Joe Biden et Kamala Harris : après la victoire en 2020, quel avenir en 2024 ?
Deux analyses qui scrutent l'avenir politique de Kamala Harris, Donald Trump et Michelle Obama pour la prochaine présidentielle de 2024
Il est midi ce 20 janvier 2020 lorsque Kamala Harris en premier et Joe Biden en deuxième position prêtent serment. Après une lourde bataille entre Donald Trump (Les Républicains) et Joe Biden (Les Démocrates) sur les résultats à la présidentielle du 3 novembre 2020, la situation semble se calmer. Je dis bien "semble se calmer" parce que le "Nous reviendrons" prononcé par Donald Trump lors de son dernier discours en temps que président des États-Unis est bien plus évocateur.
Dans son dernier discours, Donald Trump démontre bien à qui veut l'entendre, qu'il pourra revenir "d'une manière ou d'une autre". Il va jusqu'à vanter son bilan pendant son séjour à la Maison Blanche (The White House). Cela signifie que l'épisode noir de sa défaite à cause de la fraude électorale, selon lui, reste en travers de sa gorge. Pourrait-on penser vraiment à un retour du désormais ancien président des États-Unis d'Amérique ?
De l'autre côté, des observateurs attirent l'attention sur une probable montée en puissance de Kamala Harris. Ces analyses prennent pour prétexte que l'âge de Joe Biden serait un handicap pour achever son mandat. C'est la raison pour laquelle Kamala Harris pourrait avoir une occasion en or pour se propulser. Cependant, sa prétention d'être la première femme présidente des États-Unis d'Amérique va se heurter à une autre : celle de Michelle Obama.
Pour bien comprendre les arguments en faveurs de l'un ou de l'autre favoris pour la présidentielle de 2024, je vous livre ci-dessous deux analyses. Elles qui donnent des pistes de réflexion pour une probable propulsion ou non de Donald Trump, Kamala Harris et de Michelle Obama. Que réserve l'avenir pour ces personnalités :
- Kamala Harris
- Michelle Obama
- Donald Trump
"États-Unis : Trump parti mais pas parti" (Par Ngan Ngan)
Avec l'installation de Joe Biden hier qu'il n'a pas assisté, on aurait pu dire que le dernier rideau tombe et le théatre Trump est à sa fin. Mais seulement les Etats-Unis, c'est une structuration très complexe. Le pouvoir étant partagé entre le Président et le congrès qui se renouvelle régulièrement, les plus de 70 millions de personnes qui ont voté Trump sont encore la quelques parts et les républicains ont besoin d'eux.
Vu que Trump voudrait continuer à exercer le pouvoir d'une facon ou d'une autre et que sa stratégie basait sur la radicalisation et l'extrême, il est logique qu'il n'ait pas assisté à la cérémonie d'installation de son successeur.
Les Etats-Unis disais-je ont une structure complexe. Autant la Présidence se renouvelle tous les 4 ans, autant le congrès se renouvelle régulièrement.
La maison des Representants par exemple se renouvelle tous les 2 ans et les élections auront lieu en 2022, donc l'année prochaine si mes souvenirs sont justes. Ainsi les républicains ont bien besoin de ceux-la qui sont pour Tump pour être votés. Ceux-la sont actuellement encore totalement à l'écoute de Trump.
Et l'empire Trump est bien préparé, a même derniérement fait des collectes de fond sans payer son ami Giullani et peut agir avec cet argent pour aider les candidats.
Le Senat lui-même se renouvelle régulièment. Bien qu'un Senateur soit voté pour 6 ans, on renouvelle régulièrement partiellement le Senat tous les 3 ans. Les Républicains hors, ici aussi, cherchent à avoir plus de pouvoir qu'avant.
Et Donald Trump, l'homme qui a besoin de tribune, utilisera la Tribune par exemple que l'impeachment lui donnera, ou quelconques autres procès qu'on pourrait ouvrir contre lui. La haine qui s'installe, lui il aime ca et l'utilise mieux que quiconque et il sait bien que plus elle durera, mieux Trump existera.
Le declic donc devra venir des Republicains eux-même, qui bien qu'ayant besoin des "Trumpistes" en ce moment, se devraient de trouver le moyen en même temps de s'émanciper et de regagner le pouvoir en écartant Trump sans perdre ses supporters. Et la est le plus difficile. Ca ne m'étonnerait pas d'ailleurs que la famille Trump - telle sa fille et son beau-fils - soient au devant de la scène encore plus prochainement.
