Littérature > Fantastique

Chapitre 3

18 avr. 2024 - 7 Minutes

Je tremblais car j'imaginais déjà ce que cet homme allait me faire subir cette nuit là.Je ne pouvais hurler. En plus, une pluie tomba. Il m'embrassait et me caressait. Je le suppliais de ne pas abuser de moi mais il n’était point insaisissable.Je l'avais mordu à la main et je lui donnai un coup sur sa partie intime. Je sortie de ma chambre pour me diriger dans celle de ma tante. Elle était couchée et ne m'avait pas attendu entrer. Je vis l'ombre de mon oncle devant la porte. Il ne pouvait pas frapper puisqu'il savait que j’étais avec tante Brigitte.Je n'avais pu trouver le sommeil.Je partis très tôt en laissant ma tante endormie. La voiture de mon oncle était encore garée dans la cour. Cette nuit m’avait traumatisé. J'arrivai chez Ma'a Francine pour prendre la marchandise. Je trouvai ses filles qui se faisaient les ongles. Je saluai mais elles ne me répondirent pas. J'entrai et je ressortis avec mon sac. Je ressentis une main qui m'aida à soulever le sac. C’était Olivier. Il me souriait en me saluant. En partant ensemble, l'une de ses sœurs avait dit : «  hum… c'est comme ça que ça commence »Olivier secoua la tête et me demanda de ne pas faire attention.Sur place, on vendait comme d’habitude mais je ne cessais de repenser à cette nuit. Olivier m’informa qu'il ne mettra pas long car il avait des choses à faire. Je le remerciai pour ce que sa mère et lui faisaient pour moi. Ils m'ont si bien accueilli chez eux sans me connaître. Il me souriait en me disant de ne pas m'en faire. Je n’étais pas la première ni la dernière qu'ils aident. À midi, il partit.Un mois que je vivais dans le calvaire. Mon oncle avait tenté plusieurs fois d’abuser de moi mais je réussissais toujours à m'enfuir. Il m'avait averti de ne rien dire à ma tante sinon nous n'aurions plus d'habitat.Je pleurais tous les jours. Avant même que je ne débute  mon commerce, il avait arrêté de me payer la scolarité parce que je refusais ses avances. Cet homme me dégoûtait lui que j’ai tant respecté. Un jour, ma'a Francine me demanda d'aller chez elle un dimanche. J'y étais allée après avoir terminé mes travaux. Elle était contente de me voir parce qu'on ne s’était pas vu depuis que j’avais commencé. Olivier lui donnait le compte rendu et il lui expliquait également qu'il avait remarqué que je n'allait pas bien. Elle voulut savoir ce qui n'allait pas chez moi. Je lui racontai mon histoire. Elle voulut aller avec moi à la police porter plainte mais je refusai. Je ne voulais pas que ma tante soit au courant. En plus qu'elle était de plus en plus malade. Elle me demandait de vivre avec eux car la maison est assez vaste. J'acceptai avec un sourire. Je retournai à la maison avec une gamelle qu'elle envoya à ma tante. Tonton était là. Je le traversai sans le saluer. Ma tante était dans sa chambre. Je me mis à ranger mes effets en vitesse. Elle voulait savoir ce qui se passait. Je lui demandai de ranger ses effets parce que nous allions enfin sortir de cette maison. Elle souria.Je la laissai continuer. Je me rendis dans ma chambre pour faire la même chose. Je suivis la porte se refermer. Mon oncle était là. Il enleva sa ceinture et m'attrapa. Il me disait que je n'irai nulle part. Je me mis à hurler. Ma tante frappa à la porte mais il n'ouvra pas. Il me jeta sur le lit et m'avait dit avec violence :__ tu ne sortiras pas de cette chambre sans que je ne prenne ta virginité ! Tu es à moi !Je me débattais du mieux que je pouvais. Il n'avait plus son t-shirt et transpirait à grosses gouttes. Il enleva ma robe et prit un téton dans sa bouche. Je le frappai à la tête mais il était trop fort pour moi.Je n'avais plus de force pour me battre. Ma tante lui demandait de ne rien me faire. Il l’insultait comme d’habitude.Tout à coup, on suivit un bruit très fort sur la porte. On dirait qu'on la défonçait. La manchette se brisa et Olivier entra avec ma tante et sa mère. Il infli*gea un bon coup à mon oncle. Ma tante entra et se dirigea vers moi pour me prendre dans ses bras mais mon oncle se leva et la poussa. Elle cogna sa tête sur la table qui se trouvait près de la fenêtre. Elle ne se releva plus.Mon