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Obsédés par le virtuel - Chapitre 9

19 mars 2024 - 6 Minutes

#DOUALA_CAMEROUN

#ZHARA

J’étais arrivé au Cameroun à minuit.

Le signal du téléphone de mon client m'indiquait qu'il vivait dans un quartier appelé Bonapriso prêt d'une école les ribambelles.

Je pris un taxi direct. Le conducteur roulait tellement vite que j'ai cru que j'allais perdre ma vie dans son véhicule. Lorsque je lui avais demandé de ralentir, il se mit à m’insulter. Je reconnaissais bien mes frères camerounais.

Arriver, je lui ai donné son argent en l’insultant aussi.

Il y'avait un portail noir à quelques mètres de l’école. Je sonnai en portant un masque. Un homme ouvrit.

Je l’avais montré une arme. Il me laissa entrer. Je lui demandai de m’amener voir son patron.

On alla dans sa chambre. L’imbécile était couché avec une femme à ses côtés. Je le réveillai en tirant une balle en l'air. Il sursauta mais la fille ne bougeait pas.

J'ai assommé le gardien ensuite j'ai tendu mon arme en direction de mon client. Il levait les mains en me suppliant de ne pas l’éliminer.

Tout ce que je voulais, c'était qu'il me dise où se trouve ma fille.

Il disait qu’à la place, il pouvait me donner celle qui était prête de lui.

Je refusai.

En plus, elle ne bougeait toujours pas. Je lui demandai de la réveiller. Il le fit plusieurs fois mais elle était toujours immobile.

Il s'exclama en disant :

« Merde ! J'ai trop mis la dose ! »

Je lui demandai des explications.

Il me raconta tout.

Il attirait des femmes, les droguait ensuite, il les vendait.

Je lui exigeai de se lever.

Il porta un pantalon et une chemise.

Il était une heure du matin lorsque nous avions pris le chemin de pk17. C’était une de leur cachette ou ce gang gardait certaines filles.

Il conduisait pendant que j'avais mon arme braquée sur sa jambe.

Il tremblait comme une feuille.

Lorsque nous sommes arrivés, il prit un chemin non goudronné. Il n’y avait que des bosquets. Il n'y avait plus une seule maison.

Je mis l'arme sur sa tête en lui rappelant de ne pas me doubler car je n’hésiterai pas à tirer.

À quelques mètres, nous avions failli percuter deux femmes.

Elles étaient décoiffées, leurs vêtements étaient en mauvaise état, elles n'avaient pas de chaussures.

Elles recouvraient leurs visages avec leurs mains à cause des phares de la voiture.

Une d'elle les a enlevées pour demander de l'aide. Je l'avais reconnu. C’était Gaëlle. Elle était vivante.

Je lui fis signe de la main de monter.

Elle le fit.

Je lui annonçai que je suis un ami de Diana.

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Elle était si heureuse.

Elle demanda à la fille avec laquelle elle était de grimper.

Elle se méfiait, elle ne bougea pas.

Gaëlle l’a rassuré.

Lorsqu'elle est montée à l’arrière, je me suis retourné et là j’étais figé sur elle. Des belles femmes j'en ai déjà vu mais elle, elle est spéciale. Sa petite bouche rose m'attirait ainsi que son beau visage au point où j'oubliai le salopard qui était au volant.

Il ouvrit la portière et s'enfuyait.

Gaëlle hurla ce qui me fit revenir sur terre.

Je sortis.

Il s’éloignait. Je n’avais plus le choix. J'ai tiré sur lui pour qu’il n'aille pas avertir ses complices.

Je suis remonté après dans la voiture.

L’amie de Gaëlle me tapota l’épaule.

--- excusez-moi où sommes-nous ?

--- à pk17

--- on sort déjà ?

--- oui. Vous êtes sauvées.

--- non s'il vous plaît. Ces gens ont tué une amie à moi et là-bas, se trouve au moins quarante femmes qui seront vendues. Je ne peux pas les laisser.

J’arrêtai le véhicule puis je me suis retourné vers elle pour lui dire :

--- je ne suis pas un héros. Je suis ici pour Gaëlle. Tu as eu de la chance parce que tu l’accompagnes. Je ne vais pas risquer ma vie pour des personnes que je ne connais même pas. Je tiens à ma vie !

--- leur chef est mon fiancé. Je veux qu'il paye. Il a abusé… de… moi.

Une larme s’échappa de son œil.

Elle rajouta en me suppliant :

--- je vous en prie aidez-moi monsieur.

Gaëlle aussi était pour.

Je me posais de questions car je savais que ces hommes étaient nombreux. Si jamais je mourrais qui devait gérer mes comptes ? Qui devait hériter des biens de la famille ? Il était hors de question que je meurs comme un soldat alors que j'en ne suis même pas un. C'est le travail de la police donc elle le ferait.

Je refusai.

L'amie de Gaëlle descendit.

