La vendeuse de piment-Chapitre 15

Chapitre 15

J'acceptai de l'aider. J'étais rassurée parce qu'il était là et parce que Charlotte et lui n'étaient pas en couple. Je lui racontai tout ce qui s'est véritablement déroulé pendant son absence. Il était silencieux. Je pouvais percevoir dans son regard de la tristesse, de la déception.

__ je m'en veux. Je t'ai laissé entre les mains des loups.

__ je n'ai jamais rêvé me prostituer. Je suis même patrone. 

__ profitons pendant que ton patron soit en voyage. Ça sera plus facile. Lorsque tout sera terminé, je vais régler le compteur de Léon.

__ d'accord. Je te sers quelque chose à boire, à manger ? 

__ oui toi. Chérie, tu m'as manqué.

__ toi aussi. J'ai cru que tu m'avais oublié disais-je en larmes. 

Il me prit par les deux mains et me rassura. J'avais très envie de lui et je ne tarda pas à le lui montrer. On fit l'amour ce jour là comment j'avais. Le fait de le ressentir me donna des frissons. Nos corps se collaient et ne voulaient plus se décoller.


 Je le faisais par amour et non pour de l'argent ou par influence. Il parcourut tout mon corps comme s'il était à la recherche d'un trésor. Ses va-et-vient me faisaient gémir de plaisir. Je ne voulais pas que cela s'arrête. J'avais l'impression que lui et moi n'étions les seuls être sur la terre. Le monde nous appartenait. 

__ tu m'as tellement manqué mon ange.

__ toi aussi ma lune. 

__ ne t'arrête pas continue s'il te plaît.

Je m'agrippai à lui, on finit par atteindre l'orgasme ensemble. On se regarda dans les yeux en se caressant puis il me dit :

__ tu es magnifique. Je suis là maintenant et je ne laisserai personne te faire du mal.

__ merci bb. C'est toi qui me fixait dans le véhicule la dernière fois ?

__ non. Quand comme ça ?

__ ah si ce n'est pas toi alors c'est bon.

__ si jamais tu as un souci en parle moi mon cœur.

__ d'accord trésor.

Je devais appeler Charlotte puis lui demander d'être prête. Je le fis après le départ de Olivier. Charlotte était engoissé. Je lui racontai que Olivier était chez moi. Elle me rappela pour les caméras. Je hurlai car à l'heure où je parlais avec elle, Abe etait au courant de tout.


 J'appelai Olivier. Il me demanda de 'e pas m'en faire car les caméras étaient désactivés. Je ne cherchais même pas à savoir comment il avait fait. Je connais ses compétences en informatique. On devait élaborer le plan le lendemain. Je devais d'abord voir comment les choses se déroulaient. Je partis, les filles étaient déjà là. 


On me ramena une nouvelle. Je la confiai à charlotte pour qu'elle lui apprenne ce qu'elle devait savoir. Un client voulut absolument me voir. Je crus qu'il y'avait un problème avec un client. Je courus. Une fois dans la pièce, je tombai sur Léon.

A suivre...

1. Écrire

L'amour est comme le vent. On ne peut le voir puis on peut le sentir