MON PARTENARIAT AVEC LE DIABLE - 14
MPALD

Ce n'est que 30 minutes après que Brigitte retrouva la mémoire. Elle n'avait pas oublié la raison de sa chute et s'était rendu chez sa mère. Le monde était présent au deuil. Brigitte avait blanchi, elle n'arrivait pas à croire. Deux morts en un laps de temps, en moins de deux mois.
_ Je n'ai pas fini de pleurer mon oncle que ma mère meurt aussi Seigneur ? Avait elle dit étant dépassée par les évènements.
On n'avait pas traîné, le deuil avait été fait. Mama Anita trouvait toujours que ce n'était pas simple. D'aucuns disaient que la famille était entrée dans des affaires louches. Mais personne ne connaissait la vraie personne ou chose cachée derrière leurs morts.
Jaurès avait épaulé son amante durant tout ce temps. Cette dernière repensait à ce qu'il avait dit autre fois et se disait qu'il pourrait avoir raison depuis le début, à propos de Philipe.
_Mais il y'a quelque-chose qui me tracasse.
_ Dis moi princesse.
_ Il n'est pas dans la ville déjà et je ne vois pas dans quel intérêt il pourrait commettre de tels actes.
_ Quand il te frappe C'est avec raison ?
_ Pas toujours.
_ Et même s'il y'a un prétexte, tu ne vois pas que c'est minime ? On ne bat pas une femme parce qu'elle a jetter un caillou. On ne frappe pas une femme, sous aucun prétexte je dis bien aucun. Donc seulement pour tout ce qu'il t'a fait subir il doit payer.
_ Il va aller en prison?
_ Si on réussit à prouver que c'est lui l'auteur de tous ces maux, bien évidemment il ira en prison. Encore qu'il aggrave son cas de jour en jour en te traitant mal.
Brigitte ne parle pas. Morte de froid, elle croise ses bras et adosse sa tête sur la poitrine de Jaurès.
_ Je te protégerai, quoi qu'il en soit. (bisou sur le front) je t'aime.
Une larme coula au coin de l'œil gauche de Brigitte.
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#PDV_BRIGITTE
Après le deuil de ma mère je suis retournée chez moi. Dans cette grande maison triste qui me servait de foyer. Je ne vit personne à mon retour. Pas de gardien, pas de ménagère. Leurs affaires mêmes avaient disparues. Peut-être s'étaient-ils lasser de vivre dans ce temple de la mort, ou alors avaient-ils réalisés qu'ici était l'ombre des ténèbres ?
J'étais désespérée. Je me demandais à qui le tour ? Quel autre membre de ma famille partira ?
J'avais jeûné 3 jours successifs comme me l'avait recommandé le pasteur, pour que le Seigneur me dise qui est à l'origine de tous ces malheurs dans ma famille mais rien. Je n'avais pas eu de réponse. Peut-être trouvait-il que je suis une femme de peu de foi ? Je ne sais pas.
Je n'avais plus jamais revu ni entendu parler de Philipe depuis 2 mois déjà.
Jaurès était venu faire deux jours, jouant son rôle de chauffeur.
Je me baladais un soir dans ma maison. D'un seul coup, juste comme ça je me mis à fouiller dans toutes les pièces de la maison. J'avais pensé à Salomon et j'espérais trouver un indice qui me dirait où il était. Il n'y avait rien. Je suis alors sorti pour me rendre au chantier. Je marchais en réfléchissant. Je faisais le tour de la maison, mais aucune idée.
Je remarque 20 minutes après que lorsque je marche à un niveau, il y'a sous la pelouse un bois. Je reviens sur mes pas et m'accroupis pour toucher. J'ouvre grand les yeux. C'est bien un morceau de bois. Il y'a un sous-sol ici? Oh! Mon Dieu !
Je me lève.
J'arrête ma bouche pour ne pas crier et cours chercher Jaurès. La porte de la chambre de Jaurès est ouverte. J'entre dans toquer en l'appelant. Il ne répond pas. Tout est vide. Ses affaires sont présentes mais il semble être absent.
C'est pas possible !
Je ne savais par où commencer. Au téléphone même il était indisponible.
Prise de peur, je couru prendre un couteau à la cuisine.
Ma curiosité était un peu plus au-dessus de ma peur. Il fallait que je descende voir ce qui se passait là-dedans.
