pourrai pas sortir de la maison demain samedi, car la sœur de William sera à la maison et se posera des questions, mieux serait pour vous de venir me rencontrer quelque part pour que je vous donne la clé. Mais n’oubliez pas d’apporter un appareil ou quelque chose sur lequel vous allez copier les fichiers qui se trouvent sur la clé USB pour que je puisse la remettre à sa place," répondit Bella, anxieuse.
Harrison trouva l’idée de Bella vraiment superbe et l’approuva. "D’accord, je vais envoyer mes hommes, tu peux m’envoyer l’adresse et ils viendront récupérer," dit-il, satisfait.
"D’accord monsieur, qu’ils fassent vite. Je ne veux pas me créer des ennuis," dit Bella avec une pointe d'inquiétude.
"Tu as fait un bon boulot," répondit Harrison avant de couper l’appel pour mettre Caleb et d’autres de ses hommes sur l’affaire.
Plus tard…
Ils avaient rencontré Bella comme prévu, et les fichiers avaient été copiés. Bella leur faussa compagnie, et ils retournèrent chez le Boss, satisfaits de leur mission accomplie.
Résidence de Harrison…
Harrison était au bord de sa piscine, attendant l’arrivée de ses hommes. Caleb lui avait déjà fait signe que tout s’était bien passé, alors Harrison, confiant, savourait son verre de whisky. La chaleur du soir et la tranquillité du lieu accentuaient sa satisfaction. Il se détendait, un sourire narquois sur le visage, lorsque Caleb s’approcha de lui avec le disque dur contenant les précieux fichiers.
"Parfait," dit Harrison en se levant de son fauteuil de piscine. Ensemble, ils se dirigèrent vers le bureau luxueux de Harrison. Harrison prit place dans son fauteuil de cuir, tandis que Caleb allumait l’ordinateur, le cœur battant légèrement plus vite à mesure qu’il anticipait la prochaine étape. L’ordinateur s’alluma, son écran projetant une lumière froide dans la pièce sombre. Caleb connecta le disque dur au serveur avec une précision habituelle.
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À peine avait-il ouvert le disque dur pour commencer à parcourir les dossiers que tous les appareils, ainsi que les lumières de la résidence, s’éteignirent soudainement, plongeant la pièce dans une obscurité totale.
“Qu’est-ce qui se passe ?” demanda Harrison, la voix tremblante d’inquiétude et de colère mêlées.
“Mais je ne comprends pas, c’est peut-être une coupure de l’électricité,” répondit Caleb, sa voix trahissant une pointe de panique. Il se précipita vers la porte pour vérifier, mais au même moment, l’électricité fut rétablie. La lumière froide revint, mais une nouvelle terreur apparut : le serveur auquel le disque dur était connecté prit feu, des étincelles jaillissant et une fumée noire s’élevant dans la pièce.
“Qu’est-ce que tout ça veut dire ?” demanda Harrison, la rage et l’angoisse se disputant la priorité dans son regard. Ils se débattaient pour éteindre les flammes lorsqu’un des hommes de Harrison entra précipitamment, le visage pâle.
“L’intelligence artificielle qui assure la sécurité de la maison a été piratée,” annonça-t-il d'une voix saccadée, “nous n’avons plus de contrôle sur elle, et c’est impossible de la désactiver.”
Harrison sentit son estomac se nouer. Ses pensées se tournèrent immédiatement vers William. “Oh putain, cet imbécile m’a eu,” murmura-t-il, réalisant l’ampleur de ce qui se tramait.
Les lumières commencèrent à clignoter frénétiquement, et les portes à se bloquer et se débloquer d’elles-mêmes, créant une cacophonie angoissante. Harrison et Caleb sortirent précipitamment du bureau pour essayer de comprendre ce qui se passait. Harrison n’en croyait pas ses yeux en voyant qui était assis tranquillement dans son salon.
“William ? Qu’est-ce que…” Sa voix se perdit alors que la porte d’entrée s’ouvrit brusquement, laissant entrer une escouade d’officiers de police accompagnés de Max, le meilleur ami de William. Harrison, figé par la surprise et la trahison, réalisa qu’il avait été pris au piège dans son propre jeu.