La vie compliquée de Tchana-Robert
By nelly Carelle
Les chroniques de Nelly Carelle
**Chapitre 3**
*Marie Tchana*
Alberta voyait un psy, et ça allait progressivement mieux. Un soir, Paul rentra tout heureux. Il donna un baiser à sa femme…
— On dirait que tu as gagné à la loterie, chéri, qu’est-ce qui te rend si heureux ?
— C’est toi, mon rayon de soleil. Je t’aime tellement, ma Alberta. Je suis heureux de savoir que tu vas mieux. Et pour fêter ça,
je t’ai réservé un week-end relaxant dans un hôtel assez atypique situé près d’un lac.
Je l’ai découvert sur les réseaux et j’ai tout de suite pensé à toi. Une nuitée là-bas te fera le plus grand bien.
— J’ai le meilleur mari du monde. C’est tellement gentil. Mais comment profiter de ça toute seule ?
— J’ai demandé à ta meilleure amie de te tenir compagnie.
— Tu penses vraiment à tout et à mon bien-être. Et Marie, elle s’ennuiera toute seule ici, c’est mieux qu’elle vienne avec moi.
— Euh, ce week-end est pour toi. Arrête de penser aux autres, Marie ne pourra pas supporter deux jours d’absence, au contraire, elle sera heureuse de te voir épanouie.
— Tu as raison. Prends bien soin d’elle.
— Tu peux compter sur moi.
Alberta informa Marie de la surprise que son mari lui avait faite pour ce week-end, par conséquent, elle serait absente.
Elle était contente pour sa tante, mais quelque chose clochait en elle : un sentiment assez bizarre l’habitait, comme un mauvais présage.
Le jour J arriva. Paul accompagna sa femme et prit son amie à un arrêt de taxi. Il les déposa à l’hôtel après un long trajet d’environ deux heures.
Elles le remercièrent, et celui-ci rebroussa chemin. Il s’arrêta dans une cave.
Habituellement, il ne consommait pas d’alcool, mais pour ce soir, il comptait bien s’en servir pour mettre son plan à exécution.
C’est ainsi qu’il prit deux bouteilles de vin rouge, quelques gourmandises dans une boulangerie du coin, puis se remit en route.
Il arriva chez lui et fit signe à Marie de son retour. Il se dirigea vers sa chambre, fit de l’ordre, parfuma la pièce.
Il versa quelques pétales de roses sur le sol, arrangea sa table de chevet et y posa les deux bouteilles de vin rouge, des coupes, ainsi que les gourmandises qu’il avait ramenées.
Il prit une douche, mit un t-shirt et une culotte, se parfuma, puis regarda le rendu de sa déco, en était ravi. Il appela la petite.
— Marie !
— Oui, tonton ! cria-t-elle de sa chambre. Elle frappa à la porte de sa chambre…
— Tu peux entrer.
Elle se mit à tousser, étouffée par le parfum qui se dégageait de la pièce.
Les lumières étaient tamisées, elle ne distinguait pas très nettement Paul. De la musique jouait, un bon slow pour passer un moment inoubliable.
Surprise par cette ambiance, elle se posait beaucoup de questions.
— Je suis là, tonton. Tu m’as appelée ?
— Oui, viens. Il referma la porte, prit sa main, puis la fit asseoir sur son lit, près de la commode.
— Je suis un peu mal à l’aise, tonton, je ne devrais pas m’asseoir sur ce lit.
— Arrête avec tes « tontons » par-ci par-là. Appelle-moi Paul, s’il te plaît.
— Tu es mon aîné de très loin avec tata, c’est un signe de respect.
— Je sais, mais chez nous, en France, ça n’existe pas, « les tontons » et « tatas ». Pour ce soir, appelle-moi Paul, ça me ferait plaisir. Je t’ai dit que je t’emmènerais à Paris ?
— Oui.
— Figure-toi qu’on y emménagera à la fin des vacances, dans deux mois exactement. Tu verras la France, ma belle.