Je retourne à l'endroit et essaye d'ouvrir. Bien-sûr qu'on pouvait ouvrir ce machin. Je vois défiler devant moi une grande échelle d'escaliers. Un sous-sol! C'est bien ce que je pensais.
Je descends, la peur dans le ventre et le couteau à la main. Il fait noir et chaud ! Le parfum qui se reprend est plutôt agréable et doux. J'entends au loin des bruits de goûtes d'eaux qui suintent. Je vois un rideau rouge, des pierres et j'avance en guettant.
Moi-même je ne sais pas d'où m'était venu ce courage. On pouvait me tuer ou me faire du mal, quelqu'un ou une chose, je ne sais pas.
J'ouvre le rideau rouge et je me rends compte qu'en fait ce n'était pas de l'eau qui suintait, mais du sang.
_ Seigneur ! Dis-je en lâchant le couteau.
Je me mis à trembler face à ce que j'ai vu.
Je vis deux bœufs suspendus à une barre de fer et c'est de là que coulait le sang.
Je me retourne et cours pour sortir. Mais je tombe nez à nez avec Philipe.
Mon degré de peur s'accentue. Il portait une écharpe de la même couleur que le rideau. Il me lance :
_ Qui t'a invité ici ?
_ Tu...es.. Sorcier ?
_ Tu me réponds ou alors tu poses des questions ?
J'avais peur. Son regard ne me mettait pas en confiance. Il pouvait me faire du mal ça c'est certain.
_ Rien, je... Je marchais et je suis tombé sur une planche, c'est comme ça que je me suis retrouvée ici. Je te jure que je n'ai jamais voulu fouiner je te jure.
_ Et le couteau était pour quoi ?
_ au... Cas où. Tu sais très bien que tu n m'as jamais montré cet endroit, je me demandais bien ce que c'était.
_ Et tu n'as pas eu peur d'entrer tout comme tu n'as pas eu peur de me tromper (se courbant pour prendre le couteau)
Je sursaute et essaye de me défendre.
_ Ce n'est pas ce que tu crois Philipe. Je te jure, il n'y a rien. Stp ne me fait pas du mal.
_ N'essaie pas de te justifier.( Il avance) tu as ouvert le rideau et tu as vu les bœufs. Vrai ou faux ?
J'avale le blog de salive qui était dans ma bouche et répond toute paniquée
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_ C'est vrai.
_ Ce sont tes parents. Ton Oncle et ta mère.
J'ouvre la bouche et il continue.
_ voilà ce qui arrivera à chaque membre de ta famille, lorsque tu me tromperas. Tu flirt, il tombe malade et quand tu couches, il meurt. Ne sois même pas dépassée, c'est toi qui as signé ce contrat lors de notre noce.
Ma bouche, je ne parvenais plus à la fermer. Les aveux de Philipe me poignardaient. J'aurai même aimé que ça me tue, là je meurs une fois et m'en vais tout raconter à mes pauvres parents. Mais non, j'étais là. Devant Ekotto et sa figure sereine. Il n'avait pas l'air de me leurrer ou d'avoir une quelconque pitié. Il parlait et m'avouait sérieusement ce qui était en train de se passer.
_ je ne sais pas avec qui tu me trompes, je ne veux même pas chercher à savoir mais c'est une dette que tu paies à chaque fois que tu commets une erreur.
Je fini par fermer la bouche et avaler les salives. Il me traverse et entre dans la pièce où se trouvent les animaux.
Étant apeurée je cours pour remonter les escaliers mais tout est fermé. Il lance
_ Quand on entre ici on ne ressort plus par le même chemin.
Ça veut dire quoi ça ? Je m'arrête et me retourne. Il ne me regarde pas et allume les bougies.
Il me fallait sortir de là avant de me plaindre de quoi que ce soit. Alors je lui demandais tout doucement où est-ce que je pouvais sortir.
Il pointa un petit carré de son doigt. Je regarde mais ne vois rien.
_ Je... Je ne vois pas Stp.
Il avance sans me répondre et appuie le petit carré. Une grande porte s'ouvre et je vois la lumière du jour.
J'étais arrivée dans un terrain dont j'ignorais. Ce n'était plus le chez moi. Ça devrait être derrière la maison, je me suis dit. Et c'est ainsi que je me mis à courir sans regarder le derrière. Mais le truc est que j'étais comme dans un film. Je ne sais pas si c'étaient des illusions, mais à chaque fois que je courais, j'avais comme l'impression que la route s'agrandissait et que le chemin s'allongeait.
à suivre...
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