Obsédés par le virtuel - Chapitre 14

              𝐀𝐁𝐈𝐃𝐉𝐀𝐍_𝐂Ô𝐓𝐄_𝐃_𝐈𝐕𝐎𝐈𝐑𝐄

                      #𝐒𝐀𝐍𝐃𝐑𝐀

Je ne m’étais jamais sentie aussi à l'aise dans les bras d'un homme. Pour la première fois, je ressentais de l'amour pour un homme.

Les autres… c’était juste pour leurs biens physiques.

Zhara, lui est le bonheur, mon espoir, le seul qui a pu me montrer que l’amour existe et qu'il en vaut la peine.

Maintenant, je comprends la relation que mon frère entretien avec Berlyne. Elle avait raison lorsqu’elle m'avait dit qu'un jour je tomberai amoureuse et là, je saurai ce que c’est que aimer.

Lui là, c'est certain que je l'aime!

un instant, un regard, un baiser avec lui et je l'ai su!

À mon réveil, il n’était plus là, une fleur près de moi avec un mot.

Je les ai pris toute joyeuse.

Sur le papier était écrit : « cette fleur est pour toi mon ange. Elle est exactement comme ton regard tendre. Bisou ton héro »

Je hurlais en plein dans le cousin. La vie était trop belle putain !

Vous vous demandez sûrement comment j'ai fait pour être en côte d'ivoire?

Ma famille ne sait même pas que je me trouve là. Seule Berlyne le sait. Pour venir, j’étais obligée de le lui dire car j'avais besoin de son aide.

Puisqu'elle vivait seule, j'ai demandé la permission aux parents de faire quelques jours chez elle, chose que mon père a accepté sauf bien-sûr, ma mère.

Elle ne pouvait rien devant papa. Il avait accepté ma demande. Heureusement que mon petit papa était toujours de mon côté.

J'avais pour trois jours en côte d'ivoire.

J'avais vite pris l'avion sans dire à mon frère. J'étais surprise qu'il ne m'ait pas encore appelé d'ailleurs.

Je me baladais dans l'appartement toute nue. J'adorais cette liberté.

Je me demandais où zhara pouvait être?

Il y avait à manger dans le réfrigérateur. J'ai retiré des pâtes et du poulet que j'ai cuisinés.

Toute joyeux en chantant, je cocotais le repas. La sonnerie avait retenti. Sûrement c'était zhara. Je me précipitai vers la porte pour l'ouvrir. Une fille très belle placée devant l'entrée avec des paquets à main. Elle me prit dans ses bras.

Elle se présenta sous le prénom de Elvira, la soeur de Zhara. J'avoue que j'avais un peu peur. Cela m'a rassuré.

Elle entra.

Je l'ai installé, ensuite je lui ai servis un verre de vin.

Elle me remit les sacs. Ils contenaient des vêtements et des chaussures. Tous m'alllaient très bien.

Elle m'a informé que son frère lui a montré une photo de moi et à travers, elle a pu choisir ma taille.

Je l'ai remercié.

Lorsque j'ai terminé de cuisiner, je l'ai invité à table.

On pouvait apprendre à mieux se connaître.

--- mon frère m'a tellement parlé de toi Sandra. Tu es vraiment une très belle femme m'a-t-elle dit avec un grand sourire.

--- merci beaucoup. Toi aussi tu es vraiment belle. Chez vous, c'est héréditaire à ce que je constate.

--- haha ... Je ne dirai pas non. Tu as combien de temps ici?

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--- trois jours lui répondis-je la bouche pleine.

--- c'est trop peu. Mon frère va supporter ça ? Fais une semaine.

--- je veux bien mais je ne peux pas.

--- oh quel dommage !

--- ne sois pas triste ma belle. Dis moi, sais-tu où se trouve ton frère ?

--- non mais il m'a appelé pour te tenir compagnie. Ne t'en fais pas. D'ici 20h, il sera de retour.

--- D'accord merci ma belle sœur.

On se mit à rire aux éclats.

Le courant est vite passé entre nous. Elle m'a parlé de sa soeur Élie qui a perdu la vie. Une Histoire triste. J'imaginais la douleur de mon amour et de sa famille.

Après le dîner, nous avions visionné et elle s'est endormie sur le sofa.

Je l'ai réveillé pour qu'elle aille se mettre à l'aise dans la chambre mais elle a refusé.

Elle a dit:

" C'est votre coin à vous donc, je n'ai pas le droit de m'y installer. Je suis très bien sur ce doux sofa"

Je lui ai souri.

Pendant qu'elle se reposait, je manipulais mon téléphone. Je continuais à arna*quer les hommes avec mes différents comptes. Un moment, je me suis dit que je dois l'arrêter car si Zhara l'apprenait, il ne devrait pas apprécier.

Je devais trouver le bon moment pour lui informer de cela. J'espérais juste qu'il devrait me comprendre.

Lui et moi, devions aussi avoir une conversation car, je n'avais pas vraiment des informations sur lui. On s'est rencontré dans une situation hor*rible. Je ne sais pas qui était Gaëlle et comment zhara avait fait pour se retrouve dans ce lieu alors qu'il vit en côte d'ivoire. Il y avait tant de questions.

         𝐀𝐁𝐈𝐃𝐉𝐀𝐍_𝐂Ô𝐓𝐄_𝐃_𝐈𝐕𝐎𝐈𝐑𝐄

                        #𝐙𝐇𝐀𝐑𝐀

Comme convenu, une voiture m'a amené dans une villa. Je ne connaissais pas le chemin car j'avais les yeux bandés.

Ils m'ont fait descendre et m'ont dirigé.

J'ai entendu une voix féminine qui ordonnait qu'on m'enlève la bande.

