Littérature > Romance

La fille de ma mère

1 juin 2024 - 4 Minutes

Chapitre 3

Madison Beaufort 

La descente aux enfers 
La descente aux enfers 

#Madison

La soirée se poursuit normalement,  je passe un peu plus de temps avec Alexander et ces instants qu'il m'accorde me permettent d'apprendre à le connaître un peu mieux. Plus tard, après la coupure du gâteau, mon père tient un discours qui me touche énormément. Cet amour qu'il me porte inconditionnellement fait en sorte que je me sente toujours privilégiée.

Il profite pour me présenter à ses proches collaborateurs et certaines connaissances et pendant qu'on échange, mon regard ne cesse de fouiller mon crush dans la salle. Je ne l'apperçois nulle part du coup, j'ai l'impression qu'il soit déjà parti et ça me chagrine. Moi qui voulais l'accaparer jusqu'à la fin de la soirée.

Lorsque je parviens à avoir un moment de repis, je me dirige vers le jardin et observe les étoiles. La brise fraîche me rafraîchit. Je me sens mieux , au bout d'un moment, je sens froid et décide de retourner à l'intérieur mais au même instant l'ombre de mon ami se dessine près de moi. Il me rejoint et me tend un verre.

Oliver: Joyeux anniversaire mon amie de toujours !

Moi: Merci , tu es adorable quand tu veux.

Il sourit et je fais de même en retour.

Oliver: Alors ? La soirée était à ta convenance !?

Moi: C'était bien, je me suis bien amusée.

Oliver: J'ai vu ça ! Tu étais avec l'homme de tes rêves.

Son ton est sarcastique et ça m'irrite.

Moi: Écoute Oliver, tu ne peux pas paraître un peu moins lourd ? J'aime pas quand tu te comportes ainsi et tu le sais bien.

Oliver : Désolé.

Moi: Pas grave ! Je m'en vais.

Je termine mon verre et lui tend cela. La seconde d'après, je décide de poursuivre mon chemin. Il fait de même et lorsque nous pénétrons par la porte du jardin, je me sens étrange. J'ai du mal à tenir et mon corps chancelle.

Moi: Qu'est-ce qui m'arrive ?

Ma vision devient floue , je me sens étourdie.

Oliver: Tout va bien ?

Moi: Pas vraiment, aide-moi s'il-te-plaît.

Oliver: D'accord.

Il m'aide à rejoindre ma chambre à l'étage et m'allonge sur le lit.

Moi: Merci !

Oliver: De rien , tu dois être fatiguée. Faudrait te reposer.

Je souris quand il se penche et rapproche son visage du mien. Tout a coup, je le trouve charmant. Irrésistible mais quand j'essaie de rapprocher davantage nos visages, il recule.

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Oliver: Ne fais pas ça s'il-te-plaît.

Moi: Quoi donc ?!

À cet instant précis, je ressens un désir pour lui jamais éprouvé auparavant.

Moi: Embrasse-moi !

Oliver: Qu'est-ce qui t'arrive au juste ?!

Il s'offusque et sa réaction me blesse.

Moi: Tu n'as pas envie de m'embrasser c'est ça ? Je suis si indésirable comme femme ?

Oliver: Ce n'est pas ça, tu n'es pas dans ton état normal et je ne veux pas profiter de toi.

Moi: Qu'est-ce que tu racontes ? C'est moi qui te le demande. Fais-le pour moi.

Oliver : Et Alexander ? Tu ne l'aimes plus ?

Moi: Alexander ?

Je prononce ce prénom d'un air confus.

Oliver: Oui, Alexander. Ton fantasme, ton

...

Je l'interrompt en déposant un baiser sur ses lèvres. Il se raidit mais quelques instants après, son corps réagit aux mouvements de mes lèvres.

Moi: Fais-moi l'amour ....

Il s'arrête et croise mon regard.

Oliver: Est-ce réellement ce que tu veux ?

Moi: Oui ! Fais-moi l'amour s'il-te-plaît.

Cette fois-ci sans attendre quelque chose, il s'exécute et je me perds dans ses caresses et baisers. Mon corps a soif de ses lèvres et ma peau frémit à chaque contact. Je gémis , oublie tout, mon nom, ma famille mais le plus important, Alexander McQueen. Quand il prend possession de mon corps, je crie de douleur mais ce que je ressens juste après est extraordinaire.

Il me chevauche comme un sauvage. Le plaisir réduit la douleur, je pleure, cris, le supplie de ne pas me lâcher , de ne pas s'arrêter et il agit exactement comme je l'espère. Lorsque je me rends compte que mon plaisir atteint son paroxysme, je ressens des milliers de spasmes le long du corps et lâche un cri non étouffé qui me laisse croire que je suis à deux doigts d'exploser tant les sensations que j'éprouve à ce moment précis dépassent l'extase.

Le lendemain matin.

Les rayons de soleil qui s'infiltrent dans ma chambre à travers la fenêtre me sortent de mon sommeil. Je m'étire et ressens les courbatures le long du corps comme si un train m'est passée dessus. Quand je me retourne pour essayer de me lever, je tombe sur ...

Moi: Oliver ?

La stupeur me pousse à laisser échapper un cri atroce, de douleur, d'incompréhension et de rage. Il se réveille la seconde d'après et nos regards se croisent.

Moi: Qu'est-ce que tu fous dans mon lit ?

Il plisse les yeux mais ne me répond pas , son attitude m'agace.

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