Épilogue

ABIDJAN_CÔTE_D'IVOIR

SANDRA
Elle répondit à toutes les questions que mon frère lui posa. 
Elle nous aida parce que Zhara avait été bon avec elle. Personne encore ne lui avait donné de l'attention. Elle voulait qu'il soit libre.
Je lui ai informé pour Brenda. Elle m'a dit que c'était un piège. Jamais elle ne trahirait Opium. Ce sont des sœurs. 
Je sentais qu'Arthur n'était pas convaincu.
Il demanda à Dana de nous conduire chez Opium. Elle accepta mais elle nous amena d'abord chez elle.
Son appartement était magnifique.
Il y'avait une pièce où elle gardait ses armes et tout son équipement pour son travail.
Elle donna une arme à Arthur ainsi qu'à moi. Arthur la prit. Il lui a dit de ne plus me donner d'objet dangereux.
Il fallait bien que je me défende. Il refusa que je vienne. 
J'étais en colère. Il n'avait pas le droit.
Il me rassura en me disant qu'il devait me ramener Zhara. 
Il s'en alla avec Dana.
Mon frère avait oublier à quel point je suis têtue.
Je pris un couteau, je sortis en douce puis je pris un taxi pour les suivre.
Après quelques heures de route, nous arrivâmes tous. Le domicile de cette Opium était gigantesque. Il y'avait des femmes partout.
Dana gara son véhicule à quelques mètres de la maison. 
Elle causait avec mon frère puis je les ai vu prendre une autre route. Je les ai suivi.
Cette route menait à une porte. On aurait dit une porte secrète.
Je les suivais toujours et je faisais exactement comme eux. Je me cachais au moindre bruit.
Ils arrivèrent devant une pièce.
Dana ouvrait mais malheureusement, ils se ont fait prendre. 
Quatre femmes sont sorties derrière eux et les avaient mis des armes à la tête.
Elles les ont amené. Je les ai suivi.
Nous arrivâmes dans une salle, très belle. Il y'avait une femme. A vu d'œil, c'est elle qui commandait. 
Zhara était près d'elle. Je me suis calmée. Il fallait que je trouve un plan.
--- Dana tu m'as trahi mais tu m'as amené un beau gosse. Miam qui est-il ?
--- Opium laisse Zhara partit 
--- pourquoi ? Je le veux pour moi seule. Je veux aussi l'autre avec toi.
Dana réussit à prendre l'armée de celle qui avait l'arme pointé sur elle. Ce qui a distrait toutes les autres... Arthur aussi dit pareille.
Opium ricana puis elle pointa une arme sur Zhara.
J'ai appelé la police puis j'ai lancé ma montre vers la porte de sortie tout le monde se retourna vers elle.
J'ai en profité pour prendre Opium par le cou.
--- hey toi! Détache Zhara immédiatement ! Ordonnais-je à une femme
Elle le fit.
--- j'ai appelé la police allons nous en d'ici.
--- vous ne sortirez jamais vivants de ce lieu. Il y'a mes gardes partout.
--- c'est ce que tu crois.
Dana lança une boule. Elle explosa puis une fumée sortit de là.
On sortit de la maison. On se dirigeait vers la voiture mais Zhara nous stoppa. Il voulait y retourner et stopper Opium.
Tout à coup, Dana tira derrière nous. Elle avait visé Brenda qui avait une arme.
Zhara demanda à mon frère de prendre soin de moi. J'ai refusé. Je me suis mise à pleurer.
--- je vais arrêter Opium si je ne le fais pas, elle continuea à faire du mal. 
Il est retourné sans même que je puisse placer un mot.
ZHARA
Je suis arrivé, j'ai tiré sur les jambes de chaque femme que j'ai trouvées dans la pièce. Elles ne m'avaient pas vu venir et toutes étaient en état de faiblesse. 
J'ai braqué mon arme vers Opium
--- calme toi Zhara tu sais que je t'aime. Baisse ton arme.
