Littérature > Jeune adulte

Inceste - Chapitre 3

Écrire est un art.

7 juin 2024 - 7 Minutes

Une triste nouvelle 


    Ma vie prenait une autre tournure. Mes sens n'étaient plus en place.

J'avais besoin de me sentir homme, de ressentir du plaisir, des sensations fortes, je voulais savoir ce que ça fait de caresser, d'embrasser, de faire l'amour à une femme et ce qui me tracassait est que je ne cessais de voir le corps de ma sœur.

Je n'avais jamais imaginé que la première femme que je verrai totalement nue devait être ma propre sœur. Je devais rapidement enlever ces images de ma tête.

Comment y parvenir alors que Ana prenait toujours des positions étranges devant moi ? Elle ne mettait presque jamais de sous vêtements, elle nageait nue dans la piscine.

C'était difficile pour moi et lorsque je lui demandais de se tenir correctement, elle riait. Pour elle, il n y avait rien de grave.

Je suis allé voir mon ami Fabrice.

_ gars, depuis un temps tu es bizarre. Qu'es ce qui te gêne ?

_ je veux savoir quelque chose man. Comment sais-tu qu'une femme te plaît ?

   _ ouuuhhh une t'a frappé dans l'œil hein ?

 _ répond s'il te plaît. 

_ bon je vais te dire ce que je ressens lorsque je vois ta sœur parce qu'elle est la seule femme qui me plaît énormément. Quand je la vois, mon cœur se met à battre très fort, je pense à elle presque tout le temps, parfois je vois son visage à travers d'autres... ta sœur non mec, elle me rend dingue. Pardon parle lui pour qu'elle me donne une chance.

_ merci pour tes réponses. Je dois m'en aller. 

_ ekié ! Tu fuis seulement ? Tu ne m'aides pas avec Ana ?    

J'étais mal premièrement, parce que ses sentiments étaient les mêmes que les miens. Deuxièmement, j'étais en colère parce que j'étais jaloux qu'il aime autant ma sœur.    

J'arrivai à la maison et je tombai sur ma mère qui manipulait la télécommande. Je la saluai et je lui dit : 

_ j'ai cru que tu devais voyager avec papa.

 _ j'ai préféré rester ici. En plus, j'ai une réunion importante demain. Prend place, je veux te parler.    

Je me demandais bien de quoi elle voulait me parler ? Maman n'est pas du genre à conseiller, à trop parler.

Ça c'était le rôle de papa. Dans leur couple, à chaque fois qu'il y avait une dispute, ma mère était majoritairement coupable. Parfois, je me demandais comment papa avait pu la prendre pour épouse ?

Elle ne pensait qu'à elle, elle n'a jamais joué son rôle de mère. Elle ne sait pas faire la cuisine. Ah ma mère ! Madame Akame Madeleine.

 _ quel âge as-tu ?

_ 25 ans. Pourquoi ?

_ as-tu déjà fait l'amour ?

_ maman ! C'est quoi ces questions ?

_ OK tu es puceau. À ton âge, tu dois connaître la femme. C'est important pour toi. Ton père est virile, ne le souille pas.

_ Hum...

_ j'espère que avant la fin de ce mois, tu me présenteras ta petite amie    

Je me levai et je partis dans ma chambre. En voulant refermer la porte, Julia m'interpella. Elle voulait me parler et insista pour entrer. Je la fis entrer.

Elle me sourit et me dit qu'elle a entendu ma conversation avec ma mère.

Elle s'approcha de moi et me dit d'une voix douce qu'elle peut être celle qui me donnerait du plaisir, qui me rendrait homme.

Je la regardai surpris. Elle m'avoua qu'elle voulait être la première femme que je touche, elle serait ravie de m'apprendre tout ce qu'elle sait sur la sexualité.

Je m'assis sur mon lit, je baissai ma tête et je me demandais intérieurement si maman ne l'avait pas envoyé ? Ce que je perdrai en couchant avec elle ? En le faisant avec elle, pouvais-je oublier ma sœur ?

Je me levai pour lui demander de sortir.

J'étais ébahie. Elle était en tenue de Eve. Son corps tracé telle une guitare, ses seins bien tendus qui ne demandaient qu'à être examinés de bien prêt.

Elle avança vers moi, mit son pied droit entre mes jambes, m'enleva mon t-shirt, se mit à caresser mes ados. Elle s'assit ensuite sur mes jambes et entoura mon cou de ses bras.

Je n'arrivais pas à croire ce qui se passait. Loin dans mes pensées, je ressentis ses lèvres glacées, douces se poser sur les miennes. Elle m'embrassa avec sa langue sucrée.

Je ne guidais plus mes faits et gestes, mes bras l'entourèrent sans que je ne m'en rende compte.

