Obsédés par le virtuel- chapitre 8
#DOUALA_CAMEROUN#SANDRA J’étais liée dans une maison inconnue. Je n’étais pas seule. Il y'avait plusieurs femmes avec moi. Elles pleuraient en demandant de l’aide. Jordan m'a dit que bientôt j'allais rejoindre Flora. La police ne pouvait pas me retrouver car le signal n’était plus actif. Je ne pouvais que compter sur moi-même pour m’en sortir vivante. Un de ses hommes me tenait par le bras. Il m'amena dans une chambre très belle. J’avais toujours les mains liées. Cette fois, sur le lit. Jordan sortit de la salle de bain. Il me retrouva et enleva ma robe. J’étais toute nue comme un nouveau-né. Il enleva sa ceinture. Je sus ce qu’il voulait me faire. Il me bloqua la bouche avec sa main. Je me débattais du mieux que je pouvais. Je luttais avec mes pieds. Il appela son bras droit. Ce dernier m'attacha les jambes et me ferma les yeux mais Jordan lui demanda d’enlever le bandeau. Il voulait que j'observe toute la scène. Un homme entra avec Flora. La pauvre était apeurée. Elle tremblait. Ses hommes partirent. Nous étions à trois dans la pièce. Il déshabilla Flora et la fit coucher sur un sofa. Il abusa violemment d'elle. Malgré ses cris, il ne s’arrêtait pas. C’était horrible de voir son amie se faire abuser surtout lorsque le coupable était mon fiancé. Je pleurais tellement que je me mis à trembler. Lorsqu’il termina, il me fit subir le même sort. Je regrettais de l'avoir connu. Ensuite il prit une douche et sortit en bloquant la porte derrière lui. Je l'attendis dire à ses gardes que bientôt ils devaient nous amener. Un client devait rentrer avec nous. J’étais sous le choc mais je devrais me ressaisir. Flora était repliée sur elle-même. Elle pleurait. Je l’appelais pour qu’elle me détache mais elle ne réagissait pas. Elle était comme endormie. Il a fallu que je prononce le prénom de mon frère pour qu'elle se réveille. Elle avait défait mes nœuds. Je la pris dans mes bras en la questionnant : --- où sommes-nous ici ? --- je…je pense dans une… de ses propriétés. --- tu sais comment on peut sortir d'ici ? --- euh…oui…oui… ma copine ils … abusent… de nous tout le…temps. --- ça va aller on va s'en sortir. Je frappais à la porte puis je me cachai derrière avec un vase que j’avais pris. Le garde entra, je lu lui frappai à la nuque, il se mit à saigner. Nous l'avons ligoté ensuite j'ai fouillé ses poches. Heureusement, je trouvai son téléphone. Je lançai l'appel. À la troisième sonnerie, il décrocha Au_téléphone --- grand frère c'est moi. --- Sandra Dieu soit loué. Où es-tu ? --- demande à la police de localiser ce téléphone. Faites vite. Je vais essayer de m’échapper avec Flora. --- comment allez-vous ? J'espère qu'il ne vous a pas fait de mal. --- je n'ai pas assez de temps. Fais ce que je te dis. --- d'accord Fin_de_la_conversation. On sortit de la chambre sans faire de bruits. Flora me montra la route de sortir. Nous sommes passées devant une pièce où Jordan conversait avec plusieurs personnes. Ils disaient que l'aube ne devait trouver aucune fille dans ce lieu. Tout à coup, l'alarme retentissait. On avait constaté notre disparition. On se cachait dans une chambre. De là, on pouvait voir l’extérieur. On passa par la fenêtre. L'alarme avait alerté tous les gardes ce qui nous avait donné le champ libre. Nous étions à l'extérieur. On se mit à courir et là j'entendis un coup de feu. Flora s’écroula. Une main me tira vers la brousse. C’était une femme. Elle me demanda de ne pas prononcer un mot pour éviter qu'on nous retrouve. Celui qui avait tiré s'approcha de Flora et il lui tira deux balles dans la tête. Il prit un autre chemin. On se mit à courir. Je ne savais qui était cette fille. Et si c’était une complice de Jordan ? Je l’attrapai par le cou. Elle me suppliait de la laisser mais je ne voulais pas. --- comment as-tu fait pour t’échapper (lui avais-je demandé) --- j'ai séduit un garde. Je l'ai assommé. Je suis de ton côté lâche moi ma belle. Je regardai son bras, elle était blessée. Elle ne ressemblait pas à une femme d’ici. Elle me dit qu'elle n'est pas du pays. Elle vient de la côte d’ivoire. Un homme l’avait drogué. Un jour, elle se réveilla dans une pièce avec d’autres femmes. L’une d’elle lui informa qu’elle se trouve au Cameroun. #ABIDJAN_COTE_D_IVOIRE #ZHARA Elie était morte. Ma famille était dévastée. Personne n'aurait pu imaginer que j’étais le coupable du décès de ma grande sœur à part bien-sûr Diana. Elle m’était fidèle. Je n'avais rien à craindre. Pendant ce moment difficile, j'ai vidé un des comptes d'un homme. Je n'ai pas pu atteindre les autres parce qu'il a un informaticien efficace. Il a failli me tracer. Il a trouvé mon pays d’origine. Jamais personne encore ne m'avais autant menacé. La femme espagnole ne me lâchait plus mon complice. Pour terminer, lui aussi est tombé amoureux. Il m'en a parlé. Je lui ai conseillé de se lancer sérieusement car elle n'avait aucune pensée négative. Cette histoire me fait toujours autant rire. Il a pu trouver sa femme de sa vie grâce à une arnaque. La disparition de ma sœur était difficile mais je m'y suis très vite remis. Dorénavant, je n’avais qu'une seule et je devais tout faire pour qu'elle ne me suspecte jamais de quoi que ce soit. Un jour, j’étais assis devant la télévision avec ma mère. Au journal, on parlait de plusieurs femmes de nationalité différentes qui disparaissaient mystérieusement. Deux camerounaises étaient introuvables. Ça c’était l’œuvre d'un cartel. Les autorités ne devaient sûrement plus trouver une seule vivante. Bref… cela ne me concernait pas. Papa s’était rendu dans ce pays pour une affaire. C'est un pays que je voulais visiter depuis. En ce moment-là, c’était risqué car celui qui m’avait tracé est camerounais. Cela ne me faisait pas peur bien au contraire ça m’excitait. J’ai toujours voulu rencontrer une personne aussi forte dans ce domaine comme moi. Je voulais bien voir à quoi il ressemblait. J’avais bien l'intention de le démasquer. Mon téléphone sonna. C’était Diana. Une de nos filles avait disparu depuis trois jours. J’étais tellement en colère que je me mis à hurler sur elle. L'homme avec lequel je l’avais mis en contact était introuvable. À cet instant, je sus qu'il était pour quelque chose. Je le traçai avec un de ses numéros. Il était au Cameroun. Je n’arrivais à y croire. Il avait amené une de mes filles au Cameroun. Ça n’allait pas se passer ainsi. Ces filles étaient précieuses pour moi. Je ne refusais de perdre une seule. En plus, si la police tombait sur elle, c’est certain qu'elle devait donner les informations sur son travail ce qui n’était pas avantageux pour moi. J’avais eu toutes les informations dont j’avais besoin sur ce client. Le même jour, je pris un vol pour ce pays. A suivre…
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