Obsédés par le virtuel - Chapitre 2

ABIDJAN_COTE_D_IVOIR

#ZHARA

Je me baladais tranquillement sur facebook, je reçus une invitation qui venait d’un homme européen.

J’avais deux comptes facebook. Un compte féminin et un autre masculin.

L’européen adorait les photos que j’avais dans mon compte. Il disait vouloir une relation sérieuse car il tombait toujours sur des femmes qui lui escroquaient de l’argent.

Il riait en silence.

Je me m’étais mis dans la peau d’une femme. C’était plus facile que lorsque j’utilisais mon compte d’homme pour avoir des femmes.

En deux mois, lui et moi faisions des appels vidéo. Il voyait une superbe femme sans savoir que tout était truque.

Je lui envoyais des photos, il était dingue de moi et se préparait pour venir en côte d’ivoire pour voir mes parents ainsi pour demander ma main. Bien sûr j’ai joué le jeu.

Je lui demandais des transferts d’argent, il les faisait sans me poser des questions.

Un matin, il me laissa pleins de messages. Il n’arrêtait pas de penser à moi, il voulait avancer son voyage. Je ne pouvais pas le laisser faire alors je lui avais rapidement écrit.

Echange_Texto

--- allo bb (lui avais-je écrit)

--- mon amour je veux te voir. Euh… je ne dors pas pff… je n’en peux plus bref…euh… dis-moi oui (me répondit-il avec son accent français)

--- non mon lapin. Je vais faire un voyage avec ma famille pour le village.

--- c’est quoi le village ma douce euh… ?

--- la campagne bb.

--- ah… d’accord et vous en avez pour combien de temps là-bas ?

--- trois mois trésor mon lapin.

--- c’est trop poussin. Ah… non! Comment vais-je faire moi? pfff…

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--- je sais mais lorsque je reviendrai tu pourras venir et on se mariera. En passant, j’ai besoin d’argent. Je dois faire des achats pour le voyage.

--- orrr mon amour ne t’en fait pas. Bon euh… je te fais un transfert tout de suite.

Il m’envoya pleins de baisers.

Il me fit un virement d’un million. Il m’avait dit que je devais remettre la moitié aux parents et l’autre me revenait.

Pour le remercier, je l’envoyai pleins de photos que je savais qu’il allait se masturber avec.

Un mois après, je lui demandai une nouvelle somme. Il fit un autre dépôt. Le compte que j’utilisais était sous un autre nom.

Je le manipulais tellement que je me demandais s’il avait un cerveau ?

En tous cas… je m’amusais bien et j’aimais ça.

Je sortis me distraire avec mes amis, je tombai sur Elie.

Elle me regarda des pieds à la tête. Elle était ma petite sœur mais entre elle et moi c’était tendu.

Elle était une fouineuse, elle se méfiait de moi comme si j’étais un brigand.

Elle me plaça quelques mots:

--- un jour, je saurai ce que tu caches.

---reste toujours là à te mêler de ce qui ne te regarde pas (lui avais-lancé en la regardant droit dans les yeux)

--- je montrerai aux parents que tu n’es pas celui que tu prétends être.

--- haha… et selon toi qui suis-je?

--- je ne sais pas encore Zhara mais fais-moi confiance.

Elle s’en alla très confiante.

Je me mis à sourire car ma petite sœur venait de me déclarer la guerre.

J’avais déjà un plan pour la calmer.

#DOUALA_CAMEROUN

#SANDRA

C’était devenu insupportable à la maison entre maman et moi. Pour elle, j’étais la pire de filles et Arthur était son ange. D’ailleurs, je n’en avais rien à faire.

Richard m’avait donné la somme promise.

J’étais allée en boite avec mes amies et nous avions fait beaucoup d’achat ce qui n’avait pas enchanté Berlyne. Elle me réprimandait toujours.

Selon elle, je devais investir dans une affaire. Je refusai ce qui déclencha une dispute entre nous deux en présence de Flora.

--- Sandra tu es encore plus têtue que Flora.

--- Berlyne laisse-moi en dehors. En plus ce sont ses sous donc elle a le droit de les dépenser comme elle veut.

--- merci Flora il n’y a que toi. Voilà pourquoi tu es ma préférée (disais-je avec fierté)

--- vous êtes pareilles toutes les deux. Je me demande comment j’ai pu vous supporter pendant toutes ces années les filles. La vie que vous menez, vous la regretterez un jour (affirma Berlyne)

--- ohhh mademoiselle la sainte. Nous aussi ne savons pas comment on a pu te supporter. Tu es comme mon frère. Vous allez très bien ensembles. D’ailleurs, je vais de ce pas lui dire ce que tu ressens pour lui.

--- non Sandra tu n’as pas le droit de me faire ça.

--- elle le fera et je vais même le confirmer. Pour qui te prends-tu pour nous parler comme tu veux? On te nourrit. Ce que tu manges, ce que tu bois, ce que tu portes c’est Sandra et moi qui les payons donc tu nous dois beaucoup (lui affirma Flora)

Je courus vers le salon parlé à mon frère avec Flora.

Berlyne nous suivait en larmes et en nous suppliant.

Arthur avait un document à main. Il se retourna vers nous.

Je lui lançai :

--- Berlyne est amoureuse de toi

Flora confirma.

On se retourna tous vers Berlyne en larmes.

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Mon frère n’avait rien dit.

Elle sortit de la maison.

Flora et moi étions heureuses de la situation.

Personne n’avait le droit de nous contredire. Elle l’avait fait, c’était le prix à payer et à chaque fois qu’elle le faisait, on la traitait toujours ainsi.

Arthur secoua la tête et s’en alla.

Je causai un peu avec Flora avant qu’elle s’en aille.

J’étais concentrée sur mon téléphone lorsque je reçus une invitation par message. Un très bel homme en photo de profil.

Tous ceux qui m’envoyaient des invitations, je me glissais rapidement dans leur compte pour savoir à qui j’avais à faire.

J’ai regardé toutes les informations sur lui. Je constatai qu’il a une agence de mannequin et qu’il est manager des stars. Il y’avait des photos où il était avec des célébrités du cinéma, de la musique et autres…je souriais.

Je répondis rapidement à son message.

Echange_Texto

--- hey beau gosse (lui avais-je lancé)

--- j’ai visité ton compte. Comment une aussi jolie femme peut être célibataire? (me demanda-t-il)

--- je ne sais pas (avais-je dit timidement)

--- ce n’est pas grave. C’est plutôt une bonne chose pour moi. J’ai une chance pour te connaitre. Ça te dirait qu’on se change de contacts?

--- ouais pas de soucis chéri.

A peine je lui passai mes neuf chiffres, un numéro de l’étranger m’avait écrit. La personne se présenta sous le prénom de Jordan.

Il s’agissait du manager.

Une fois de plus, j’avais encore touché le gros lot.

A SUIVRE…