Ligne Rouge
Sous l'emprise du désir...
Hadès et Arielle...
#Arielle
Je ne comprends pas la réaction de mon frère. Pourquoi agit t'il aussi étrangement ? Est-ce toujours par rapport aux propos de ce gars ?
Moi: C'est quoi ton problème au juste ?
Il me regarde dangereusement, je prends peur.
Hadès : Tu dois savoir une chose: Ce qu'on a vécu n'est pas à négliger. Je suis uniquement à toi et toi de même. Je ne veux plus que tu échanges avec un gars du collège !
Je tombe des nues.
Moi: T'es fou ou quoi ? Je n'ai pas le droit de me faire des amis ?
Hadès : Ohh que si, mes amis seront les tiens c'est tout !
Je trouve sa réponse saugrenue.
Moi: Pourquoi tu fais ça ?
...
#Hadès
Je l'observe de manière intense avant de lui répondre.
Moi: Parce que tu as besoin de moi et moi de même.
Elle me regarde avec étonnement pendant une fraction de seconde. À ma grande surprise, elle se penche en avant et touche doucement mes lèvres avec les siennes. Ça me prend de court.
Elle me regarde comme jamais Cynthia ne l'a fait auparavant. Je remarque dans ses yeux le désir ardent que je connais bien. Elle est aussi perdue que moi, et je suppose que c’est pour ça qu’elle m’attire autant.
Quand ses lèvres se pressent contre les miennes, je concentre tout mon esprit sur elle. Je me fige, réticent à faire quoi que ce soit qui pourrait perturber ce moment incroyable, et alors qu’elle glisse sa main dans ma chemise ouverte, elle murmure :
Arielle: Je n’ai jamais eu autant envie de faire l’amour que maintenant.
L’amour.
C'est si beau, j'ai tant envie d'y croire c'est pourquoi je m’en empare rapidement avant qu’il ne disparaisse dans le brouillard dense qui entoure mon âme.
Arielle: Est-ce que ça te choque ?
Elle murmure contre mes lèvres, et je ris doucement.
Moi: Un peu.
Arielle: Bien.
Son doux ricanement plonge au plus profond de mon cœur, et je me demande ce qu’elle va faire ensuite. Pour une raison quelconque, ça doit venir d’elle, car la dernière chose que je veux, c’est de faire fuir cette créature fragile. Elle me regarde dans les yeux en murmurant :
Arielle: Je n'ai jamais voulu te défier, ni te contrarier et je suis d'accord pour tout !
Je souris. Enfin je la reconnais.
...
#Arielle
Juste après, il tend la main et déboutonne la chemise que je portais et alors que le tissu glisse sur mon épaule, il murmure :
Hadès : Tu es si belle, Ary.
Mes tétons se dressent, ils ont déjà envie d’être touchés. Je le regarde avec une faim qui me fait un peu peur quand il se penche en arrière et enlève sa propre chemise, révélant le guerrier qui se cache derrière.
Je frissonne alors qu’il se lève et détache sa ceinture. Ses gestes font battre mon cœur un peu plus vite. Il doit sentir ma peur, car il murmure :
Hadès : Je ne te ferai pas de mal. Je ne ferai rien que tu ne veuilles pas que je fasse. Dis-moi stop à tout moment et je m’arrêterai, sans poser de questions. Tu comprends les règles, bébé ?
Je hoche la tête.
Lorsque sa bite se libère, je ne peux pas détourner le regard et, alors qu’il se tient devant moi, nu et si viril que je ne peux m’empêcher de baver sur lui, je tends la main et touche timidement sa bite dure.
Je lève les yeux, comme si j’avais besoin d’une permission, et je demande, le souffle coupé :
Moi: Je peux ?
Il touche le sommet de ma tête et acquiesce.
Hadès : Tout ça, c’est pour toi, bébé. C’est toi qui décides maintenant.
Pour une raison quelconque, ça me fait sourire. Depuis quand je mène la danse ? Alors que je baisse la tête, je presse mes lèvres contre le phallus palpitant et son sifflement sourd me donne toute la puissance dont j’ai besoin pour ouvrir la bouche et le faire glisser jusqu’au fond.
Alors que sa bite remplit ma bouche, je ferme les yeux et savoure son goût. Lisse, comme du velours et le plus délicieux des plaisirs. J’attrape ses couilles et les enroule autour de mes doigts, les massant doucement pour lui donner autant de plaisir que je peux lui en donner.
Il reste rigide devant moi et ça me réconforte, m’encourageant à être plus audacieuse et à sucer plus fort, le faisant entrer et sortir doucement de mes lèvres affamées.
J’aime la façon dont elle palpite dans ma bouche alors qu’il gémit et dit avec un soupir torturé :
Hadès : Continue et ce sera fini avant d’avoir commencé.
Ça me fait sourire contre la peau douce et tendue et, faisant fi de ses paroles, je poursuis mon plaisir. D’avant en arrière, en suçant, léchant et taquinant, je fais à mon frère jumeau la fellation de sa vie.
Alors que son sperme salé gicle dans ma gorge, j’aime chaque goutte délicieuse qui me pénètre parce qu’au moins une partie de lui est dans mon corps. Le fait qu’il jouisse si fort me dit que j’ai bien agi et ça me donne une certaine forme de satisfaction que je n’attendais pas vraiment.
Je me recule et passe mon doigt sur mes lèvres humides, l’enduisant de son jus avant de l’insérer dans ma bouche, le regardant tandis que j’aspire le résidu de mon doigt, ce qui le fait grogner :
Hadès : Bordel, peux-tu être encore plus parfaite ?
La façon dont ses yeux brillent de danger m’excite encore plus. Je sais que je l’ai poussé à bout et que tout ce qui va se passer maintenant est de ma faute. Lorsqu’il se penche et me pousse contre les draps de soie, je sais que mon souhait est sur le point de se réaliser.
Hadès : Je veux f…
Il s’interrompt un instant puis sourit.
Hadès : Faire l’amour avec toi, Ary. Est-ce que ça te convient ?
J’acquiesce timidement, adorant ce que ces mots me font ressentir. Tandis qu’il me regarde dans les yeux et dépose doucement de légers baisers sur mon front, descendant le long de mon visage jusqu’à rejoindre mes lèvres, c’est comme si j’étais au paradis.
C’est doux, sensuel et un parfait début. Je suis toutefois choquée de me rendre compte que je veux que ce soit le début de quelque chose, pas la fin.
Il aspire ma lèvre dans sa bouche et la mord doucement, ce qui me fait gémir et en redemander.