MA BELLE FAMILLE-CHAP 3
Ma belle famille

Une semaine plus tard, ma mère était venue me rendre visite. Elle venait passer la journée avec moi puis rentrait. Elle ne voulair pas dormir car ma'a louise y était.
MOI : ma'a dors même juste cette nuit non? Ça va faire quoi?
MAMA: non non, je ne peux pas
MOI : et pourquoi ?
MAMA: déjà je dois m'occupe de tes petits frères.. et en plus je ne peux pas dormir chez toi en même temps que ta belle mère. Donc désolé.
MOI: or! J'aurais aimé passer encore une nuit avec toi.
MAMA: ma maison est ouverte. Tu peux venir un weekend avec les enfants.. moi même ça me plairait bien
MOI: d'accord mama.
Un jour, elle n'eu pas le temps de venir et envoyait ma petite soeur indrid. Même si elle venait avec un petit truc à manger, cela n'empêchait qu'avant 11h on ne savait ce qu'on allait manger à midi. Alors on avait faim et il n'y avait rien à manger. Ma'a louise était partir sans préparer et les aline étaient à l'école.
INDRID: tata? Tu dis qu'il y'a rien à manger ici?
MOI: oui, toi même tu ne vois pas?
INDRID: voici le maïs et le haricot que j'ai trouvé dans le sceau transparent ci
MOI: ma mère, s'il te plaît dépose ça net où tu as pris.
INDRID: comment ça? et pourquoi? C'est la nourriture non?
MOI: je n'ai pas dit le contraire!
INDRID: voilà, repose toi, je vais faire le corn tchap avec...
MOI: Nooon!
En disant non qu'elle avait déjà trempée le harirot.
INDRID: trop tard. Pourquoi tu voulais me retenir? tu n'as plus faim?
MOI: c'est le maïs de ma'a louise et je t'assure que j'aurais les problèmes avec elle.
INDRID: eukieu! tu auras les problèmes que tu as pris ça pour jetter? Ce n'ai pas pour nourrir ses petits enfants? Tsuip qu'elle n'embrouille pas les gens didonc.
MOI : hum
Elle avait préparée et nous avons mangé, gardant de ce fait pour les aline et ma'a louise. Mouillé c'est mouillé, pas de mouillé sec; alors je m'étais apprêtée à recevoir le bavardage sur ma tête.
______
Toute la famille de manu voulait vivre chez lui, par contre personne ne tâchait d'en prendre soin.Je m'était levée un matin, il était 09h déjà et personne n'avait songé à prendre ne serait-ce que le balai pour passer au sol. Tout le monde à la maison s'était déjà reveillé pourtant. Louise avait fait à manger et je voyais tout le monde manger, sauf kessy. Quand elle me vit elle courru vers moi.
MOI: mon bébé pourquoi tu ne manges pas?
KESSY: yeu veux pas ☹️
MOI: pourquoi tu ne veux pas? prends ce que grand mère te donnes.
KESSY: c'est la grand mère de joseph 😒
MOI : non, c'est ta grand mère aussi..
KESSY: non 😭 (elle se mit à pleurer dans m'arrêtant les jambes)
Elle n'avait que 3ans , vous pouvez savoir comment elle parlait. Elle avait commencée à dire que c'est la grand mère de joseph et non la sienne. J'avais peur qu'un membre de la famille ne comprenne, car c'est sûr, on dira que c'est moi qui lui apprends ce genre de chose. Alors je la calmait et pris le balai , je me courbais, ressentant une atroce douleur au niveau de ma blessure. Je n'étais pas encore guéri. Pendant que je suis entrain de balayer, Louise me regarde et dit:
LOUISE: tu balais quoi qui n'est pas salle?
MOI: il y'a la poussière.
LOUISE: tu veux montrer que tu es plus propre que qui?
Dites moi un peu, vous croyez que je devrais continuer de lui repondre à cette allure? Je fini de balayer et donnait à manger à kessy.
LOUISE: comme ce que moi j'ai donné était le poison là. Tu as demandé à l'enfant de ne pas prendre ce que je lui donnes, ce que sa grand mère donne. hum
MOI: je ne lui ai jamais dis ça.
LOUISE: est-ce que c'est qu'on m'a seulement dit? Je dis ce que je vois.
MOI: tu as donc mal vu, je ne peux pas l'empêcher d'aller vers sa grand mère.
LOUISE: pourvu que ça dure.
MOI: ...
Quand ma deuxième fille lara, eu 6mois de naissance, Manu décidait d'aller en ville.
MOI: manu tu vas aller en ville me laissant ici avec les enfants?
MANU: je vais chercher l'argent en ville chérie, je reviendrais de temps en temps vous rendre visite.
MOI: nous rendre visite seulement? Ce n'était pas mieux qu'on y va ensemble?
