MA BELLE FAMILLE- CHAP 5
Ma belle famille

Louise venait prendre ses affaires peu à peu. Elle avait tendance à me lancer les regards du genre "tu as gagné nor?". Mais je ne la calculais pas.
Voilà qu'un jour je reste à la maison elle vient me trouver avec les enfants. Elle tend un paquet de beignets à kessy.
LOUISE: tiens je vous ai gardé.
KESSY: (elle me regarde et regarde louise. Je soulève les sourcils et kessy prend le paquet ) Merci la grand mère de Joseph.
Puis louise entre dans la chambre.
Non mais attendez... pause!
Depuis quand louise garde des choses à mes enfants? 🙄😳
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C'était du jamais vu, donc très intriguant. Si elle n'avait pas pu me donner quelques graines de maïs pour faire ne serait-ce que la bouilli de l'enfant, ce n'est pas les beignets qu'elle avait donné avec joie au coeur. Kessy m'avait remit ce paquet et je le mettais à côté de moi. Je n'avait pas confiance. Je ne comptais pas laisser mes enfants consommer ces beignets. Qui sait si ce ne serait pas du poison?
Je sors de mes pensées grâce à l'arrivée brusque de louise. Elle avait emballé ses choses dans un large foulard et est venue déposée près de moi en bavardannt.
LOUISE: Je dis hein hermine... Où est mon sac qui était ici?
MOI: Humm Quel sac?
LOUISE: quel sac comment? Je te demande mon sac que j'ai laissé ici la nuit dernière! Je vais mettre mes affaires où?
MOI: ma'a louise si tu dis simplement que "stp hermine donne moi un de tes sac je mets mes affaires dedans", ça va te faire quoi?
LOUISE: hey ferme ça! ça va me faire quoikou! Donc tu ne peux pas voir comme ça tu prends un sac tu me donnes sans que je ne parle? Niè Niè Niè Niè Niè
MOI: mama louise, je sais que chaque fois tu me pince pour que je te parles mal. Mais crois moi, jamais! à grand jamais je ne te manquerais de respect. Même si c'est difficile pour toi de t'humulier une seule seconde, je ne cesserais de te montrer le bon exemple.
Je me tournais à ces mots et lui donnais un sac où elle pourrait mettre ses choses à l'intérieur.
LOUISE: depuis tu es là tu fais le bruit. Tu ne pouvais pas prendre comme ça depuis et me donner sans ouvrir ta bouche. Tsuip. C'est comme ça que tu pars monter l'enfant contre moi jusqu'à ce qu'elle croit que je ne sui pas sa grand mère.
MOI: Elle voit tout. Elle comprend tout. Je n'ai pas besoin de lui dire que tu ne l'aimes pas. Elle n'interprête que ce qu'elle voit. C'est le début des conséquences...
Je venais à peine de finir ma phrase que louise m'avait donner une moyenne gifle devant kessy.
MOI: Merci. Si c'et ta façon à toi de me prouver ton amour, si depuis tu attendais ce moment pour pouvoir toucher ma joue si tendre, alors soit satisfaite! Mais si tu crois que c'est pour me faire du mal, alors là tu as tapé poteau. Ca ne ressemble pas à ce que tu m'as fais vivre, au contraire, ce n'est qu'une caresse. Mais crois moi, un jour tu recolteras toutes ces mauvaises graines que tu sème avec tant de soin. Ce jour viendras, où tu auras honte de me voir en face, parceque je serais devenue une femme dont tu ne t'imaginais pas. Mama louise, une fois de plus je te le repète, je ne te manquerais jamais de respect, non seulement parceque tu es la mère de manu, mais tu pourrais aussi l'être pour moi. snif... Je laisse Dieu trouver la meilleure puinition pour toi.