--- tu n'es qu'une vipère. Tu vas payer pour tout ce que tu m'as fait. 
En voulant tirée, aucune balle se sortit. 
Elle me balança sa chaussure au visage puis elle a bondi sur moi.
On s'est battus. Elle me frappait avec un vase sur la nuque. Tout à coup, j'entendis.
--- levez les mains et que personne ne bouge.
C'était la police.
Elle a arrêté toute la bande.
Je me suis approché de l'inspecteur. Je lui ai montré mes poignés puis je lui ai avoué que j'ai commis pleins de crimes et je mérite d'être arrêté. Il me mit les menottes. Je devais faire mes aveux une fois arrivé au poste.
Lorsque nous sommes sortis, Sandra se jeta dans mes bras.
Dana me regardait avec tristesse.
J'ai murmuré à Sandra de dire à Dana de ne pas se livrer et de ne pas s'en faire car je devais payer de mes erreurs.
Elle pleurait tellement que cela me faisait mal. Je déteste la voir ainsi.
J'ai tout avoué. L'assassinat de ma sœur, le vol etc.
J'ai été condamné pour huit ans de prison.
Comme on dit dans ce pays " lorsque tu as de moyens, tu peux tout te permettre" mon père est intervenu grâce à ses relations, je m'étais rendu sans oublier que j'ai tout avoué. On a réduit ma peine à cinq ans.
Ma mère, ma sœur et Sandra étaient inconsolables.
Chaque nuit, je repensais à Élie. Je lui demandais de me pardonner. J'étais un monstre. Comment avais-je pu tuer mon propre sang? 
Chaque jour, un homme de Dieu venait me parler dans ma cellule. J'y étais seul. Mon père avait tout prévu. Il ne voulait pas que je me mélange aux autres...
Cet homme me parlait de Dieu. Je prenais un réel plaisir à l'écouter.
Sandra me rendait visite tout le temps. Son père avait contacté le sien pour tout lui expliquer et l'informer que sa fille restera en côte d'ivoire jusqu'à son accouchement car le médecin lui avait interdit des voyages.
Oui Sandra était enceinte.
Cette nouvelle me redonna la joie.
Arthur m'informa que mon père avait aidé Dana à s'installer aux états-unis. Elle m'avait beaucoup remercié.
Mes parents m'ont pardonné mais Elvira n'a pas pu le faire. Elle décida de s'éloigner de moi.
Elle s'est mariée et elle est allée vivre en Allemagne avec son époux.
Cela m'a fait énormément de mal.
Arthur s'est marié avec sa fiancée et ils ont eu des triplés.
Aujourd'hui, Sandra et moi sommes de nouvelles personnes. On s'est marié. Nous avons deux enfants. 
Il n'est jamais trop tard pour changer. Avec tout ce que nous avons fait de mal Dana, Sandra et moi, Dieu nous a donné une seconde chance. Je le remercie tout le temps.
Chaque fin de semaine, je fais des dons dans des orphelinats et j'aide la DEA dans leurs enquêtes. Le chef m'a même suggéré d'être l'un d'eux mais j'ai refusé. Je préfère les aider lorsqu'ils en ont besoin en tout ce un concerne l'informatique.
J'espère qu'un jour, Elvira me pardonnera. Ma sœur me manque tellement.
Je garde espoir.
J'ai une vie de rêve avec le femme que j'aime et mes enfants. Cette vie, nous tous nous la méritons. 
Les réseaux sociaux sont faits pour retrouver nos proches qui sont loin de nous, des business et pleins d'autres choses... Mais pas pour faire du mal. On s'en sert très mal. On devient obsédés au point où on ne se rend pas compte du mal qu'on fait aux autres... Prenons les réseaux du bon côté et faisons-en bon usage.
J'espère aussi que mon histoire et celle de ma femme vous ont appris.
Fin

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