#le_prix_de_ma_reussite épisode 14

J'avais vraiment peur pour ce qui pouvait se passer. Malheureusement pour moi, il n'y avait pas moyen de convaincre André de ne pas aller au toilette. De plus, si je le faisais, j'aurais pu paraître suspect.

Qui oserait empêcher une personne de se mettre à l'aise?

Chaque pas qu'André effectuait vers la porte faisait battre mon cœur. Je me rappelle que lorsqu'il a franchi le seuil de la porte, je fermai les yeux pour ne pas voir la scène où il se faisait aspirer son énergie. Et pourtant ce ne fut pas le cas!

Miraculeusement, je ne sentis pas quelque chose aspirée lorsqu’André traversa la porte. Si mes souvenirs sont exacts, je crois avoir vu lorsque je jetai un coup d’œil, une lumière blanche d'une seconde l'éclairer comme s'il transfigurait.

Et au-dessus de lui, je crus avoir vu, mais je ne peux confirmer totalement, une sorte d'objet qui semblait ressembler à une croix.

Qu'est-ce que tout cela voulait signifier ? En tout cas, mon frère André avait de justesse échappé.

Évidemment, je ne comprenais pas comment il avait pu s’échapper, mais je ne suis pas resté figé sur ce cas car mon petit frère avait évité le pire.

C'est aujourd'hui avec beaucoup de recul que je comprends qu'il était protégé par une force divine contre les assauts maléfiques.

  Finalement une jeune fille par-là demanda à sortir pour prendre l’air, et cette dernière-là, fut bien aspirée par mon serpent.

La mission de mon serpent remplie, je le fis repartir et j'étais très content de moi. Tout finissait bien.

Pour le reste de la journée, tout se passa normalement. On y mit le cadavre de ma grande mère près de la petite morgue du village.  

Cette nuit-là, certains membres de la famille étaient arrivés. Ces oncles et tantes qui nous avaient abandonnés à notre sort à la mort de mes parents. Ils étaient venus pour leur mère décédée.

Si seulement, ils ne nous avaient pas abandonnés, rien de tout cela ne serait arrivé. J'avais de la rancœur envers eux à chaque fois qu'ils faisaient cette mine d'hypocrisie ou de faire semblant comme s'ils étaient très contents de nous revoir.

Par pure rancœur, j'avais décidé de les faire souffrir car j'avais désormais ce pouvoir-là.
Comme si les ancêtres du village étaient en colère, il y'avait une grande pluie cette nuit-là.

On pouvait entendre depuis notre case familiale devenue case de recueillement, des grondements de tonnerres et voir des éclairs lumineux qui accompagnaient le son de ces grondements.

Des traditions de chez nous veulent que les premières nuits où le mort/la morte venait à décéder, des jeunes membres de la famille ne devaient pas se retrouver à l'extérieur durant ces nuits car elles pouvaient rencontrer le défunt.

Et la légende veut que le mort pourrait prendre en captivité celui ou celle qui se saurait aventurer à l'extérieur et partir avec lui.

Était-ce une réalité ou juste un mythe de légendes pour faire peur ? Je ne saurais répondre à cela. Moi aussi j'ai grandi avec cette coutume.

En tout cas, j'allais utiliser cette tradition à mes propres fins. À un instant du soir, une de mes jeunes cousines connues sous le prénom de Marina, eut envie de se mettre à l'aise. E

t comme vous le savez déjà certainement, les toilettes étaient externes. Elle était une adolescente assez grasse et elle n'avait jusque-là jamais mis les pieds au village.

C'était une jeune fille qui n'a grandi que dans la ville. Ce n'était qu'à l'occasion du décès de notre grand-mère que ses parents, mes oncles ont décidé de lui faire venir aussi. 

Marina : je veux me mettre à l'aise.

Un oncle: Marina, il se fait tard, tu ne peux pas supporter jusqu'à demain ?

Marina: non non ! Je dois me mettre à l'aise je veux uriner. Je ne peux pas supporter jusqu'à demain. 

L'oncle : ah toi là! Hum les toilettes ici sont externes hein. Bon, tourne juste derrière la case il y'a les toilettes. 

Marina : merci beaucoup.

Samuel : tu as besoin qu'on t'accompagne ? Il fait noir dehors.

Marina: Tsuip... Pardon je n'ai pas besoin. J'ai l'habitude de sortir et de rentrer des boîtes de nuit à des heures plus tardives que ça. Donc ce n'est pas la peine. En plus c'est juste pour uriner.

L'oncle: c'est comme tu veux.  

Cette jeune Marina n'aurait jamais dû accepter sortir de cette nuit toute seule. Oh ces jeunes-là qui pensent souvent tout maîtriser au point de bafouer certaines vielles traditions du village.

La jeune citadine allait apprendre cela à ses dépens. Alors qu'elle était sortir pour uriner, j’invoquai également mon serpent pour qu'il aille lui rendre une petite visite.

Et quand je parle de visite, je ne parle d'une visite de courtoisie ou de pour la protéger. Non, je parle de la tourmenter.

Oui car je les détestais, ces oncles ou tantes tout comme leurs descendants. Ils nous avaient abandonnés à notre sort ma grande mère et moi, et aujourd'hui ils étaient là comme si de rien n'était. Je vous avais dit que j'allais utiliser la tradition à mes avantages.

Puisque cette jeune fille était sortie seule dans la nuit, elle allait recevoir de la visite. Je pouvais voir ce qui se passait là-bas car j'étais comme vous le savez, un homme spirituel malgré que mon corps physique semblait se reposer dans la case, en réalité mon esprit était à l'extérieur.

Et grâce à mon de mon serpent, je pris l'apparence de ma défunte grand-mère. Je ne me dis pas attendre pour que Marina me remarque.

Marina me remarqua et elle semblait se frotter les yeux comme si elle ne voyait pas très bien. Au fur et à mesure, le corps de sa grand-mère approchait vers elle ou devrais-je dire j'approchais masqué vers elle.

Imaginez-vous une jeune fille en train de faire ses besoins dans le noir et puis elle semble se mettre à voir le fantôme d'une revenante ! C'est ainsi que Marina cria de toutes ses forces tant la peur l'avait envahie.

Le cri d'alerte était si fort que cela réveilla tous ceux qui dormaient où se reposaient dans notre case familiale. Mais il était déjà tard pour elle, mon serpent avait eu le temps de la posséder.

Il allait détruire sa vie pour que je puisse manger et voler son étoile pour #le_prix_de_ma_reussite

À suivre

Auteur : les Chroniques d'Andy et Cy