Elle n'avait plus trouver quoi dire. Tout ce qu'elle avait pu articuler était "tsuip", et s'en était allée. j'avais jetté , après son départ, ces beignets dans le trou des toilettes. J'avais comme un présseniment que ce geste était masqué.Il était inadmissible que je prenne (son présent) comme le bienvenue, car elle même refusait la nourriture que je lui proposais. Elle avait ramassée ses affaires petit à petit jusqu'à ce que ça finisse.
Le grand frère de manu avait achété une maison à leur mère, à toungang village. Louise avait décidé de ne plus m'adresser la parole. Mais moi, à chaque fois que je la voyais, je ne manquais de la saluer. Je m'en fous, qu'elle dise que je force la parole, C'est justement parceque je ne m'en voulais point. Mon coeur était en paix, et le sien sûrement troublé. Elle avait fini par me répondre lorque je la saluait, et notre conversation s'arrêtait là. Sa fille dorothé ne me parlait plus aussi. Ni à moi, ni à son frère. Chez elle je n'insistait pas, j'avais lavé les mains sur elle.
Ce silence dura pendant neuf bonnes années. Nous sommes placé exactement en 2011. Je m'étais installé à yaoudé, 7ans plus tôt (2005). Je vivais avec manu et on avait fait un garçon. Il avait 3ans déjà.Ma belle mère s'était elle aussi retrouvée à yaoundé, pour je ne sais quelle raison. A entendre ma'a monique, elle disait que ma'a louise se plaignait de la maison qu'elle avait à Bafoussam, avec comme alibi "Les enfants du stade près de ma maison me dérangent". PfffffffffElle vivait donc à école de police, chez la mère de joseph. De temps en temps, je préparais pour la rendre visite avec. Elle mangeait. Elle avait tellement vielli. Il arrivait des fois qu'elle se plaigne lorsque je dure sans la rendre visite.
LOUISE: tu m'as abandonné.
MOI: Non ma'a, comment ça?
LOUISE: ça fait trois semaines tu n'es plus passé ici...
MOI: 2, ça fait deux semaines.
LOUISE: et tu crois que c'est petit? Pour ton mari même je ne parle plus. J'ai arrêté de compter. Il ne m'appel pas, il ne me rend pas visite, rien rien.
MOI: pardonne le stp, si je viens c'est pour nous deux.
LOUISE: hummm ok ooh. Les enfants vont bien?
C'était la première fdois dans l'histoire que je l'appel "mama" et qu'elle me reponde chaleureusement. Car à Bafoussam, elle n'acceptait pas. Elle m'avait passée une raclée une fois lorsque j'avais prononcé ce mot. Mais aujourd'hui... wow quel changement! Elle même venait des fois chez moi pour rendre visite. Les enfants restaient indifférents et la saluait juste par que faire.
MOI: Kessy tu vas où? Vient saluer ta grand mère!
KESSY: hum la grand mère de qui?
MOI: hé! ne dis plus ça! c'est ta grand mère. Tu vas aller la saluer et sans plier ta face.
KESSY: c'est la grand mère de Joseph. Elle n'a qu'à aller chez eux le saluer.
C'était comme ça à chaque fois, kessy ne l'aimait pas du tout. Elle connaissait mon histoire. Quand elle la saluait même elle sortait de la maison pour ne pas être en compagnie de louise.
Louise me racontait comment dorothé l'avait boxé à l'oeil. C'était un jour,après avoir été chassé de ma maison. Elle était avec sa fille dorothé et la crise de cette dernière repris. C'est alors que dorothé l'avait terriblement tabassé sans louper son oeil droit.
LOUISE: jusque là, même si ça a déjà duré; le mal vient ça part. Parfois ça cogne fort et je vois comme si c'était l'éclair.
MOI: comment ça?
LOUISE: C'est comme si je voyais une forte lumière, et ça me fais mal
MOI: genre comme les étoiles?
C'est pas comme si j'avais pitié d'elle. C'est pas comme si j'en avais trop à faire de son histoire lamentable. Je l'écoutais parler avec faiblesse, et je savais que mon Dieu n'avait pas dormir. Oui, c'était la vengeance de Dieu. Autre fois lorsque cette dorothé me tapait, louise la supportait. Et comme on le dit si bien, l'on ne recolte que ce qu'on sème.