Je la suivis.

Je l’interpellai mais elle ne s’arrêtait pas.

Je courus pour l'attraper.

Je la retournai face à moi. Son regard est si beau. Mon cœur s'emballait. Jamais encore une femme ne m'avait fait cet effet.

Elle se dégagea de moi. Je l’attrapai encore. Elle s'adressa à moi furieuse :

--- laissez-moi. Je vais me débrouiller.

--- tu ne peux rien contre eux. Tu n'es qu’une femme !

--- et alors ? Au moins je ne suis pas lâche !

--- quel est ton prénom ?

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--- Sandra.

--- okay Sandra écoute. Ces hommes sont des professionnels il faut…

Je n'ai pas terminé ma phrase lorsque nous avions entendu un coup de feu dans le véhicule.

Un homme venait d’abattre Gaëlle.

Je voulus aller lui régler son compte mais Sandra me prit la main et me supplia de courir car elle l'avait reconnu.

Il s'agissait du bras droit de son fiancé.

#DOUALA_CAMEROUN

#SANDRA

J’avoue que me retrouver avec un inconnu me faisait un peu peur mais je n’avais pas le choix.

Ce qui était étrange est qu'il portait un masque.

Gaëlle m'avait dit qu'il était là pour nous aider. Même jusque-là, il y'avait quelque chose je me méfiais.

Plusieurs hommes étaient à nos trousses.

En courant je suis tombée. Il m'a relevé nous avions continué.

Il mit sa main devant moi pour que je m’arrête. Je voulais parler, il me fit signe de rester calme.

Il y avait un grand arbre à notre gauche. Il me prit la main. Nous nous sommes dirigés derrière l'arbre.

À peine cacher, des hommes se ramenèrent.

Ils disaient qu'ils doivent nous ramener vivante et éliminer celui qui m’accompagne.

On guettait pour voir ce qui s'y passait.

Ils avaient une fille avec eux. Elle pouvait avoir dix-sept ans. Elle mordit un d'eux, elle s'enfuyait.

Énerver, cet homme tira, elle s’écroula.

Je me mis à pleurer. L'homme qui m’accompagnait me demandait de me calmer de peur qu'on ne m’attende et qu’on nous attrape.

Au fur et à mesure, je pleurais encore plus. Je tremblais.

Tout à coup, je ressentis des lèvres se poser sur les miennes.

Elles étaient fraîches, humides.

Il m'a tenu par les hanches et la nuque. Nous nous sommes embrassés. Je ne sais pour combien de temps le baiser a duré.

Lorsque je ne l'ai plus ressenti, j'ai ouvert les yeux.

Il avait remis son masque.

Il m'a dit :

« Désolé mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour te calmer. Ils sont partis. Montre-moi le chemin de leur camp »

J’étais troublée. Sa voix raisonnait comme dans un rêve.

Je voulais qu'il m'embrasse encore mais comment le lui demander ? Il l'avait juste fait pour m’apaiser.

J’avais froid. Il retira sa chemise qu'il mit sur moi.

Il était là face à moi avec un démembré blanc. Il est super bien foutu. On dirait un athlète.

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Je lui montrai le chemin.

Personne ne plaçait un mot. Je ne savais pas quoi dire. Je me posais juste des questions sur lui.

Nous arrivâmes au camp.

À notre grande surprise, il y'avait des véhicules de police.

Les hommes en tenue étaient partout. Ils faisaient sortir les filles. Elle étaient sauvées.

J’étais si heureuse.

Il m'a demandé d’aller les rejoindre. J'ai arrêté de sourire. J'ai compris qu'il n’avait pas l'intention de me suivre.

Il voulut s’en aller je lui tins son bras musclé.

Je lui demandai :

--- et vous qu’allez-vous faire ?

--- je vais retourner chez moi. Malheureusement seul car j’ai perdu mon amie.

--- toutes mes excuses.

--- ça ira. Prend soin de toi Sandra.

--- vous aussi.

Il tourna le dos mais je le stoppai encore.

--- attendez. Vous ne m’avez pas donné votre prénom.

Il s'avança vers moi, trop proche même.

Il répondit :

--- je me prénomme Zhara.

Je lui ai souri.

Il a de nouveau tourné les talons.

Je le stoppai encore. Cette fois, je ne savais pas pourquoi je l'avais fait. On s'est regardé ensuite je lui ai dit :

--- merci.

Je voulais m’en aller lorsqu'une main prit la mienne.

C’était lui.

Il a enlevé son masque. J'ai vu son beau visage.

Il m'embrassa.

Bien-sûr je lui rendis son baiser.

Il s'est détaché de moi puis il m'a chuchoté à l’oreille :

« Ne parle pas de moi à la police s'il te plaît. J’espère qu’on se reverra un jour ma belle Sandra »

Il s'est retourné.

Cette fois, il était vraiment partir.

A suivre…

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