— Waouh, je suis heureuse. Je verrai le pays des blancs. Merci, tonton.
— Je vais me fâcher, ma petite Marie, c’est Paul, pas tonton.
— Excuse-moi, Paul.
— Ce n’est pas grave. Je te pardonne cette erreur à condition que tu restes avec moi pour fêter cette bonne nouvelle.
Tout en parlant, il posa la main sur son visage et caressa ses joues.
— Les enfants ne boivent pas d’alcool, je n’ai pas envie d’en boire.
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— Haha ! Ce sont des balivernes. Je t’ai ramené plein de gourmandises. Quand tu en mangeras avec du vin, ça ne te fera aucun effet, je te l’assure.
— Okey ! Il se saisit de la bouteille de vin et des deux coupes. Il remplit celle de Marie et la lui donna, puis se servit également.
— Trinquons à cette nouvelle aventure en France. À ta santé, Marie.
— Merci, Paul. Elle but une gorgée et trouva cela très aigre.
— Je n’aime pas le goût de ça.
— C’est normal, c’est ta première fois. Bois, fais-moi plaisir, bois tout. Elle se mit à boire goulûment tout le contenu.
Il lui tendit des gourmandises qu’elle mangea également. Il la resservit à nouveau.
— Dis-moi, tu as un petit ami à l’école ?
— Non, tata m’a dit de ne pas m’approcher des garçons, ce ne sont pas des gens bien.
— Elle a raison, ils peuvent te faire de mauvaises choses. Mais moi, je ne suis pas mauvais. Tu le sais au moins ?
— Oui, tonton, tu es très gentil. Merci pour ce que tata et toi faites pour moi.
— Ce n’est rien. Bois, mange ! C’est ainsi que Marie se mit à boire plus de trois verres d’affilée.
— Je ne me sens pas bien, ma tête tourne. Je vais arrêter de boire. Je vais dormir, tonton. Bonne nuit.
Elle se leva précipitamment, mais il n’avait pas prévu qu’elle soit aussi tenace. Il la suivit et agrippa violemment son bras.
— Qu’est-ce que tu fais, tonton ? Lâche-moi !
— Tais-toi, ma sirène noire. Tu m’as toujours plu, et ça depuis le premier jour que je t’ai vue. J’ai insisté auprès de ma femme pour qu’elle te prenne afin que tu sois mienne.
— Tu me fais mal, laisse-moi partir !
Il la projeta violemment sur le lit. Elle aurait voulu fuir, mais l’alcool faisait son effet.
Elle se sentait très faible. Elle n’avait que ses yeux pour pleurer et le supplier de la laisser.
Il se mit à la caresser. Elle portait une robe paysanne qu’il remonta jusqu’à ses jambes.
Elle bougeait tellement que ça l’agaçait. Il lui donna des gifles, ce qui la calma un moment.
Face à son appétit démesuré, il déchira sa robe d’un trait et fit s’envoler son slip. Sa culotte était déjà gonflée. Il se débarrassa d’elle.
Marie redoublait de pleurs et de cris. Elle se débattait comme elle pouvait, mais il était bien trop fort, il l’avait neutralisée.
Très impatient de s’approprier son corps, il plongea son sexe d’un trait en elle. Une violente douleur s’empara d’elle, elle se mit à halluciner.
Elle le voyait au-dessus d’elle faire des va-et-vient, mais la douleur la neutralisait.
Ses yeux se refermaient petit à petit. Paul continua son travail ardu et prit son pied à fond. Pendant des heures, il charcutait son intimité de son sexe.
Marie se leva quelques heures plus tard. Elle avait la vue sur le plafond, elle était toujours dans la chambre conjugale de sa tante, mais cette douleur qui l’avait prise quelques heures plus tôt était toujours présente.
On aurait dit qu’on lui avait coupé quelque chose dans son intimité. Paul était couché près d’elle. Elle tourna le visage en larmes vers le sien. Il était froid…
— Lève-toi de ce lit et va prendre une douche. Et surtout, tu ne parleras à personne de cet incident. Sache que ta tante ne te croirait jamais.