MANU: et avec quel argent? Toi même tu sais que c'est difficile pour nous ici.
MOI: d'accord chéri, revient nous vite svp. Reviens nous chercher.
Lorsque j'insistais sur le "revient nous chercher", je pleurais intérieurement notre sors inconsciemment.
Manu s'en était allé, laissant ainsi ses enfants et moi, en companie de sa mère et ses soeurs.
Il ne savait pas ce qu'elle me faisait vivre, car en sa présence, louise jouait les hypocrites. J'étais seule contre tout le monde, alors je ne savais s'il allait me croire sur parole ou pas. Du coup il fallait les preuves avant de m'aventurier dans les plaintes. Etant à Yaoundé, manu m'appelais de temps en temps et m'envoyait l'argent des enfants.
3 mois plus tard, il revenait à bafoussam, car son père ne voulait pas qu'il nous laisse seuls. Il demandait à manu de me trouver quelque chose à faire pour m'occuper des enfants. Alors il avait remis 100 mil francs à manu pour qu'il trouve de quoi m'occuper avec.
MANU: lara est déjà grande, tu peux sortir et travailler non?
MOI: biensûr que je peux. Je voulais déjà t'en parler.
MANU: et qu'est ce que tu veux faire?
MOI: j'avais commencée une formation en informatique. C'est mieux que je continue non?
MANU: non non, ça serait lent.
MOI: comment ça?
MANU: c'est mieux que tu trouve quelque chose où tu vas directement travailler et gagner de l'argent. Faire une formation serait perdre le temps. Tu vas nourir les enfants avec quoi?
MOI: d'accord, la coiffure.
MANU: voilà, c'est même à ça que je pensais. Trouve un endroit où on va ouvrir ton salon et tu me dis, j'achète tout ce qu'il faut.
MOI: d'accord
C'est ainsi que je trouvais un emplacement libre, juste après l'ancien salon où je travaillais. J'allais au marché avec manu et il m'achetait tout les ustensiles de coiffure possible.
Je n'avais pas appris la coiffure. Je dirais que c'était un don de Dieu. Plus tard, je faisais des arachides grillés et les caramels pour vendre dans mon salon. Même si la vie ne m'éttait pas facile, je ne laissais pas cet aspect se ressentir sur mes enfants. Elles ne souffraient de rien, toujours propre et bien nourris. Même s'il arrivait des fois que je manque quoi mettre sous ma dent, je prenais ça comme un sacrifice pour mes deux anges.
Ma maison était devenue calme depuis un certains temps. Ce tempérament me plaisait bien. Je ne gérais personne, et personne ne me gérait. La sorcellerie de ma'a louise s'était estomper. Je preparais, donnais sa part mais elle refusais des fois, et mangeais quand la famine la touchait.
Seulement, elle avait partager cette sorcellerie à chacun de ses enfants à ce qu'il paraît.
Une tante à emmanuel avait amenée Dorothé, car elle était malade. Les deux premiers jours, tout allait pour le mieux avec elle. Je me souviens, on était allé au marché ensemble et on avait fait pleins d'achats, acheté de la nourriture, les vêtements des enfants, et des draps tous neufs... Tout allait bien jusquà vint cette nuit là. Une nuit dont je ne pourait jamais oublié.
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Dorothé était allé au salon et porter mes arachides salé que je devais attacher pour vendre, et les verser dans le mortier. Elle a sucé la canne et jettait les peaux à l'intérieur de ce mortier, puis pilait, mélangeant ainsi les arachides et ces peaux de canne à sucre. Elle est allée dans ma chambre, ramasser tous mes habits avec ceux des enfants, prendre toutes mes nappes sur les chaises, j'avais tricotté ces nappes avec le fil nilon et elle a jetté au feu. Elle n'avait pas omis de prendre ces draps tous beaux tous neufs que nous avions eu à acheter ensemble ; c'est d'ailleurs elle qui les avait choisi. Elle s'était enfermée dans la maison et les a rendus tous en cendre. J'étais dehors avec la tante. On a juste vu comment la fumée sortait et on s'est mis à crier.
--- au secours! au secours! venez nous sauver.
Elle avait bloqué la porte par dedans. Les voisins sont venus, suivant notre alerte. Un d'entre eux cognait la porte avec la hache puis ça s'est ouverte. On l'a trouvée dedans avec pleines de rage, elle faisait la force, et tentait d'ouvrir le gaz. C'est claire que son objectif était de brûler toute la maison. Les pères du quartier l'on arrêter pour qu'elle se calme, ça n'avait pas été facile, car elle était tellement agitée. On a dû attacher ses membres, et le lendemain sa tante allait chez un marabout avec elle.
Je n'étais pas au bout de mes surprises avec ces cartouches que me montrait cette sacrée famille ! 😦😦
A suivre...
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