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C'était très agréable jusqu'à ce que nous entendions une personne toussé pour que nous sachions que nous ne sommes plus seuls. Ma sœur était placée là devant la porte. Julia tira le drap qu'elle mit sur elle.

Elle prit son uniforme et sortit. Ana me fixa étrangement. Dans son regard, il y'avait de la colère et ils étaient remplis de larmes. Je vais vers elle mais elle s'échappe et s'enferme dans sa chambre.

Je courus après elle, je frappai à sa porte en disant "ce n'est pas ce que tu crois.

Je vais tout expliquer " mais elle n'ouvrait toujours pas. Je restai silencieux une minute et je ne comprenais pas pourquoi le fait d'être avec d'autres femmes ne lui plaisait pas.

Nous sommes frère et sœur, pourquoi je me justifiais ? C'était absurde ! Je rentrai dans ma chambre. Je pris une douche et j'allumai mon écran. Je n'arrivais pas à travailler à cause des pleurs de ma sœur.

Je me rendis à la piscine pour ne plus l'entendre pleurnicher. À peine j'arrive, je vois ma mère qui se baigne toute nue prête à plonger. J'étais énervé.

Je levai ma voix contre elle de mieux se tenir puis je m'installai au salon. Julia vint m'apporter un verre de jus naturel puis, s'en allant en me sortant la langue.

Ana arriva au salon en sous vêtements et prit place en face de moi. Elle manipula joyeusement son téléphone et prit des positions provocatrices. En colère, je lui dit :

_ prend place correctement

 _ ekié !

_ je suis devant toi, ça ne te gêne pas d'écarter tes jambes ainsi ? On ne s'assoit pas comme ça. 

_ tu es mon frère et je fais comme je veux. Ça ne doit pas te perturber.

 _ ne t'assis plus comme ça je dis.

_ sinon quoi ?    

Je me levai pour m'en aller, elle se leva brusquement et se plaça devant moi en me collant avec sa poitrine. Mon cœur se mit à battre fort.

Tout à coup, on entendit un cris lancé par ma mère. On courut voir ce qu'il n'allait pas. Elle avait une serviette autour de sa poitrine et elle était en larmes.

Je n'avais jamais vu ma mère ainsi. On la suppliait de parler. Elle fixa le téléphone en pleurant. Je le retirai de ses mains et là, j'entendis notre avocat annoncé la mort de notre père.

Il insistait en disant à maman d'être forte car sa famille ne tardera pas à débarquer à la maison, qu'elle devait nous informer le plutôt possible. Ma sœur ne pouvait plus supporter cet atmosphère.

C'est avec une blessure au cœur qu'il m'annonça de nouveau la disparition de notre cher père.    Ma mère et ma sœur étaient anéanties.

On attendait l'avocat. C'était le meilleur ami de papa. Il nous connaît depuis que nous sommes tout petits.

Maman et papa avaient une confiance aveugle en lui. Maître Oscar est un homme exemplaire, un deuxième père pour nous.      

Maman et ma sœur s'étaient enfermées dans leur chambre respective et moi, j'étais au salon à attendre Oscar lorsque je vois débarquer ma famille paternelle. Mes grands parents et mes deux tantes.

Je me levai pour les saluer. Ils étaient heureux de me voir. Grand mère et mes tantes se mirent à pleurer et à accuser ma mère d'avoir mangé papa dans la sorcellerie.

Connaissant maman, elle sortit en demandant des explications de ce bahut trèsen colère.

Grand mère et mes tantes l'attrapèrent par les cheveux en lui exigeant de leur rendre papa. C'était horrible ! Au lieu de s'unir pour que nous puissions parler tranquillement, elles se comportaient comme des sauvages.

Grand père était installé dans le fauteuil favorit de papa et ne bougeait pas le petit doigt. Il admirait la maison et caressait le fauteuil en cuire. Je lui demandai de m'aider à séparer la bagarre.

Il ne bougea pas, il me fit un geste de la main pour me demander de les laisser continuer. Oscar arriva et hurla

_ STOP ! 

_ toi tu es qui pour hurler ici ? Demanda grand père. 

_ je suis l'avocat de cette famille. Stéphane m'a toujours demandé de prendre soin d'elle si jamais il lui arrivait quelque chose. Il n'est même pas encore enterré, vous avez déjà envahi les lieux. N'avez pas vous honte ? Lorsqu'il était vivant, il vous a interdit d'y mettre pieds. 

_ tout ce qui est ici est pour mon fils. Les seules personnes qui doivent avoir tous les biens de mon fils sont ses enfants et nous. Le reste là peut aller se débrouiller ailleurs.

_ SORTEZ ! SORTEZ ! avais-je crié.


A suivre...

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Le malheur des uns fait le bonheur des autres. 

Taha Hassine