Oui, qui croirait aux histoires montées de toute pièce par une villageoise ? Haha ! Va-t’en, sale garce !
C’est avec beaucoup de peine que Marie quitta le lit. Sa place était tachée de sang. Et sa douleur ne la lâchait pas. Elle boitillait maintenant.
Elle ouvrit la porte et alla prendre une douche dans sa chambre. Sous la douche, ses larmes ruisselaient…
Elle se demandait ce qu’elle avait fait au bon Dieu pour mériter cela. Le mari de sa tante, pour qui elle avait beaucoup d’estime, venait de lui voler son innocence.
Après cet incident, Marie verrouilla sa porte et se coucha, mais dans l’angoisse, le regard fixé vers la porte. Une certaine peur l’animait.
Il pouvait revenir à nouveau et la torturer.
Alberta rentra le lendemain, l’air apaisé et en forme. Elle vit Marie marcher différemment. Celle-ci lui avait dit avoir fait une chute, mais rien de grave. Paul avait appuyé cette hypothèse.
Elle proposa à sa nièce d’aller consulter, mais Paul lui dit que ce n’était pas nécessaire, qu’il avait massé son pied avec une huile et qu’elle irait mieux.
Elle laissa tomber. Un mois s’était écoulé, mais Marie avait beaucoup changé, elle était très distante et très renfermée.
Elle passait beaucoup de temps enfermée dans sa chambre. Paul justifiait cela par l’adolescence. Puis, un jour, elle tomba malade.
Ce fut la douche froide pour sa tante. Sa nièce était enceinte, mais de qui ?
Elle était si douce et réservée qu’elle ne pouvait pas se douter que celle-ci connaissait les hommes. Paul menaça de la mettre dehors, il ne voulait surtout pas d’une grossesse précoce sous son toit.
Sous les menaces d’Alberta, elle lui révéla le père de son enfant. Elle avait cru à une mauvaise blague de mauvais goût, mais ce ne l’était pas…
Paul posa un ultimatum à sa femme : choisir entre sa nièce et lui. Le choix fut vite fait.
Alberta ne fit pas le choix de protéger sa nièce, de porter plainte contre son mari pour viol, ni d’être un soutien moral pour la jeune fille.
Au contraire, elle la jeta dehors. Paul lui avait dit que la petite lui faisait des avances et que c’était arrivé une fois, qu’il le regrettait…
C’est ainsi que Marie Tchana fut livrée à elle-même dans la rue, ses études interrompues et une grossesse précoce et indesirée.
La rue lui avait tout donné, du mauvais comme du bon. Elle eut et éleva sa fille dans la prostitution et le crack… M. Ndang gara devant la cité, ce qui attira l’attention des voisins et la mienne.
Je vis ma mère sortir de la voiture.
Mon visage triste brilla à nouveau. Je courus et me jetai dans ses bras malgré le fait que celle-ci se montra très froide.
— Annie, tu as retiré ta plainte ? Lui demanda Sally.
— Non ! répondit-elle, surprise de voir Marie.
— Hey, la mioche, je veux te présenter quelqu’un.
— Qui est-ce, maman ? M. Ndang baissa la vitre. Je vis le visage d’un homme d’âge mûr, de taille moyenne.
Il avoisinait la cinquantaine à peu près. Je me demandais bien qui pouvait-il être.
— Bonsoir, ma future femme, dit-il en souriant. Je le regardais sans rien dire. Il ne m’inspirait rien de bon. Encore l’un des clients de ma mère.
— Si ta mère est libre, c’est grâce à lui. Salut le.
— Bonsoir.
— Ma future femme est très belle. Tiens, prends cet argent, ma beauté.
— Non, merci. Je le laissais là, la main en l’air, le visage serré.
— Pourquoi se comporte-t-elle ainsi ? Est-ce que tu lui parles de moi ? Je n’en ai pas l’impression.
— Calme-toi, c’est une gamine. Elle fait juste des caprices.
