Ligne Rouge
Chapitre 20
La promesse...
Hadès et Arielle : frère et soeur ou amants ?
Puis il descend vers mes seins, les aspirant chacun dans sa bouche torride, taquinant doucement le mamelon jusqu’à ce qu’il palpite à son contact. Ses doigts tombent entre mes jambes et caressent mon clito, le frottant doucement, le ramenant à la vie. La moiteur entre mes jambes m’informe de quelque chose de nouveau. Je le veux. Au point d’en avoir mal. Quand son doigt pénètre en moi, je crie tandis qu’une vague de désir traverse mon âme.
Hadès : J’ai tellement envie d’être en toi, bébé.
Son faible murmure torturé me fait chuchoter :
Moi: Alors, qu’est-ce que tu attends ?
Je suis surprise lorsqu’il se penche vers la table de chevet et prend un préservatif dans le tiroir. Tandis qu’il le déroule rapidement sur sa bite, il grogne :
Hadès : C'est vrai que c'est plus agréable sans ça mais c'est mieux qu'on se protège à l'avenir.
Son geste de protection, pour mon bien, fait couler des larmes sur mon visage.
Un pouce puissant les efface et une voix rauque murmure :
Hadès : Tu veux que j’arrête, bébé ?
Moi: Non.
Je souris à travers mes larmes.
Moi: C’est la dernière chose que je veux.
Sa considération me laisse croire que les choses ont maintenant changé entre nous, car il n’y a pas pensé lorsqu’il m’a baisé à fond dans ma chambre la fois dernière.
Alors qu’il positionne sa bite contre mon entrée, je jure que je retiens ma respiration. Il grogne :
Hadès: Je veux la totalité de toi, Ary. Je veux vénérer chaque centimètre de ton corps, mais tu dois m’excuser, car le besoin d’être en toi met tout ça en attente.
Moi: Je suis d’accord, dis-je avec un doux soupir. Remplis-moi, Hadès, fais de moi ta femme dans tous les sens du terme. Je t’en supplie.
Avec un faible gémissement, il glisse en moi, et je crie lorsque sa grosse bite effleure mes parois lisses. Savoir qu’il est à l’intérieur de moi est bouleversant et me provoque des émotions qui me donnent de l’espoir. Son sifflement bas et son " Putain " me font sourire et alors qu’il s’enfonce plus profondément, mes jambes s’enroulent autour de lui et je crie :
Moi: C’est tellement bon.
C’est comme si mes mots libéraient la bête qui est en lui alors qu’il entre et sort fort. Il attrape ma nuque et la tient dans sa main pendant qu’il me baise comme il faut.
Alors, voilà ce que c’est que d’être désirée. D’être possédée et d’être, si j’ose dire, aimée. C’est indéniable, il fait naître de fortes émotions en moi et même si je n’ai jamais connu un homme avant lui, je sais qu'il est le meilleur, personne ne le vaut. Il rugit mon prénom et vénère mon corps, murmurant des mots doux à mes oreilles avant que des mots orduriers ne les remplacent. Il est comme un animal sauvage qui marque son territoire, et je ne doute pas du tout que ce soit le cas.
Je suis à lui, il est à moi.
Je l’ai su dès que je l’ai rencontré, même si cette idée me terrifiait au départ. Maintenant, ça m’excite au-delà de la raison et alors que je griffe son dos comme un animal sauvage, la sueur coule entre nos corps, nous faisant fusionner comme s’il s’agissait d’une colle éternelle.
Lorsqu'il libère sa semence, il lâche un cri d'extase et s'allonge sur le ventre juste après.
Hadès : Tu vas me rendre accro à cette allure.
Moi: C'est mon désir...je veux que tu te serves de mon corps à chaque fois afin qu'aucune femme ne puisse t'intéresser.
Hadès : T'inquiète pas, sur ce point ça ne risque pas d'arriver et pour te le prouver j'ai demandé à Cynthia de venir ce soir.
Je me redresse et le regarde d'un air hébété.
Moi: Pourquoi ?
Hadès : Je veux rompre avec elle !
Mon coeur s'affole, se remplit de joie et cogne fortement dans ma poitrine.
Moi: Merci !
Hadès : Je ferais tout pour toi, je t'en fais la promesse.
Je me penche et dépose des baisers le long de sa colonne vertébrale. Son corps frémit, il me regarde. Ses yeux sont pleins de passion, de désir pour moi.
Moi: Je crois que je vais finir par t'aimer !!
Il sourit et tend la main pour me tirer contre lui. J'éclate de rire, est-ce ça me bonheur ?
~ En soirée ~
#Hadès
Après ma partie de jambes en l'air avec ma soeur, j'ai pris un bain et je me suis couché. J'avais l'impression d'être vidé de toute mon énergie, j'ai dormi jusqu'au soir et c'est la sonnerie de mon portable qui m'a fait sursauter et sortir de mon sommeil.
J'ai vérifié rapidement avant de réaliser qu'il s'agissait de Cynthia. Elle était probablement déjà là, je me suis levée et j'ai porté un ensemble sportif avant de quitter ma chambre.
Lorsque j'ai traversé le couloir qui mène aux escaliers, je suis tombé sur ma sœur. Elle m'a fait un sourire et est passée comme si de rien n'était.
J'espérais que tout se passe bien, enfin qu'il n'y ait pas de problème et qu'elle accepte la rupture sans péter un câble.
Elle était installée à la véranda , je l'ai rejoint en essayant de rester serein.
Moi: Bonsoir Cynthia !
Elle m'a regardé et s'est levée ensuite pour m'embrasser mais j'ai tendu la boue froidement. Mon geste l'a étonné, elle a ouvert les yeux en signe de mécontentement.
Cynthia : Hadès, c'est quoi le problème maintenant ? Je ne comprends plus rien avec toi . C'est toi qui m'as dit de venir , maintenant tu me traites bizarrement.
Moi: Assieds-toi ! J'ai demandé que tu viennes car je voulais avoir une discussion sérieuse avec toi.
Cynthia : À quel sujet ? Ça concerne notre relation !? J'ai fait quelque chose de mal ?
Moi: Tu n'as rien fait, c'est moi le problème. La fois dernière tu as remarqué que mon sexe n'a pas répondu comme il fallait.
J'ai marqué une pause avant de poursuivre.
___ En fait, je ne suis plus attiré par toi ! Je préfère qu'on se sépare !
Son visage est devenu pâle, je savais que mes paroles allaient la briser mais c'était le mieux à faire. Je ne voulais plus de cette relation. Seule ma soeur occupait mon esprit et c'est uniquement avec elle que je me sentais bien.
