MON PARTENARIAT AVEC LE DIABLE - 13

MPALD

Brigitte s'était quelques fois amusée à faire du shopping avec sa copine Martha. Elle vivait, elle souriait à la vie et elle se sentait de mieux en mieux bien dans sa peau. Martha ne comprenait pas trop pourquoi elle était aussi rayonnante malgré les coups bas de son mari. Elle n'avait pas manqué de lui faire cette remarque.

_ Humm ma chérie, tu brilles là...

Brigitte sourit naturellement, en prenant cela comme un simple compliment. Martha porte à sa bouche son verre de vin moelleux et redépose avec un sourire parleur. Elle reprend par la suite :

_ Je vois que Philippe a lâché les cornes. Je suis ravie que tu ailles chaleureusement mieux.

_ Ah ! (Rires) c'était par rapport à lui ton compliment sur la brillance ? (Rires)

_ Quoi ?

_ Je ne sais pas jusque quand je vais pleurer. Alors Je prie le ciel de garder mon fils où qu'il soit. Et si je ne m'en tiens qu'aux comportements barbares du père de mon enfant, je ne sais pas si je vivrai plus de deux jours.

Martha éclate de rire.

_ Le père de ton enfant tu as dit? C'est comme ça que tu le qualifie ?

_ Bien-sûr c'est le seul titre que je trouve à présent. Il n'est que ça pour moi.

_ Hummm (portant son verre à la bouche) Tu as dit que si tu ne t'en tenais qu'à lui tu ne vivrai pas pour longtemps. Ça suppose que tu as quelque-chose qui te maintien, ou alors quelqu'un ? La regardant du coin de l'œil en souriant.

Brigitte répond par un sourire et ingurgite son vin.

Martha comprend sur le champ qu'elle n'est pas loin de son imagination.

_ Alors dis-moi, c'est qui? Demande-t-elle

_ ooor Martha, ce n'est pas ce à quoi tu penses. Je te dirai de toutes les façons.

ACHETEZ LE LIVRE: Pourquoi pas moi?

_ Bon d'accord, je suppose que c'est pas le bon moment pour en parler.

_ Je suis d'accord avec toi.

Elles restèrent sans plus parler. Chacune sur son Smartphone, elles pianotaient leurs claviers.

Mais Martha relança la conversation

_ Ça fait un moment j'ai plus vu mon beau. Comment il va?

_ Bien peut-être.

_ Peut-être ?

_ Oui, j'imagine...

_ Hum!

_ quoi?

_ Quand il va faire un genre tu diras qu'il te néglige. Mais regardes comment tu te comportes avec lui. Tu ne prends pas de ses nouvelles et t'en fou s'il va bien ou pas?

_ À chacun sa vie

_ Jusqu'à preuve de contraire c'est ton mari. Il faut l'appeler pour savoir comment il va. Fais le maintenant pour ne pas te créer des problèmes.

_ En parlant de mari, j'ai demandé le divorce.

_ Vraiment ? Sérieux ? Elle sourit et redevient très tôt normale.

_ Oui. Il a refusé mais je sais que c'est qu'une question de temps. Je vais mal me comporter jusqu'à ce qu'il me chasse de son plein gré.

_ waouh, ça c'est la meilleure.

_ Ravie que tu sois de mon côté.

_ Mais appel quand même.

Martha avait tellement insisté Je Brigitte trouva ça louche et bizarre. Elle l'appela du moins et causa avec lui 15 secondes.

_ Il va bien. Dit Brigitte à Martha

Jaurès était rentré le jour suivant. Il avait fait venir Brigitte dans une chambre d'hôtel où il avait réservé pour un weekend. Ils avaient passés un agréable moment, dans le calme et la joie. Brigitte se détendait à fond car elle se disait en cœur :" je ne sais pas quand ce bonheur s'estompera. Il est mieux pour moi de me donner à fond et profiter de chaque seconde qui passe. Il est peut être différent de Philipe mais avec les hommes on s'attend à tout."

Couchés, l'un près de l'autre, tous deux fatigués après une 3 ème partie de jambes en l'air, Jaurès regardes tendrement Brigitte et lance.

_ Tu m'as manqué chérie.

_ Toi aussi mon cœur. Je n'ai pas arrêté de compter les jours depuis. Ton absence me chagrinait.

_ Mais je t'ai fait une belle surprise non?

_ Très belle (faisant bisou à la bouche). Je ne m'attendais pas à ce que tu rentres d'aussitôt. Mais bon je suis contente. Tu es sûr que tout s'est bien passé où tu partais ?

_ Un peu. Je suis toujours sur le coup

_ Quel coup?

Jaurès la regarde et racle deux fois sa gorge. Il veut parler mais hésite. Brigitte reprend :

_ Tu as quelque-chose à me dire ?

_ Pas pour le moment

Elle le regarde étonné. Elle pense bien qu'il a des choses à cacher.

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_ Tu ne me fais pas confiance c'est ça ? Demande t elle

_ C'est pas ça chérie. Juste que, c'est pas le bon moment. Je te fais confiance.

_ Mais quoi ?

_ Tu vas me quitter si je t'avoue tout ?

_ Je vais te quitter si tu ne me dis rien.

Il inspire un grand coup et elle le regarde attentivement.

_ Je suis flic. Déclare-t-il

Elle reste figé et immobile tout en le scrutant. Il continue

_ Je me suis infiltré dans votre maison parce que je suspecte ton mari d'être l'auteur de plusieurs trafics et de sangs versés.

Elle sursaute.

_ Tu...es...po..poli... Tu es policier ?

_ Oui.

_ Et quand est-ce que tu comptais me le dire ? Hein? Tu cherches quoi dans ma maison ? Le trafic ? Mais qu'est-ce qui te fais croire que Philipe est l'auteur des sangs versés ? Non mais tu te crois où ?  Tu m'as piégé pour coucher avec moi c'est ça ? Tu es...

Son téléphone sonne en même temps, elle décroche et on lui annonce la mort de sa mère.

Elle crie comme une folle et s'évanouit.

à suivre... 

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