— J’espère bien, tu sais que je ne tolère pas les écarts.
— Je sais. Au revoir et merci. Le chauffeur de M. Ndang démarra et s’en alla.
Marie passa devant les voisins tout en haussant la tête, elle nargua au passage Annie.
— Il y a certains ici qui pensaient se débarrasser de moi, mais ils oublient que les relations, c’est par niveau. Pitié pour toi. Haha !
Ma mère entra et me trouva à l’intérieur, assise sur le canapé usé qui nous servait de seul meuble.
Ses yeux se posèrent sur le plateau de fruits, qui était resté intact. Elle se mit en colère.
— Que fait encore ce plateau là ? Tu n’es pas allée vendre les fruits ?
— Non, maman, c’est que… Je n’avais même pas terminé ma phrase que je reçus une gifle. Je tins ma joue face à la douleur qui me tenaillait.
— Je ne veux pas me retourner et voir encore ce plateau ici. Je ne perdis pas de temps et pris mon coussin ainsi que mon plateau.
Je pris mon vieux pull que je pourrais rapidement enfiler pour lutter contre le froid. La nuit était proche de tomber. Je sortis de la chambre, sous les regards ahuris des voisins.
— Aya, où vas-tu à cette heure ? La nuit est sur le point de tomber, me demanda Sally.
— Quand je dis qu’il y a des femmes sans cœur, elles ne devraient même pas connaître la douleur de l’enfantement,
vous me demandez de ne pas tenir de tels propos, répondit Annie, en colère. Ma mère sortit de la pièce et lui répondit :
— Accouche les tiens et fais-en ce que tu veux également. Mais en ce qui me concerne, ma fille et moi, c’est la dernière fois que tu te mêles de ce qui ne te regarde pas.
Crois-moi, après ton visage défiguré, ce sont tes pieds que je casserai, et rien ne m’arrivera. Occupez-vous de vos vies.
Vous pensez aimer ma fille plus que moi ? Bande d’hypocrites. Je n’en ai rien à faire de vous. Allez vous faire foutre.
Elle entra et frappa la porte fortement. Les voisins avaient bien compris : il ne fallait pas l’attaquer. Ils me plaignaient tous d’avoir une mère pareille. « Quelle malédiction », se disaient certains.
Quant à moi, j’étais livrée à la rue. Je devais à tout prix terminer mon plateau de fruits.
Je n’avais jamais su d’où ma mère prenait tout cet argent pour avoir toujours des sacs de fruits à la maison.
Je vendais selon ce qu’elle ramenait : parfois des oranges, ou des bananes, des avocats, quelquefois rares.
J’étais une bonne vendeuse, la rue m’avait forgée. J’avais du bol pour faire les affaires.
Je rentrais difficilement avec de la marchandise, surtout lorsque je savais que j’allais subir un passage à tabac si cela arrivait.
Je déambulais dans les coins de rue, mes sandales que j’adorais étaient bien usées.
Je ne me rappelle pas le nombre de fois que le cordonnier les avait rafistolées.
Ma mère était capable de me faire marcher pieds nus tant que je parvenais à vendre ses fruits.
Quelques clients achetaient. La nuit était tombée et ma marchandise n’était toujours pas terminée.
Je me mis à pleurer, car j’étais fatiguée, lasse de cette vie. Je marchais, tête baissée, sans réelle direction.
— Hey Grec, qu’est-ce que tu regardes ? On dit quoi pour ce week-end ?
Adossé à sa voiture, Grec discutait avec ses amis et collègues.
Ils venaient tous de terminer leur service dans les locaux de l’entreprise située à côté d’eux. Ils étaient à quatre.
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Ils avaient prévu de passer du bon temps entre potes durant le week-end, mais ils ne savaient pas où ils iraient.
—Il regarde cette jeune fille, dit l’un d’eux.
— Tu la connais, mec ? Plutôt belle. Qu’est-ce qu’une metoch fait avec un plateau de fruits sur la tête à de pareilles heures ? s’interrogea Alex, le meilleur ami de Grec.
