Obsédés par le virtuel- Chapitre 15

       𝐀𝐁𝐈𝐃𝐉𝐀𝐍_𝐂Ô𝐓𝐄_𝐃_𝐈𝐕𝐎𝐈𝐑𝐄
                       #𝐙𝐇𝐀𝐑𝐀

Notre bonheur ne se trouve jamais loin. C'est nous qui avons pas la capacité de se rapprocher de lui. Aimer fait du bien mais je me posais des questions lorsque je dînais avec Sandra. Avant que je ne la rencontre, personne ne pouvait m'atteindre. Ce qui n’était plus le cas. Je devenais faible sentimentalement et Opium le savait. Si je voulais me décoller d'elle, je ne devais plus avoir de points faibles. Sandra et moi avions terminé de dîner. Nous nous installâmes sur le sofa. Elle était couchée sur moi pendant que je caressais sa chevelure en suivant les informations. Tout à coup, je l’entendis me demander : --- bb que fais-tu dans la vie ? Je l'avais bien vu venir. Je répondis sans crainte. --- je suis informaticien. --- waouh ! Comme mon frère. --- et comment as-tu fais pour te retrouver au Cameroun ? --- une amie m'a appelé. Sa petite sœur avait disparu. Elle m'a donné toutes les informations. Sa petite sœur était une femme de rue. Elle avait RDV avec un homme que les deux connaissaient. À travers le téléphone de cet homme, j'ai pu le tracer. Voilà c'est tout. --- ça alors. Tu es une bonne personne. Tu t’es jeté dans la gueule du loup pour retrouver la sœur de ton amie. Dommage qu’elle ne soit plus là. --- oui dommage. A mon tour, je lui posai les mêmes questions. Je voulais aussi savoir comment elle avait fait pour se retrouver dans ce lieu. Elle me fit comprendre qu'elle était sortie avec un ancien camarade. En rentrant, elle a été interceptée par un véhicule. Je ne sais pas pour qu'elle raison mais j'ai eu du mal à avaler son histoire. Posé sur la table, mon téléphone se mit à sonner. Je ne savais pas qui s’était donc je n'ai pas décroché. La personne insistait. Sandra se leva pour le prendre et me le donner. Je regardai le nom, il s'agissait de Diana. J'ai raccroché. Aussitôt, elle rappela. Sandra avait les yeux rivés sur moi. On se regardait sans rien se dire. Elle prit mon téléphone et décrocha. --- allô ! Allô ! Allô ! Elle le répétait sans cesse puis elle resta silencieuse. Elle mit le haut parleur. Diana était en train de l'insul*ter. --- espèce de bor*delle. Qu’est ce que tu fais avec le téléphone de mon mec ? salo*pe ! --- toi tu es qui ? --- sa meuf ! Passe moi mon mari j'ai à lui dire. --- si un jour je t'ai en face de moi tu regretteras de m’avoir insul*té. Elle jeta le téléphone sur moi en me lança : --- tiens ta femme veut te parler. Elle se dirigea vers la chambre. Je raccrochai pour la suivre. Elle referma derrière elle. Je frappais mais elle n'ouvrait pas. Je me suis assis devant la porte. Diana insistait avec les appels. Je lui ai écrit. Nous avions causé ainsi. --- Diana je t'assure que si je te vois en face de moi je ne saurai pas quoi faire de toi. Tellement tu m’éner*ves ! --- Zhara donc tu me trompes ? --- tu es fo*lle ? Toi et moi n'avons jamais été en couple. C’était juste pour le se*xe et le business. Je te l'ai dit depuis le début. --- pourquoi tu me fais ça ? Ne suis-je pas bien pour toi ? Je suis capable de faire l'impossible pour toi chéri --- pourquoi m’appelais-tu autant ? --- juste pour avoir de tes nouvelles. Tu me manques beaucoup. J'ai pas envie de toi. --- toi et moi on n'aura plus jamais des rapports se*xuels alors oublie ça et c'est la dernière fois que tu m'en parles. Tu me connais très bien lorsque je me fâches. Elle n'avait plus répondu. Comme si ça n'allait pas déjà, un numéro inconnu masqué m’envoya un message. La personne venait de la part d’Opium. Une certaine Brenda. C'est l'informaticienne avec laquelle je devais travailler. Elle me donna RDV le lendemain chez Opium car nous avions du travail. 
