Une vie de star - Chapitre 2
Écrire est un art
Les opportunités
--- Que se passe-t-il ici ?
--- Désolé Monsieur, je voulais mettre un peu d'ambiance.
--- Et c'est dans mon chantier que tu fais ça ? Tu te crois au concert ?
--- Monsieur, excusez-moi. Je n'ai pas pu m'en empêcher.
--- Tu as eu la chance que tu chantes bien. Maintenant retournez au boulot.
Tous étaient retournés à leur poste.
Vers 16h, Jimi était sur le chemin du retour lorsqu'il ressentit encore cette présence. Il se retournait mais ne voyait personne, cela lui était arrivé jusqu'à ce qu'il arrive chez lui.
--- Ah Doudou tu es là.
--- Mum, tu as mangé ?
--- Oui et j'ai gardé ton plat.
--- Non mais il fallait tout manger. Tu n'es pas en santé, tu dois prendre des forces.
--- Mon fils, je ne peux pas manger en sachant que tu n'as rien mis dans ton ventre.
--- J'ai mangé.
--- Regarde comment il ment. Je te connais mieux que personne, va prendre ton plat, tu t'affaisses ici et tu manges.
--- A vos ordres chef !!
Il avait porté son plat et mis au sol pour déguster son repas. Sa mère le regardait avec les larmes aux yeux. Lorsqu'il remarqua cela, il s'arrêta de manger et lui avait dit :
--- Je déteste te voir pleurer.
--- J'ai mal de te voir ainsi. À ton âge, tu fais les chantiers, tu payes ta propre scolarité, même mes médicaments. Tu n'as rien fait pour mériter tout ça.
--- Ça ira Mum. Sourire alors.
--- Wouai l'enfant ci, je souris pour rien ?
--- Je vais chanter pour toi.
Jimi s'était mis à chanter le titre de Kerozen- maman. Cette dernière avait coulé les larmes en prenant son Doudou dans ses bras, comme elle connaissait aussi cette musique, elle l'accompagna dans le chant. Ce moment entre mère et fils était magique, ils avaient chanté toute la nuit jusqu'à ce qu'ils s'endorment au salon.
Le lendemain, il avait déposé une somme de 3.000f sur la table avant de partir puis il se rendit au lycée pour étudier avec ses amis, camarades et professeurs vue que l'examen approchait à grands pas.
--- Ho ! Ce n'est pas parce qu'il y'a plus école que vous allez venir avec les cheveux des morts, les faux cils et les ongles de la poule dans ma classe coma !!
--- Haha aie monsieur, moi-même je wanda. Regardez alors Chloé on dirait un zombie.
--- Tes noyaux répliqua Chloé.
--- Tes fesses.
--- Mouff !
--- Vos noueux vous deux chougne ! TAISEZ-VOUS ! Ouvrez vos livres à la page 40 exercice 2, 3, 4 et 5. Qui est volontaire pour commencer la correction ?
--- Monsieur j'y vais.
--- Vas-y Édouard.
--- Et le reste, fermez vos bidets là.
Edouard s'était rendu au tableau mais il n'arrêtait pas de s'embrouiller ce qui énervant le professeur qui le regardait avec de gros yeux.
--- Qui peut faire ces exercices ? Demanda le professeur
--- Je vais essayer lança Anita.
--- Édouard quitte de là. Tu connais seulement insulter les enfants des gens.
--- Wouarr Prof.
--- Hé ! Hé Lou ! Ma fille prend la craie.
Pendant que les élèves se débattaient sur leur bouillon, Anita au tableau, Jimi avait déjà terminé ses exercices. Il rédigeait ses textes, le professeur ayant remarqué qu'il hochait la tête et chantait, se dirigea lentement vers lui.
--- Donc pendant qu'on se bat à vous aider pour la préparation de votre examen, le bon monsieur chante lui.
--- Monsieur, j'ai déjà terminé.
--- C'est où ?
--- Tenez.
Il regarda les résultats et était éblouit par sa façon de représenter ses réponses. Il avait aussi demandé son cahier de chant pour voir ce qu'il écrivait.
--- Mais tu es bon hein ! Ho ! Blanche neige depuis que tu as trouvé le premier exercice tu es calé comme Daphné hein s’adressa à Anita.
--- Monsieur c'est dur.
--- Verse l'eau dessus ça sera moins dure. Viens donnez la craie à Jimi et merci tu t'es bien débrouillée au moins tu n'es pas comme Édouard.
--- War Monsieur vous êtes encore sur moi ?
--- hé ! Tu es une femme pour que je reste sur toi ?
Jimi était allé au tableau pour résoudre tous les exercices et avait expliqué sa méthode à ses camarades. Le professeur lui avait demandé de passer dans la salle des professeurs à la sortie.
Ils leur restaient le cours de chimie.
Après avoir terminé aux environs de 14h, il était voit son professeur comme il lui avait demandé. Ils s'étaient mis à causer et son professeur lui avait fait une proposition.
