Obsédés par le virtuel - hapitre 3

DOUALA_CAMEROUN#Sandra De jour en jour, ma relation avec Jordan avançait bien. Il avait promis venir au Cameroun pour me voir. Il est trop bel homme. Je fantasmais à chaque fois qu’il me montrait mes photos. Je le voulais dans mon lit. Cependant, je ne devais pas oublier mon objectif premier qui était l’argent. Rien ne devait le remplacer. Avec Berlyne ça ne s’était pas arrangé et je m'en tapais littéralement. Ma seule et vraie était Flora. Elle et moi passions notre temps sur les réseaux à la recherche des hommes riches. Elle parvenait à escroquer des hommes très facilement. Chose qu'elle m'apprenait. Elle avait quitté la maison familiale pour vivre seule. Je l'admirais tellement. Moi je voulais bien qu'elle ait une relation avec Arthur mais ce dernier ne l’aimait pas vraiment. Je savais que c’était le contraire du côté de mon amie malgré qu'elle me le cache. Je me rendis chez elle pour perdre du temps et pour qu'on en parle. Elle vivait dans un appartement à bonamoussadi. J’adorais y aller car c’était si luxueux. On parlait en visionnant et en grignotant des beignets crevettes. Je m'assis confortablement pour qu'elle me dise tout. --- Flo pourquoi n'avoues-tu pas tes sentiments à mon frère ? --- je les lui avoue que je suis d'abord amoureuse de lui ? --- nous sommes des femmes et ne joue pas à ça avec moi. On sait reconnaître lorsqu'une est amoureuse. Je vois la manière dont tu maltraites Berlyne plus que moi je le fais. C'est de la jalousie n'est-ce pas ? --- ouf… bon oui…un peu bref… lorsque je la regarde, elle est le style de femme que ton frère peut accepter. Tu as bien remarqué qu'il est gentille avec elle mais avec moi c'est comme si j’étais un monstre. --- c'est simple nor ? Tu n'as qu’à faire semblant d’être comme Berlyne et le tour est joué. Toi-même tu as dit ma belle que lorsqu’on veut quelque chose on doit tout faire pour l’obtenir. --- effectivement ma co'o (avait-elle dit en sautant sur mon cou) --- voilà. De retour à la maison, je trouvai Berlyne et ma mère faire des beignets. J'avais oublié qu'elle aidait toujours ma mère à les faire. Heureusement qu'elle s’était portée garante parce que moi je ne me voyais pas dans cette posture-là. Je passai sans la saluer. Je me dirigeai tout droit vers la chambre. Mon frère était devant sa machine. Je le taquinais un peu car je voulais le sonder. Il fallait que je sache s'il ressentait quelque chose pour Berlyne. --- Fréro dis-moi alors, depuis que tu sais que mon amie est amoureuse de toi comment te sens-tu ? (Lui avais-je demandé avec un petit sourire) --- je me sens bien (me répondit-il en manipulant son ordinateur) --- tu veux dire que tu ne ressens rien pour elle ? Genre, tu ne la vois pas comme une femme ? Il arrêta ce qu'il faisait et se retourna vers moi avant de me répondre : --- je vais être direct. Berlyne me plaît beaucoup et cela depuis la première fois que je l'ai vue. Sa beauté intérieure et extérieure me captive. C’est une femme que n’importe quel homme aimerait avoir. C'est d'ailleurs elle ta vraie amie. Oui ! Je l'aime et beaucoup même mais, je ne peux pas encore lui avoué cela car je n'ai pas encore de quoi subvenir à ses besoins. Je veux prendre soin de celle qui sera avec moi, c’est un devoir. Lorsque j'aurai trouvé un travail, si elle est encore libre je vais tout lui dire. --- et si entre temps elle trouve un autre ? --- qu’importe si elle trouve un autre ou pas. Si Dieu a écrit qu’elle sera mienne alors elle le sera malgré tous obstacles. --- owooo les choses des contes de fées. --- Les parents l'adorent. Elle aide toujours maman lorsqu’elle le peut. Elle vous supporte Flora et toi malgré votre sale caractère. Vraiment je l'admire (me lança-t-il avec les yeux scintillants) --- de tout ce que tu as dit là j'ai retenu que tu es amoureux d’elle. C'est tout ce que je voulais savoir. Je pris mon téléphone pour parler avec Richard. J’avais besoin de sous. Il n'allait pas bien. Il traversait une situation très difficile avec son entreprise. Tout s’écroulait, il ne subvenait plus à mes besoins comme avant. Ça devenait rude. Il me fallait trouver une nouvelle proie. Je remarquai qu’Arthur était en pleine conversation. Je m'approchai plus près. Le mec avec lequel il causait sur facebook était trop beau. Je me précipitai sur ma machine pour lire leur conversation. Arthur me regarda surpris et me demanda de me pousser. Je me mis à lui poser les questions sur celui avec qui il causait. --- c'est un ami à moi qui est arrivé au Cameroun hier soir. --- branche-moi alors frangin. --- hum… toi hein Sandra --- s'il te plaît mon frère préféré. Tu sais que je t'aime nor ? --- okay apprêtes toi on ira tout à l'heure le voir. Bingo ! C'est une nouvelle porte qui s’ouvrait à moi. #ABIDJAN_COTE_D_IVOIRE #Zhara Elie était tout le temps sur moi. Je ne pouvais plus faire mes affaires en paix. Elle me questionnait toujours. Elle fouillait mes effets. J'avais même payé un cadenas pour ma chambre. Malheureusement, elle avait découvert que j'avais escroqué cet homme européen. Je ne savais pas comment elle l'avait su. Elle vint dans ma chambre pour me parler. Une dispute éclata entre nous. Heureusement que les parents n’étaient pas là. --- avec toute la fortune que les parents possèdent. En plus, tu es héritier comment as-tu pu faire une chose pareille ? --- ça ne te regarde pas ! Je fais ce que je veux de ma vie. --- oui fais de ta vie ce que tu veux mais ne fais pas de mal aux autres… pensent à nous, ta famille. Si jamais on t'attrape tu imagines que cela affectera les parents. --- ferme-la ! Salope ! Elle me donna une gifle avant de me dire : « C’est la dernière fois que tu me traites de salope. Oui tu es l’aîné mais tu dois gagner notre respect en tant que grand frère. Ne pense pas que je vais en rester là escro de pacotille ! » Elle me regarda froidement puis tournant le dos. Lorsqu’elle voulait franchir le seuil de la porte, je lui demandai : --- comment l’as-tu découvert ? --- j'ai mes sources. Elle s’en alla en me laissant perplexe. J’appelai rapidement un ami à moi. Je voulais qu'il m'aide à installer des caméras dans la chambre de ma sœur. Si elle avait pu découvrir cette histoire elle pouvait aussi me démasquer. Elle était sortie. Il arriva rapidement. Je conduisis mon ami dans la chambre d'Elie. Il installa des mini caméras au-dessus de sa penderie, dans son nounous posé sur son lit et à un coin de la télévision accroché au mur. Dorénavant, je pouvais suivre toutes ses conversations. Je voulais savoir qui entrait et sortait de sa chambre car j’étais certain qu'elle avait une personne qui l’aidait. La seule chose qui me restait était de truquer son téléphone portable. A suivre…

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