oncle sortit en courant. On suivit le bruit du moteur. Il était parti.Ma'a Francise appela la police et demanda à Olivier de m’amener loin de là. J’étais en larmes. Olivier me couvrait d’un drap et me porta. Je ne voulais pas m’en aller mais ma'a Francine me demanda de lui faire confiance. Je laissai Olivier m'amener. Il stoppa un taxi qu’on prit en dépôt. Il me calmait. Le chauffeur nous regardait sans rien dire. Arrivés à la maison, il me mit dans sa chambre. Ses sœurs virent nous retrouver. Elles voulaient savoir ce qui se passait. Il leur compta la scène. Elles me disaient d’être forte. Elles compatissaient. Je m'endormis dans les bras d'Olivier.Quelques heures après, je le suivis parler avec Ma'a Francine. Elle lui disait qu'elle allait prendre soin de moi car ma tante le lui a toujours demandé sans même vraiment la connaître. Elle était atteinte d'un cancer malheureusement son époux l'a assassiné avant même que ce cancer ne l'engloutisse. Olivier la rassurait qu'elle n'était pas seule. Lui aussi prendrait soin de moi. Je lançai un cris ce qui les fit se précipiter dans la chambre. Ma'a Francine me tenait dans ses bras en larmes.J'ai perdu ma tante et on n'avait pas pu arrêter mon oncle. Je ne savais quoi faire. Comment allais-je surmonter cette terrible douleur ? Deux semaines après, on fit les obsèques de Tante Brigitte, tout n’était plus pareil pour moi malgré la présence d'Olivier et de Ma'a Francine. Ils comprenaient mon chagrin, ils étaient toujours là pour moi. Même les deux sœurs me soutenaient. Je m'entendais bien avec elles. Je ne l’aurais jamais cru mais la vie a parfois des surprises.Quelques semaines plus tard, je recommençai avec mon commerce. Olivier m’aidait toujours et nos liens étaient encore plus forts qu'avant. Il me conseillait comme un frère. Pour moi, il en était un, celui là que je n'ai jamais eu mais je ne savais pas que ce n’était pas le cas pour lui.À chaque fois qu'il me voyait discuter avec un client, il ne cachait pas son mécontentement. Je ne savais plus comment lui parler. Il m'avait avoué ses sentiments mais je n'avais pas la tête à mettre sur un homme. Encore plus que lui et moi étions déjà comme des frères et sœurs. Cela ne nous avait pas éloigné parce qu'il avait fini par comprendre. Il ne m'a jamais forcé à faire quoi que ce soit. Un jour, j’entendis une conversation entre les filles. Elles appréciaient beaucoup leur frère et disaient qu'elles veulent passer même si c'est une seule nuit avec lui. J'eus une décharge électrique qui parcourut tout mon corps. Comment des sœurs peuvent avoir envie de leur frère ? C'est de l'inceste ! Il fallait que j'en parle à Olivier mais indirectement.__ dis Olivier. Comment trouves-tu tes sœurs ?__ euh… bien. Ce sont mes frangines. En fait je ne comprends pas ta question.__ si ce n’était pas tes sœurs tu devais avoir une relation avec l'une d'elle ?Il ria avant de répondre__ je comprends déjà. Tu as aussi remarqué. J'ai cru que j’étais fou. Ça fait un bout de temps que j'ai remarqué qu'elles m'aiment bien mais pas comme un frère.__ et cela ne te gêne pas ?__ si, ça me gêne beaucoup. Elles ont déjà essayé de me séduire à maintes reprises et maman les a déjà attrapé. Elle leur a demandé de ne plus jamais le faire. Pour te dire vrai, je ne sais pas pourquoi elles réagissent de la sorte. Je suis leur cousin. Nous avons le même sang qui coule dans nos veines.__ ah… c'est grave ça.Cette histoire était trop louche. Mais bon… l’essentiel était qu'Olivier n’était pas aussi pervers que ses sœurs.Ça devenait chaud à la maison. Lisa et Elisabeth ne me laissaient pas respirer. Tout le temps, elles s'acharnaient sur moi. Elles disaient que depuis que je suis dans leur maison, Oliver n'a d’yeux que pour moi, je leur ai volé leur homme. Je les écoutais sans rien dire car c’était dégoûtant à entendre. On faisait tout pour que Ma'a Francine ne soit pas au courant de cette histoire. Je n'en pouvais plus de ces filles. Elles m'avaient presque battu un matin au point oùOlivier me fit sortir de la maison pour qu'on aille prendre de l'air. Il m’amena chez l'un de ses meilleurs amis.A Suivre... 

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