--- Monsieur, je vais y réfléchir et je vous donnerai ma réponse demain.
--- J'attendrai. Tu as un talent en or que tu ne dois pas négliger.
--- Merci Monsieur. Bon il faut que j'y aille.
Jimi était allé rejoindre ses amis Éric et Anita qui s'impatientaient qu'il les raconte son entretien avec leur professeur.
--- Vas-y.
--- Il veut que je chante dans le cabaret de son ami.
--- Waouh ! C'est une belle offre. Ils vont te payer ?
--- Bien-sûr mais c'est si j'accepte, on parlera de mon programme et de la somme.
--- Je vois et pour l'homme d'hier, qu'as-tu décidé ?
--- Je ne vais pas le contacter. Je ne le sens pas.
--- Pareil pour moi.--- Vous parlez de quel homme ?
--- Lorsque tu nous as laissé hier, un homme nous a proposé de travailler avec lui.
--- Ah okay. Bon je dois passer chez Sandra.
--- Ikiii l'amoureux.
--- Restez là vous dormez. Moi je vis pleinement l'amour alors que vous êtes là vous vous aimez mais personne n'ose faire le premier pas.
--- Hum.
--- À demain les gars.
--- Okay.
Éric avait touché Jimi et Anita avec ses paroles. Ils avaient fait tout le chemin sans s'adresser la parole puis, lorsqu'ils arrivèrent chez Anita comme Jimi avait l'habitude de la ramener, elle ne put se retenir.
--- Jimi.
--- Oui.
--- C'est vrai que tu as des sentiments pour moi ?
--- ............
--- Tu ne dis rien ?
--- je n’ai rien à dire.
--- D'accord. Bon à demain alors.
--- Merci.
En rentrant chez lui, il ne cessait de penser à Anita puis un chien se mit à aboyer, il avait cru que c'était contre lui mais c'était pas le cas. Il s'était avancé vers le chien mais ce dernier continuait d'aboyer.
Il regarda la direction vers laquelle il le faisait mais il ne voyait rien. Il eut la chair de poule et eut peur puis il était rentré laissant le chien très agité.
--- Dou, Pourquoi tu m'as encore donné de l'argent ?
--- Mum c'est mon rôle.
--- Je ne peux pas l'accepter car il est à toi, tu as travaillé dur pour ça.
--- Si tu ne le prends pas, j'aurai de la peine. Prends-le s'il te plaît.
--- Merci mon fils.
--- Je veux te parler de deux sujets, j'ai besoin de tes précieux conseils.
--- Tu sais que je serai toujours là pour toi.
--- Mon professeur de mathématiques est intéressé par moi, il veut que je chante dans le cabaret de son ami.
--- Mais... ?
--- Je ne le sens pas.
--- Si c'est le cas alors ne le fais pas mais avant, pars quand même regarder à quoi ça ressemble et là tu sauras quel choix faire. Tu es un garçon intelligent, je te fais pleinement confiance.
--- D'accord Mum. Le deuxième sujet est que ... Euh... Que...
--- Tu es amoureux ?
--- Oui Mum. Je ne l'ai pas voulu c'est arrivé comme ça. De plus, je ne sais pas si c'est de l'amour ou de l'attirance.
--- Et j'imagine que c'est Anita.
--- Hum on ne peut rien te cacher.
--- Mon fils tu l'aimes. Ta façon de la regarder montre tout mais je vais te dire hein d'accord ?
--- D'accord Mum dis-moi.
--- Tu n'as que 16ans, c'est vrai que votre génération est très développée mais fait la différence des autres. Cet amour est venu tout seul et je ne t'en veux pas mais fréquente d'abord. Après l'école, tu auras toutes les femmes que tu voudras, tu es un beau garçon plein de talents, respectueux. Si tu t'engages maintenant, les problèmes de couples etc… le reste vont te surcharger la tête pour rien mon fils. Anita n'est pas une mauvaise fille mais fréquente d'abord si vraiment elle t'aime, elle va t'attendre.
--- Thanks Mum (merci maman)
--- You are welcome my son (de rien mon fils)
Le matin, avant d'entrer en classe, Jimi avait vu son professeur pour lui donner sa réponse.
--- Bonjour Monsieur.
--- Bonjour Jimi.
--- Je viens vous voir par rapport à notre conversation.
--- Oui.
--- Je veux faire un tour dans ce cabaret pour voir comment ça se passe car je n'ai jamais mis les pieds dans un lieu pareil.
--- Pas de soucis. Ce soir à 20h dès que tu es à bonamoussadi, fais-moi signe. Voici mon numéro et tiens ces 10.000f pour ton transport.
--- Merci Monsieur. Dites puis-je venir avec Anita et Éric ?
--- Bien-sûr.
--- Merci.
Jimi était allé dans sa classe et avait informé ses amis qu'ils avaient une sortie pour le cabaret le soir. Tous étaient très excités.
A suivre...
Le beau est ce qui plaît universellement, sans concept.