Mes yeux s'ouvrirent et tombèrent sur une demeure incroyable. Une femme magnifique et charismatique se tenant devant moi.

Elle était de grande taille, une chevelure noire, une robe rouge avec des talons de couleurs identiques. Elle s'approcha de moi tout en souriant.

Elle m'a dit :

"Enfin je rencontre le génie Zhara. Tu es encore plus beau en réalité."

Je ne l'avais pas imaginé ainsi. Je pensais que c'était une vieille ri*dée hi*deuse mais non, je me retrouvais face à une belle femme.

Je ne devais pas me laisser berné par sa beauté extérieure. Vu ce qu'elle me proposait, elle n'était pas une saine comme la sainte vierge.

Elle était entourée de trois femmes vêtues de costume de couleur noir et des talons rouges.

Elle les ordonna de nous laisser seuls.

Son regard posé sur moi était très provocateur comme une guerrière possédée de colère en pleine guerre.

Elle m'a demandé:

---  Zhara comme ça tu as une petite amie. Sait-elle qui tu es réellement ? Un es*cro, un sca*mer, un assa*ssin ?

Je restai silencieux. Elle en savait trop sur moi.

Elle me servit un verre de whisky.

En me l'offrant, elle s'adressa de nouveau à moi:

--- tu évites mes questions haha...

--- laisse la en dehors de ça lançai-je avec un regard froid.

--- je n'aime pas beaucoup parler. Tu acceptes ma proposition ou pas?

--- je l'accepte.

--- sage décision.

--- tu devras laisser ma famille et ma financée en paix.

--- ta famille oui, mais en ce qui concerne ta financée je n'ai pas besoin de me préoccuper d'elle. Si elle apprend un jour ta véritable identité, elle s'en ira toute seule.

--- que voulez vous que je fasse? Lui demandais-je en déposant le verre de whisky que je n'avais point consommé.

Elle rodait autour de moi comme un fauve autour de sa proie avant de me dire:

--- tu es un génie. Tu vas travailler avec mon informaticienne. Ensemble, personne ne vous arrivera à la cheville.

--- okay. Je commence quand?

--- je te ferai signe. Dana!

Une femme s'amena rapidement dans la pièce.

Elle lui ordonna de me ramener et ne pas oublier de me bander les yeux.

En voulant franchir le seuil de la porte, je me retournai en lui demandant son prénom.

Elle sourit avant de me répondre :

--- cela ne te servira à rien mon chou.

--- nous travaillons désormais ensemble donc, je pense que cela est nécessaire.

Elle sifflota son verre et se reservit avant de ma lancer:

--- appelle moi Opium!

--- franchement c'est votre prénom ?

--- ouais! veux-tu que je te montre mon acte de naissance ?

--- non c'est bon.

--- tutoies moi chéri haha...

Celle qu'elle a appelé m'a bandé les yeux.

Il y avait un silence qui regnait dans le véhicule. Je n'avais aucune envie de travailler longtemps pour cette femme.

Cette Dana était l'une des femmes à qui elle faisait confiance puisqu'elle l'avait commissionné pour me chercher et me ramener.

Je lançai une conversation.

--- depuis quand travailles-tu pour Opium ?

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--- ........

--- allô, heho !!! Il y'a quelqu'un?

--- .........

Je me mis à chanter à haute voix un slow français de Roche voisine des années quatre-Vingt.

--- seul sous le sable, les yeux dans l'eau, mon rêve était trop beau, l'été qui s'achève qui partira, à cent mille lieux de moi. Comment oublier ton sourire ma jolie Dana... qui a tellement de souvenir!!!!! Nos jeux dans les vagues....

---- arrête ça ! Je déteste la musique romantique.

Je continuais à chanter. Elle a arrêté le véhicule.

--- tu veux me rendre folle n'est ce pas?

--- folle de moi oui ma belle.

--- ne pense pas que parce que tu es bel homme que je vais tomber sous ton charme.

--- nous allons nous voir plus souvent donc, on devra se faire confiance. réponds à ma préoccupation.

--- depuis l'âge de 15 ans que je travaille avec elle.

--- et quel âge as-tu maintenant ?

--- 23 ans.

--- cool... Une très belle femme dans son beau costume de 23 ans enchantée de te connaître. Appelle moi zhara.

--- je connais ton prénom. Maintenant ferme la et laisse moi avec tes chansons à la noix.

Elle avait du caractère celle là.

Arrivés devant l'immeuble, elle enleva le bandeau et me fit sortir.

Elle démarra la voiture sans même me saluer.

Je montai à l'appartement. Je sonnai au moins trois fois. Elvira ouvrit. Elle m'enlaça et sortit.

Je la remerciai d'être restée avec Sandra.

Je refermai à clé.

Je me dirigeai dans la chambre. Sandra était couchée sur le lit. Je me rapprochai d'elle pour lui faire un bisou. Elle se réveilla et me tira vers elle.

On s'est embras*sé puis elle m'a dit:

" Bon retour mon amour. Prends une douche, je dresse la table"

J'ai souri.

Elle m'a aidé à enlever mes vêtements. Elle m'ex*citait trop.

En prenant ma douche, je l'ai appelé pour qu'elle me passe ma serviette. Elle le fit en souriant. Je l'ai entraîné sous la douche avec moi. Je lui ai fait l'am*our comme si nous ne l'avions jamais fait.

Elle m'a chuchote dans l'oreille que nous devons avoir une conversation.

Je lui répondis:

" Oui bb je le sais. Profitons d'abord de ce moment"

J'avais une idée de la conversation qu'on s'apprêtait à engager. Je m'étais préparé depuis le jour que je l'ai retrouvé.

A suivre...