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Février, le mois le plus dangereux pour l'élève Camerounais !

Un mois à craindre

5 févr. 2024 - 2 Minutes

Malgré le fait qu'il soit le plus court de l'année, février est aussi le mois pendant lequel les élèves au Cameroun reçoivent moins de cours et sont exposés à la déviance à cause d'innombrables activités parascolaires. 

LA SEMAINE DU BILINGUISME 

Chaque année au Cameroun, la première semaine du mois de février est dédiées au bilinguisme. Notre état célèbre ses deux langues officielles (français et anglais), mais aussi sa diversité culturelle. En cette période, chaque établissement scolaire se doit de glorifier à sa manière cet événement.

Certains organisent des conférences autour du thème de l'année en question, et d'autres choisissent d'amplifier la célébration avec des kermesses. Pendant cette semaine, donc, la majorité des cours sont suspendus pour laisser place aux répétitions pour les différents spectacles (danses, sketchs, chants, etc.). 

LA SEMAINE DE LA JEUNESSE 

Défilé des élèves du lycée de nkolbisson
Défilé des élèves du lycée de nkolbisson

Après la semaine du bilinguisme, ces établissements scolaires se lancent directement dans les préparatifs pour la fête de la jeunesse du 11 février. Il y a des classes qui s'entraînent pour le défilé, et certains élèves comme pour la semaine du bilinguisme, enchaînent les répétitions pour le spectacle de la kermesse qui a généralement lieu le 10 février.

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Pendant cette même semaine à lieu aussi les compétitions de la FENASCO ( fédération nationale des sports scolaires). Vous-même avec tout ça comment un élève pourra facilement, se préserver et rester concentré sur ses objectifs scolaires ?

FÉVRIER, LE MOIS LE PLUS DANGEREUX QUAND J'ÉTAIS ÉLÈVE

Lycéens Camerounais, source // Cameroun Tribune 
Lycéens Camerounais, source // Cameroun Tribune 

Pour vous dire vrai hein, c'est pendant les innombrables activités parascolaires liées à la semaine du bilinguisme et de la jeunesse, que je perdais de la concentration et je me retrouvais parfois dans de mauvaises bandes.

C'est à l'heure des répétitions pour le défilé du 11 février que mon meilleur ami Herman NGAMENI et moi trouvions le moyen de nous en fuir pour aller organiser des charters et les terrains de jeux aux hasards. C'est après avoir livré une prestation XXL dans un match de foot pour les FENASCO, que je me faisais accoster par les filles d'autres établissements, pourtant, je ne suis pas beau hein. C'est au moment où je devais me retrouver en plein dans mes cahiers, que j'assistais à la kermesse, parce que depuis toujours, je suis un amoureux du djocka (fête).

Parfois quand un professeur comme celui de philosophie, voulait tenir tête au programme de ces activités parascolaire et décidait de faire cours, tu voyais seulement un élève venir frapper à la porte et dire : « Toc toc, svp monsieur le professeur de sport m'a envoyé appeler l'élève Deutou, que le match commence dans 30 minutes. ». Voilà donc comment je me retrouvais à perdre les cours. 

Christian Deutou :  « Attention au mois février! » Abonnez vous pour recevoir gratuitement mes articles. 

Article publié sur www.wutsi.com/@/Leswandaseries 

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