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J'avais abandonné la coiffure, car grâce à mes économies, je pouvais enfin réaliser mes rêves. Etre infirmière était mon souhait, depuis que j'avais laissé l'école. Alors j'avais dejà fais la formation et j'avais obtenu un travail dans un petit centre de santé. Ce n'était pas dans ce cadre que j'aspirais travailler. Mais il me fallait commencer làbas en cherchant mieux. Manu quand à lui travaillait toujours en tant que mécanicien des engins lourds. Nous vivions dans une chambre un salon. Manu avait mit en location notre maison de bafoussam, ce qui nous permettais de mieux gérer les factures de Yaoundé. Encore que la vie ici coutait chère.
(Et si je vous racontait ce qu'était devenue les certains enfants de LOUISE!?)
🌳ALINE vivait à douala, toute étant mariée. Son mauvais comportement l'avait suivie jusqu'à son foyer. Elle était toute aussi pareuseuse que lorsqu'elle était petite. Elle était tout le temps entrain de faire les problèmes à son mari lorsqu'il lui refusait telle ou telle chose, ce qui la metait hors d'elle. Un jour, son mari appela ma'a louise pour lui dire que aline est folle.
LOUISE: hein? Ma fille? Aline?
LUI: wèèèè pardon vient chercher ta fille. Depuis 3 jours elle a commencé sa folie.
Louise ayant peur que ce ne soit comme la crise de dorothé, se précippitait pour voyager. A son arrivé, ce n'était pas du tout ce que son mari lui avait raconté. Enfait, Aline avait eu les problèmes avec son mari et elle s'était mise à tout casser. Ce n'était pas le première fois. Elle avait envoyer son enfant à yaoundé chez sa grande soeur judite, pour mieux régler ce prolème de couple. Dans sa brutalité elle pouvait blesser l'enfant. Aline réclamait le mariage, elle ne voulait pas d'un autre enfant avant d'être marié. Ils n'ont jamais pu trouver un terranin d'entente jusqu'à ce qu'elle est quitée de la maison. Elle voulait plus que la dote. mais comme son homme n'était pas encrore prêt elle s'est séparée de lui.Elle se retrouvait entrain de louer dans une petite chambre. Pour passer ses journée, elle braisait le poisson d'une femme, cette dernière lui payait journalièrement.
🌳JUDITE avait accouchée la petite soeur de joseph. Elle vivait avec un homme dont on qualifierait de gigolo. C'est elle qui payait le loyer, l'électricité, l'eau. Même la ration il donnait à peine, 2 jours sur 7. Elle a voyagée un jour sans dire à son homme et à son retour il s'est énervé.
LUI: comment tu voyage sans me dire? 🙄
ELLE: ...😒😒
LUI: je te parle non? 😠
ELLE: je vais te dire que tu me sers à quoi? (sur un haut ton) 🙄🙄
Il s'est levé énervé et l'a frappé. Elle le chassa à l'instant de sa maison.
ELLE: un vaut rien comme ça! gigolo. snif... sors de ma maison!😭😭
LUI: mouf sauvage tu n'es qu'une stuipide fille qui accepte héberger un homme chez elle. Sale salope.
ELLE: tu ne verras plus jamais tes enfants!
LUI: il reste a savoir si ils sont les premiers. Tu n'imagines pas les grands et petits frères qu'ils ont.
Elle s'était fais avoir par lui. Ce n'était pas le premier homme qu'elle héberge. Elle élévait ses enfants toute seule. J'avais entendu d'aucun dire que c'est de sa faute. Moi de même je suis d'accord. Car judite est une femme avec une grande bouche.
