MON PARTENARIAT AVEC LE DIABLE - 19
MPALD

Tout le monde resta calme et immobile mais chacun avait les yeux inquiets.
"Kpôssô kpôssô", toussa quelqu'un.
Les policiers se retiraient tout doucement, tout en saisissant fort la main de Philipe.
Le sang était par terre. Un sang rouge foncé mélangé de salives. "Kpôssô Kpôssô" toussa à nouveau la personne.
C'était une Femme. Non ! La seule grande tante qu'avait Brigitte. Maman Anita. On avait tiré sur elle.
Philipe riait, un rire sarcastique. Tandis que les policiers se hâtaient de lui passer les menottes.
Mama Anita s'était écroulé sur le sol et son sang s'échappait de son corps. Brigitte essayait de l'appeler en pleurant mais maman Anita ne répondait pas. Elle regardait mais ne voyait pas.
Brigitte était morte de panique. Elle ne n'arrivait même plus à réfléchir. Elle vit mama Anita fermer Les yeux et arrêter de se battre. Puis elle cria.
_ aaarrrhhhhh mama Anitaaa!
Jaurès malgré son état la porta à la hâte pour la mettre dans la voiture. Mais il ne pouvait pas conduire à cause de son infarctus dans la jambe. Brigitte non plus ne pouvait les conduire. Vu son état psychologique, elle risquerait empirer la situation et amener tout le monde dans un lit d'hôpital.
ACHETEZ LE LIVRE: Pourquoi pas moi?
Il n'y avait personne à part eux. Les policiers étaient allés au poste de police, promettant d'envoyer une ambulance. Mais Brigitte s'en était en pris à eux
_ C'est quel genre de police ça ? Vous ne pouvez pas vous déplacer avec les ambulances ? Et maintenant on va la regarder mourir ? Elle n'a presque plus de sang.
Les hommes de Dimitri étaient allés mettre Salomon à l'abri.
La balle avait touchée mama Anita au niveau de la côte. Jaurès essayait d'estomper le saignement à l'aide d'un vêtement et lui donnait un peu d'air.
Mais Brigitte essaya de se calmer. Elle prit un grand souffle et lorsqu'elle monta dans la voiture, Jaurès lui dit.
_ Laisses, voilà l'ambulance.
Les mains déjà accrochées au volant, elle fit comme si elle n'avait rien entendu et demanda à Jaurès de bien s'installer.
Il dit à nouveau.
_ Stp bébé. Laisses. Allons avec les ambulances.
Elle se tourna et regarda Jaurès, sans parler elle descendit. Les ambulances embarquèrent mama Anita et ils allèrent à l'hôpital.
Finalement on avait dû opérer Martha. Les médecins avaient retirés de son ventre une grosse pierre. À la sortie de son ventre, cette pierre était sèche et brûlante. Sorcellerie ! C'était du jamais vu. Tout le corps hospitalier était étonné et certains même qui avaient taxé Martha de sorcière. Cette dernière ne s'était pas réveillée. Elle était plongée dans le coma.
Sa cousine avait disparue lorsqu'elle apprit la nouvelle. Elle n'était plus restée près de Martha attendre qu'elle sorte et prendre soin d'elle comme elle le faisait. Les frais impayés, il fallait que Martha de réveille avant de connaître la suite de son histoire.
Il était 19h30 et le commissariat était bondé. Tout le monde voulait voir le supposé sorcier. Les médias étaient présents. Les journaux n'avaient pas manqués de faire une rédaction à propos. D'autres présentaient les fait en direct. Et certains cherchaient à frapper sur lui.
On l'avait directement mis en cellule, en attente de l'arrivée de Brigitte.
Elle était en salle d'attente en train de prier que tout se passe bien. Jaurès allé panser ses blessures jusqu'à revenir la rejoindre.
_ Calme toi, stp. Tout va aller mieux.
_ Elle a reçu une balle dans le ventre.
_ Les médecins ont dit que c'était à la côte. De toutes les façons rien n'est encore perdu tant que son cœur bat.
_ Jaurès j'ai déjà tout perdue ma famille. Je veux qu'elle vive encore. Elle ne mérite pas ça.
_ Calme toi, les médecins travaillent. Elle va s'en sortir.
Il y avait un écran de télévision accroché sur le mur de la salle d'attente. Le journal passait et sur trois chaînes, on ne parlait que de l'arrestation de Philipe, grand homme d'affaires propriétaire de plusieurs entreprises et l'un des plus grands actionnaires.
_ C'est en direct. Tu veux aller dire quelque-chose ? Dire à tout le monde entier ce qu'il t'a fait.
_ Non, non Jaurès. Il ne vaut pas la peine que je me donne ce mal. Je ne peux pas m'afficher comme ça. Peu importe ce qu'il a fait, je sais désormais qu'il restera loin de moi. Je vais rester ici. Tout ce que je veux c'est que ma tante aille bien et que je puisse être en fin avec mon fils. Vas-y-toi. Ils ont mentionné ton nom et doivent t'y attendre. Regardes, voilà l'un des gars qui étaient avec nous.
_ C'est Dimitri.
_ Vas-y..
_ Je ne dure pas. S'il y'a quoi que ce soit à faire tu m'appelles. N'hésite pas stp.
ACHETEZ LE LIVRE: Pourquoi pas moi?
_ D'accord.
Il l'a regardé, s'approche d'elle et lui donne un bisou sur le front.
Dans l'autre salle VIP était installé la défunte Martha. Oui, elle avait rendu l'âme. Les infirmières dressèrent un drap blanc le long de son corps.
On la transporta directement pour la morgue.
Ils passèrent dans la salle d'accueil et l'une des infirmières se mis à donner les informations sur le décès à haute voix.
_ Ndassi Madeleine Martha. Heure du décès 20h39 salle 26.
Brigitte qui était assise écouta et fronça ses sourcils. Les noms lui semblaient être familiers. Elle s'avança vers l'infirmière qui fit la déclaration et se renseigna. C'était vrai. C'était bien et bel sa copine qui venait d’aller dans un voyage sans retour. Elle essaya d'avoir plus d'informations à propos mais on lui demanda si elle était de la famille.
_ Euh.. je... Je suis sa copine intime.
_ Si vous connaissez un membre sa famille, prévenez le svp. Nous ne pouvons rien vous dire de plus pour le moment.
Brigitte acquiesça et retourna s'assoir.
à suivre...
lire aussi :
- la cousine de mon père