— Il y a deux jours, je lui ai fait la recette pour la première fois. J’étais vraiment peiné de la voir déambuler dans la rue.
Ça faisait déjà plusieurs fois que je la voyais toujours passer dans les environs,
mais je ne l’ai jamais approchée jusqu’à il y a deux jours. Je lui ai fait la recette et l’ai mise dans un taxi.
— Le bon samaritain. Tu t’amouraches déjà des ados ? Stéphanie ne te suffit plus, mec ? reprit Alex.
— Rien à voir. Mais j’ai juste senti le besoin de l’aider. Je ne sais pas pourquoi, mais je l’ai fait.
— Notre ami a juste bon cœur. Appelle-la, on lui fera la recette également.
Il se fait tard, cette petite devrait être chez elle en train de réviser ses leçons, dit l’un d’eux.
— Bonne idée, répondit Grec.
— Hey Aya ! Aya !... il appela plusieurs fois. Celle-ci se retourna et vint vers eux.
— Il connaît son prénom de surcroît. Tu nous caches des choses.
— Arrêtez d’avoir des idées tordues. Cette fille a l’âge de Danielle, dit Grec.
— Ce n’est guère ta sœur, mec. Haha, répondit Alex.
— Haha ! Les autres se mirent à rire. Aya arriva à leur niveau, elle avait quatre visages braqués sur elle. Elle se sentait gênée.
— Salut Aya. Tu es de nouveau dehors ?
— Oui. Je dois finir mon plateau de fruits avant de rentrer chez moi.
— Dis-moi, tu vas à l’école ?
— Oui. Tu es en quelle classe ?
— Troisième.
— Okey. Qu’est-ce que tu vends aujourd’hui ?
— Des bananes et des oranges.
— Fais-nous quatre paquets. Mixe des oranges et des bananes pour mes amis et moi.
— Vous voulez tout le plateau ?
— Oui.
— Merci beaucoup.
— Je t’en prie. Combien ça fera ?
— Cinq mille francs CFA.
— Okey. Il sortit un billet de dix mille et le lui tendit. Je me courbai en signe de politesse pour le prendre.
— Je n’ai pas de monnaie. Permettez-moi d’aller faire la monnaie, s’il vous plaît.
— Pas la peine. Tu garderas cinq mille francs pour ton pourboire.
— Mais vous êtes trop généreux. Que le bon Dieu vous le rende. Je ne pus me retenir et versa quelques larmes. Grec et ses amis se regardèrent, surpris.
— Mon intention n’était pas de te faire pleurer. Si j’ajoute cinq mille, tu t’écrouleras ? demanda-t-il sur un ton plaisantin, ce qui me fit rire ainsi que les autres.
— J’aime mieux ce sourire. Tu as réellement les meilleures bananes de la ville. Elles sont bonnes.
— Merci. C’est bio, ça vient de mon village.
— Bangangté, c’est ça ?
— Oui, vous n’oubliez rien. Grec se mit à sourire. Je fis les paquets et les donnai à chacun de ses amis. Ils me remercièrent. Ils étaient gentils.
— Nous pouvons te déposer, ou bien es-tu toujours réticente ?
— C’est que ma mère n’aimera pas. Merci pour la recette. Portez-vous bien. Bonne soirée. Je m’éclipsai.
— Mais attends… Je me retournai, mais continuai ma route.
— Mec, laisse-la partir. Qu’est-ce qui t’arrive ? De la manière dont elle est arrivée ici, elle sait très bien y retourner, dit Alex.
— Je sais, mais il se fait tard, dit Grec.
— Rentrons, Grec. La journée a été longue pour nous.
— Vous avez raison. C’est ainsi que Grec prit la route avec ses amis à bord de sa voiture.
Cette fois-ci, je pris soin de faire la monnaie afin de garder les cinq mille francs qu’il m’avait donnés comme pourboire.
À nouveau, je ne voulais surtout pas prendre le risque de me faire taper par ma mère et de me les faire confisquer.
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