Joe Biden, autant on peut l'aimer à l'extérieur, autant ses problèmes à l'intérieur peuvent être trop grand. Son management de la pandémie, si ca reussit, ca pourrait être ce qui sauve son mandat. Surtout qu'économiquement, les américains, aprés une longue période d'inflation qui dure des décennies et qui honnêtement les a appauvris, pour tout salaire nettoyé de l'inflation, ont vu les derniéres années avant la pandémie une correction positive. N'allons pas dans le fond chercher à savoir si ce fut le mérite de Trump, ca s'est passé en son temps et il a su l'utiliser et alors beaucop le croient et disent bien qu'il fut donc un bon President à leur égard. ET beaucoup disent bien qu'il n'y peut rien à la pandémie.
Alors si joe Biden reussit un management efficace de la pandémie et relance l'économie de son pays, alors il reuissira mieux à faire oublier Trump..
A propos, si les deux font un bon mandat, il est très probable que nous vivions dans 4 ans pour la premiére fois aux Etats-Unis, une femme et pas blanche de souche Présidente des Etats-Unis de l'Amérique; la nommée Kamala Harris.
Une femme noire présidente des USA? (Par Mathias Mougoue)
“Je Serai le président de Tous les Américains sans exception...”. Cette fois-ci encore, la fameuse phrase prévisible comme le soleil qui demain aussi se lèvera a été prononcée par Joseph Biden, 46ème Président des États-Unis d’Amérique... C’est le retour de la démocratie, du moins celle traditionnelle à l’américaine comme décrit par Tocqueville...
Celle prônée par les démocrates avec vision futuriste vise aussi à déboulonner certains tabous, comme je le dis depuis 2005, année où je fis savoir à mes camarades de Classe Américains que l’Allemagne leur avait volé l’avant-gardisme en portant à la magistrature suprême Mme Angela Merkel... Cependant je leur fis aussi part de mon intuition à remettre ça avec un jeune sénateur prometteur et non-blanc de l’Illinois... Chose faite 3 ans plus tard, Barack Obama est le 44ème président des USA.
Différemment de l’élitisme de Trump qui voyait et voulait une Amérique DE NOUVEAU GRANDE “Great Again”, les démocrates selon moi poursuivent le projet de porter en ce 21ième siècle aussi, leur pays dans la position de Pionnier et l’y conforter... Bill Clinton le dit d’ailleurs clairement en 1998 “Nous souhaitons que le 21ième siècle aussi soit celui de l’Amérique”...
Si dans le fond on reste dans la même grandiloquence, les figures qui doivent incarner le visage de cette façon de faire la démocratie ont pour destin de changer dans la forme... Joe Biden n’est pas le dernier arrivé. Ça fait en gros 50 ans qu’il est au cœur du congrès et donc de la politique américaine... Son but ne sera même pas de démonter qu’il est un bon président car nous les mal-pensants disons souvent qu’il a déjà été président 8 ans pendant que le visage de Barack Obama était mis en Avant...
Joe n’est ni tout jeune, ni n’a encore toute sa santé... Son mandat pourrait même être interrompu en cours, ce qui permettra aux démocrates de parachever le deuxième chapitre du projet d’interface, une femme au pouvoir aux USA.
HILLARY Clinton n’était pas la bonne parce que de la droite tendanciellement extrême de la gauche... Kamala Harris a ce triple avantage de rassembler les éléments africain, asiatique et féminin utiles au relookage des icônes de la gauche Américaine... Ceci sera déjà effectif s’il arrive quelque chose à Tonton Joe. Sa Vice Présidente prendra le fauteuil suprême, ce qui ouvrira sur la profondeur cachée du scénario... Une femme qui arrive à la présidence avant même que son prédécesseur ait terminé son mandat
Fini le mandat de Joe à sa place dans ce cas, quand il faudra repartir en campagne pour les primaires, il est fort probable que l’unique concurrence soit celle d’une femme : MICHELLE OBAMA.
De cette façon, le remplacement interfacial de l’équipe dirigeante des démocrates aura inévitablement sa conclusion programmée depuis le début du siècle pour maintenir l’Amérique belle et appétissante : après un non-Blanc, une femme elle aussi non-Blanche dès l’entame... Si c’est le cas, mon pari sera qu’on misera sur Michelle, elle, beaucoup plus populaire que Kamala et en rodage avec cet objectif depuis outre 20 ans à ce point là... Ainsi, les démocrates auront mis 30 ans pour renverser à nos yeux leurs tabous les plus têtus... Pas tous mais presque...
Qui vivra verra...