Littérature > Fantastique

Chapitre 4

19 avr. 2024 - 5 Minutes

Olivier me présenta son ami Léon. Il était gentil mais quelque chose ne me plaisait pas chez lui.Ses parents sont très riches. Il nous offrait à manger et à boire.Olivier et lui causaient pendant que moi j’étais concentrée à visionner.J’avais juste prêté attention lorsque Léon lui avait dit que je suis jolie. J'avais joué à l'ignorante.Il se faisait tard donc on s'en alla à la maison.Léon m'avait dit qu'il voulait me revoir. J'hésitais. Il avait dit que je n'avais rien à craindre puisque les deux se connaissent très bien. Il demanda à Olivier de confirmer. Ce dernier tarda avant de le faire. Lorsque nous sommes arrivés à la maison, il est parti direct dans sa chambre. Je restai au salon pour tenir compagnie à ma'a Francine. Elle était comme une maman pour moi cette femme.Je remarquai qu'elle n'allait pas bien et je l'avais constaté depuis déjà. __ ma'a ça va ?__ oui ma fille.__ ces temps tu es trop pâle.__ ne t'en fais pas. C'est la fatigue. Je vais un peu me reposer. Je travaille trop.__oui fais-le. Je vais m’occuper du marché.Nous allions nous coucher.Les ampoules de la chambre d'Olivier était encore allumées. Je toquai pour lui souhaiter une bonne nuit. Il ne répondit pas. Il était très étrange et cela dura plusieurs jours.J’étais mal à l’aise. Malgré cela, il ne manqua jamais de me défendre face à ses sœurs. Ces filles étaient de vraies folles. J’avais attrapé Lisa presque nue dans la chambre d'Olivier qui la mettait hors de là. Ensuite il la referma lorsque je voulus entrer.Je restai là parce que je voulais qu'il m’explique. Je frappais encore et encore. Il ouvrit et me fit entrer avant de refermer. Il me regarda droit dans les yeux et me demanda :__ que veux-tu ?__ je veux savoir comment tu vas ?__  je vais bien et toi ? __ ça ne va pas. Tu as changé avec moi. T'ai-je fait quelque chose de mal ? Je ne supporte plus cet atmosphère. Parle-moi ! dis-moi n’importe quoi.Je ne l'avais pas vu venir. Il déposa ses lèvres sur les miennes. Il me tenait les hanches. J’avoue que j'ai aimé ce baiser.Nous avions continué à s'embrasser pendant quelques minutes. Ensuite on s’arrêta. Il me caressa la joue et m’avait dit :__ voilà la raison pour laquelle j'ai changé envers toi. Tu me plais depuis le premier jour que je t'ai vu. Nous vivons ensemble et je ne veux pas que maman soupçonne quelque chose. __ Olivier.__ non ne dit rien et je sais que pour le moment, les relations amoureuses ne t’intéressent pas. D'ailleurs même si tu le voulais, ça serait impossible entre nous. Nous sommes déjà comme des frères et sœurs.Je le regardais parler avec tristesse car moi aussi il me plaisait beaucoup mais j'avais trop peur de m’engager dans une relation. Il avait aussi raison concernant ma'a Francine. C'est certain qu'elle ne cautionnerai pas cela. Je sortis de sa chambre sans placer un mot. J’avais passé une mauvaise nuit. Je n’avais pu fermer l'œil.Le lendemain matin, on se tamponna au couloir. Il me demanda d'oublier tout ce qui s’était passé à la veille. Je pouvais ressentir sa douleur lorsqu’il me le disait.Je le tirai vers sa chambre. Je fermai à clé et je me précipitai vers lui pour l'embrasser.Je n'avais pas oublié ce que tante Brigitte m'avait dit à propos des hommes. Je devais l'appliquer.On se dégagea de l'un à l'autre. Je lui avais confirmé :__ tu as raison c'est impossible entre nous. Le mieux pour nous est de rester frère et sœur. Ce baiser était le dernier.__ d'accord ( m'avait-il répondu à voix basse) On faisait tout pour être normal dans la maison. C’était vraiment difficile mais nous n’avions pas le choix. Quelques jours après, Léon passa à la maison. Il venait saluer la maman puisque ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Je ne l'avais plus revu. Il m'avait invité plusieurs fois mais je n'avais pas honoré les RDV. Je ressentais la jalousie d’Olivier mais que pouvait-il bien faire ? Léon ne m’intéressait pas et je le lui avais dit.Il avait compris selon ce qu'il m'avait affirmé. Concernant mon commerce tout allait bien.Un jour, une femme qui vendait au marché aussi s'approcha de moi pour me saluer. Elle se mit à me poser des questions sur mon commerce.__ tout va bien avec la marchandise ? Tu t'en sors ?__ oui Madame.__ tiens ceci. Appelle moi pour que je t’informe plus sur notre organisation ( me disait- elle en me donnant une carte)__ madame organisation de quoi ? __ c'est une organisation des vendeuses du marché. On s'entraide, on forme désormais une famille ici.__ je comprends. Merci je vais vous contacter.Je trouvai cela gentil de sa part de vouloir m’introduire dans cette organisation. Comme la plupart du temps, j'avais bien vendu. Je rentrais étant satisfaite. Lisa et Elisabeth s’apprêtaient pour sortir. Elles me disaient que je devrais souvent le faire. Elles s’excusèrent également pour leurs comportements. Cela me fit plaisir. Je me dirigeai vers la chambre de ma'a Francine. Elle était couchée très faible. Je courus pour voir ce qu’il se passait. Elle ne bougeait presque pas. J'essayais de la lever pour l'amener à l’hôpital mais je n'avais pas assez de force. Olivier arriva et me trouva me battre. Il m’aida.On sortit de la chambre. Léon était assis au salon. Il prit rapidement ses clés. On monta dans son véhicule direction l’hôpital. Je tournais en rond. Olivier me calmait mais je n’arrivais pas à rester tranquille. Je priais pour qu'elle aille bien.Les filles arrivèrent inquiètes. C'est la première fois que je les voyais dans cet état pour leur mère. Elles étaient collées à Olivier. Je ne pouvais rien faire ni dire.Léon vint vers moi et me toucha l’épaule en me disant que tout irait bien. Le Médecin vint et nous informa que notre ma'a Francine était atteinte d'un cancer plus précisément celui du cerveau. Nous sommes tous restés bouche bée car la nouvelle nous avait surpris. C’était trop brut pour nous.A Suivre... 

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