Dana devait me chercher. Je fis des recherches sur ces trois femmes : Opium, Dana et Brenda mais je ne trouvais aucune information. Cette Brenda avait dû masquer toutes données importantes. Je n'allais pas laisser l'affaire. J'allais minutieusement observer chacune d'elle pour mieux les connaître. J'ai validé le RDV. Sandra ne m’ouvrait toujours pas. Je ne savais pas comment m'y prendre. J'ai écrit à ma sœur. Je lui ai raconté le malentendu. Elle m'a dit quoi faire. J'ai appelé Sandra. Son téléphone sonnait mais elle ne décrochait pas. Après insistance, elle l'a pris. --- mon amour ouvre s'il te plaît. --- va voir ta pu*te là. --- tu sais que c'est toi que j’aime. --- pourquoi elle t'a appelé ? --- chérie c'est juste une fille avec laquelle je me suis amusé rien de sérieux. Ouvre. Elle sortit avec sa petite bouche et le visage froissés. Je lui fis des bisous et des chatouilles. Elle riait en me tapotant. Je l'ai porté et nous avons passé une nuit inoubliable. Très tôt, Dana était déjà là. J’espérais rentrer vite parce que je voulais faire une sortie avec Sandra. Je suis descendue lui prendre des chocolats. Je les ai laissés près d'elle en lui déposant un bai*ser. Je savais que Dana m'avait vu descendre donc je m'attendais à ce qu'elle soit éner*vée. Je suis montée dans son véhicule. J'ai salué mais elle n'a pas répondu. Elle a quitté son siège pour me rejoindre à l’arrière avec un bandeau à la main. Elle était très se*xy cette femme. Je résistais ce qui ne lui plaisait pas. --- reste tranquille m'a-t-elle dit --- pourquoi me mettre encore ça alors que nous travaillons ensemble ? --- je suis les ordres d’Opium. --- et c'est pour me l'attacher que tu me colles ainsi ? Je te plais avoue. --- tu es fou ! Ferme les yeux là bas je t’attache les bêti*ses tsiup... Je ne pouvais rien faire donc, j'ai suivi les ordres. Elle était bien silencieuse. Elle n'a même pas cherché à engager la conversation. Quelques temps après, elle m'a enlevé le bandeau et m'a fait descendre du véhicule. Nous sommes entrés dans la villa.
Nous nous sommes arrêtés devant une porte. Elle a frappé. Une personne a ouvert. 
C’était Opium. Elle m'a demandé d'entrer. Elle referma derrière elle. Elle était vêtue d'une nuisette. Je me suis demandé pourquoi elle me recevait ainsi ? Je n’ai pas tardé à connaître la raison. Elle passa ses mains autour de moi. Je me retournai en lui demandant : --- hey que faites-vous ? --- ne me dis pas que tu n'as pas envie de voir et de toucher ce magnifique corps m'a-t-elle dit avec un sourire. --- je suis là pour le travail et rien d'autres… où est Brenda ? --- elle t’attend dans une autre salle mais tu dois d'abord me satisfaire. Tu es très bel homme et je ne résiste pas lorsque j’en vois. --- vous êtes fo*lle! --- écoute moi très bien Zhara. Tu me fais gé*mir ou bien j’envoie Dana aller explo*ser la tê*te de ta dulcinée. Mer*de ! Donc c'est de cette façon que nous souffrons lorsque l'ennemi connait notre point faible ? Je ne voulais pas perdre Sandra et je ne voulais non plus la tromper. Elle enleva sa nuisette. Je ne prononçais plus un mot. 
Elle était vraiment belle. Mais mon cœur appartenait à une seule femme.
Elle s’avança vers moi. Elle m’embras*sa, je la repoussai. Elle se mit en co*lère et hurla mon prénom. Elle me lança : --- regard comment je suis déjà très ex*citée. Ne me fais pas ça. Très gêné lançai-je : --- j'aime ma petite amie. Je ne veux pas faire ça. --- tu deviens faible. Tu n’étais pas ainsi avant. Souviens toi que je te surveille il y’a longtemps déjà. Lorsqu’on fait un travaille comme le tien, on a pas droit à l’amour car il nous rend vulnérable. Nous avons droit au plai*sir dans attacher à qui que ce soit. --- je ne l'avais pas prévu. Personne ne peut contrôler ce sentiment. Me hurla t-elle : --- si on le peut si on le veut ! Décides toi. --- je ne peux pas. Elle alla prendre son téléphone. Elle l'a manipulé avant de le mettre à l'oreille. 
Elle a dit : « Dana vas-y ! Tu*e la fille » Avant qu'elle ne raccroche, je lui ai arraché son appareil. J'ai demandé à Dana de ne rien faire. Ensuite je l'ai lancé au sol.J'ai embras*sé Opium avant de la porter jusqu’au lit. A suivre…

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