Vous vous demandez sûrement et dorothé ?? Sachez que cette sorcellerie qu'elle pratiquait envers moi n'était pas arrivée à sa fin. Dorothé me détestait au plus au point sans que je ne sache pourquoi. Elle était revenue sur yaoundé et on ne se parlait toujours pas. On passait comme les chiens et chats lorsqu'on se crosait en route. J'étais surprise de savoir qu'elle avait retrouvé la route de ma maison jusqu'à arriver menancer mes enfants en mon absence et celui de Manu.
#PDV_KESSY
Mama nous parlait des fois de son passé. j'avais déjà 13ans et je m'étais tiré des conclusions par rapport à la famille de mon père. Je n'étais point attaché à eux, encore moins à ma grand mère louise et ma tante dorothé. Cette dernière d'ailleurs me faisait si peur. Entre ce que mama m'a raconté et ce que j'ai eu à voir de mes propre yeux, j'avais mal. je faisais très attention et essayais de protéger mes frères. Mama nous avait dit de ne montrer notre maison à aucune de nos tantes paternelles, ce qu'ont fit. Mais malheureusement on avait été surppris un jour de la fameuse visite.
J'étais au salon avec lara et junior. On visionnait et quelqu'un a cogné à la porte.
MOI: c'est qui?
Personne n'a repondu et la personne tira directement le rideau.
LARA: c'est tata dorothé.
MOI: qui lui a montré la maison?
LARA: ce n'est pas moi ooh.
DOROTHE: les enfants ci vous bavardez quoi? Je viens vous ne me saluez même pas?
LARA,JUNIOR ET MOI: bonsoir ta'a dorothé.
DOROTHE: comment vous allez? mama est là?
MOI: non.
Quand elle a demandé si mama était là, cela m'a semblé bizarre. Elle le demandait comme si elle voulait nous faire du mal, comme si elle s'assurait qu'il n'y ait vraiment personne. Tout le monde était tranquille. Elle nous regardait à tour de rôle. Junior avait peur et il est venu entre mes cuisse.
DOROTHE: Il y'a quoi? Pourquoi il va se chacher dans tes fesses? 😒 Junior vient me saluer!
MOI: il y'a rien.
Elle m'a remit 100 FCFA disant que j'aille acheter les biscuits. J'allais le faire et junior me suivit. Je n'imagine pas la peur que ressentait lara. Je suis revenue et j'ai posé les biscuits dans l'armoire.
DOROTHE: ekieu! c'est comment?
MOI: quoi?
DOROTHE: vous ne mangez pas les biscuits là?🙄
LARA: on va le faire quand mama va rentrer. 😟
DOROTHE: mouf mama de ta mère!? Mangez ça vite.😠😠
JUNIOR: tata ye veux pas.😥😥
DOROTHE: TU NE VEUX PAS QUOI? NE FAIS PAS JE VOUS TAPE ICI HEIN (lui donnant une petite tapette à la joue)
Elle portait par la suite une petite chaise juste proche d'elle et menaçait de battre lara avec.
MOI: (l'empêchant) Ca va ça va. On va manger.
On avait aucun plaisir à les manger. Elle nous avait agressé
Lara est sortir disant qu'elle va uriner et junior aussi. Mais s'était le plan. Je savais que lara voulait fuir de la maison. Elle ne supportait pas les menaces. 5 min plus tard elle ne revient pas. Je me retrouvais seule avec dorothé. Elle me regardait et moi je faisait pareil, et ce très méchament.
MOI: ta'a dorothé, je veux sortir.
ELLE: pourquoi?
MOI: il faut que j'aille chercher lara.
ELLE: elle est perdue? elle a dit qu'elle allait pisser non?
MOI: oui, elle se perd souvent.
C'était un moyen pour moi de la chasser. Elle est sorti et je fermais la porte pour aller retrouver lara chez la voisine.
J'aimais les biscuits parle G comme pas possible. Mais cette satanique de tante m'avait fais oublier son goût. Pas seulement du biscuit, mais aussi le goût de ces autres choses qui autre fois m'ont plu.
Seule la suite vous dira👌