MON PARTENARIAT AVEC LE DIABLE - 16
MPALD

#PDV_JAURES
L'attitude de Monsieur Ekotto m'amusait. Sérieusement, il me prenait pour un con.
Je n'ai pas hésité à prendre la porte. Entant que flic, son attitude était louche et bizarre. Il fait plus de jours que prévu dehors, il me salue inhabituellement et me prime d'un seul coup et à la même seconde me demande de m'en aller. Hum! Quelque-chose n'allait pas.
J'étais allé m'installer dans mon appartement pas très loin de chez lui, car il fallait que je le suive à la lettre. Je voulu placer la caméra dans toute la maison mais je ne pu en mettre qu'à l'extérieur. Car ce jour-là je n'avais pas accès au salon.
Depuis mon appartement, je pouvais avoir la vue de tout ce qui se passait chez eux, dans la cour.
J'avais fait deux jours scotché devant mon ordinateur. Je ne voyais jamais Brigitte. Philipe par contre, je le voyais quand il entrait mais jamais quand il sortait.
Elle me manquait cette fille. Pourquoi avait-elle disparue au point de me laisser sans nouvelles ? Je ne comprenais pas son attitude. Son téléphone même avait arrêté de sonner. Elle voulait peut-être prendre un peu de recul pour mieux réfléchir ? Avait-elle déjà divorcé ? Ou alors elle ne me considérait plus ?
J'étais très concentrée sur mon enquête mais je reçu un appel de Dimitri. Ça faisait longtemps on n'avait pas causé, c'est sûr qu'il avait trouvé quelque-chose.
_ Allô mon lieutenant
_ Oui Dimi, bonjour chef. Il y'a du nouveau ?
_ Bien-sûr.
_ Tu l'as retrouvé ? Tout souriant
_ Non, mais le petit oui. On se voit où pour en parler ?
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_ dis-moi où tu es, je te rejoins tout de suite.
Il me donna son adresse et sans tarder je me rendis au lieu.
Dimitri me fit comprendre qu'il avait retrouvé où se cachait Salomon. Qu'en réalité il était toujours dans la ville.
_ Tu l'as retrouvé où ? Comment ? et il reste où ?
_ Je n'ai pas les informations complètes. Je l'ai croisé dans un supermarché. Avec deux hommes. On dirait ses gardes de corps. Le petit était très entouré. Je n'ai pas pu les suivre car ils se sont arrêtés au restaurant, le temps passait et... Mon chef m'a appelé. Il ne fallait pas que je me fasse remarquer par mon absence au travail... Tu vois...
_ Je te comprends. C'est... C'est déjà bien que tu l'aies vu.
_ Mais j'ai pu aussi relever le numéro d'immatriculation de la voiture.
_ C'était la leur ?
_ J'en suis certain à 97%. J'ai vu le petit aller prendre son pull-over à l'intérieur.
_ C'est génial Dimitri, tu as fait du bon boulot. Cela sous-entend que son père est dans les parages. Avec un peu de temps on va les croiser.
_ Tu ne l'as pas encore eu ?
_ Je cherche Brigitte. Elle a disparue.
_ Disparu ?
_ Ça fait 4 jours déjà. Et Philipe est tranquille et je le suspecte. Je le vois entrer à la maison mais jamais sortir. Peut-être il sort quand je suis distraire, je ne sais pas.
_ Ta machine n'enregistre pas ? Il faut faire des plats back non ?
_ Non, saturation du disque. Et là je suis en direct.
_ Demain matin je t'en donne un nouveau. Là tu pourras enregistrer automatiquement.
_ Merci beaucoup frère.
_ De rien, à demain mon lieutenant.
Arrivée à la maison, je me mis à faire des recherches sur cette plaque d'immatriculation. Une partie de mon cœur souriait car j'étais sur la bonne voie. L'autre pensait à Brigitte et était morose.
#PDV_BRIGITTE
J'avais déjà fait 4 jours dans ce sous-sol.
Je n'avais plus revu Philipe. Il me l'avait averti d'ailleurs, qu'on ne se verra que le jour où j'aurai décidé de choisir qui offrir en don.
Il m'envoyait de la nourriture, mais je ne prenais que de l'eau, par que faire ?
J'étais faible, je me sentais moche, salle et horrible. Jaurès me manquait. Mais la seule chose qui me donnait envie de résister, était de penser qu'un jour j'aurai encore là chance de revoir mon fils et de le serrer dans mes bras.
J'avais d'ailleurs rêvé de lui la nuit précédente. Il était mignon et avait grandi. Mais mon petit Garçon n'était pas heureux. Je le voyais avec sa peluche que je lui avais remise à l'internat. Dans le rêve il suçait même encore son pouce, ahahaha.
Mais en me réveillant, j'étais déçue, confuse et perdue. Ce n'était qu'un rêve qui ne se réalisera peut-être jamais.
J'étais sans père ni repère, pas de frère dans cette guerre froide où il fallait me taire pour espérer vivre, n'en déplaise.
Je n'avais pas arrêté de proclamer des prières à chaque fois que je me souvenais que Dieu n'a pas encore dit son dernier mot, et que seule la mort peut m'arrêter de me battre.
Je jeûnais depuis 4 jours involontairement. J'avais très mal à l'estomac.
Dans cet endroit dont j'avais baptisé sous-sol des ténèbres, il y avait plusieurs chambres. Les rideaux de la même couleur. Je remarquai au fond du couloir, une porte, un peu différente des autres avec son rideau blanc.
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Je ne suis pas une sorcière, mais il pourrait s'agir de la chambre du Roi non ? Je sursaute lorsque cette idée me vient en tête. J'ai bien dit roi ?
Attendez, Philipe appelait Salomon le roi et ne voulait pas qu'il s'écarte de lui et...
Je fonce droite sur cette porte. Elle est fermée mais la clé pointée sur la serrure me permet de l'ouvrir et la pénétrer.
Je tombe dans une grande chambre avec un décor, couleur blanche et quelques tâches de rouges.
Je vois un trône gigantesque et des pierres alignés aux alentours des murs. La pierre sur le trône ressemble à celle pour laquelle Philipe m'avait battu. Je m'approche pour toucher mais la voix de Salomon monte dans ma tête et me demande de laisser. Je pris peur au point de sursauter. J'avais entendu sa voix comme s'il était prêt de moi et je me suis mis à le chercher partout dans la pièce.
_ Salomon ? Mon Chéri. Tu es là ? Ne fais pas de la peine à maman, si tu es là montre-toi.
Je n'entendis plus personne et lorsque je me retournai je tombai sur une étagère.
Il y'avait des crânes, des bougies mais je vis aussi ma photo, la photocopie d'acte de notre mariage et des garnitures utilisées.
Des garnitures ? Je M'interroge.
Mon cerveau analysa tout lorsque je vis écrit à côté "IL N'Y A QU'UN SEUL ROI".
Je compris que C'était Philipe qui bloquait ma conception depuis, de par ses pratiques. La force pour pleurer il n'y avait plus.
Et mon fils dans tout ça ? C'était sûrement pour lui que ce trône était âpreté. Qui me dit même qu'il était réellement allé étudier dans une vraie école ? Je n'avais plus de garantie. Il ne me restait plus qu'à faire un choix.
Je pensais que j'avais encore une possibilité de sauver mon fils. Alors sur la photo, je fis un rond sur mon visage.
à suivre...
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