CŒURS EN OTAGE
L'amour est doux🎉🎉🎉
Chapitre final
Mariage de rêve ❤️💕💕💕🎉🎉🎉🎉
- Oui je le veux mon père
- Accouchement incroyable 😍🤣

— Allez, future madame Nguefack. Il est temps d’aller voler la vedette.
— Bellaaaaaa ! Ouvre, c’est nous ! On est prêts ! tonne la petite voix de ma sœur Mira.
La porte s’ouvrit d’un coup, laissant entrer ma petite sœur Mira dans une robe de demoiselle d’honneur ivoire et dorée, ses cheveux tressés en un chignon tressé parfait, et Noah, est élégant dans un costume miniaturisé identique à celui de son père, nœud papillon bien en place, baskets blanches neuves aux pieds, un large sourire fendant son visage.
— Waaaaaouh ! s’écrient-ils en même temps en me voyant .
— Grande sœur… tu es… tu es comme une reine d’un film Disney ! dit Mira en posant les deux mains sur mes joues.
— Tu es trop belle, Bella. Papa va pleurer, c’est sûr, dit-il.
— Et vous… regardez-moi ça ! Mes anges ! Vous êtes magnifiques ! Mon Dieu… Vous êtes mes petits rayons de soleil aujourd’hui.
— On est là pour t’escorter jusqu’à la voiture ! dit Mira fièrement. On a répété avec les organisateurs ! On marche devant toi, on tient la traîne, et Noah ouvre la portière ! Comme dans les séries, hein !
Noah hocha la tête, très sérieux.
— J’ai vérifié que le ruban sur la voiture était bien noué. Et j’ai mis les pétales dans la boîte, comme le monsieur a dit.
Anna ne put s’empêcher de rire.
— Je crois que vous êtes mieux organisés que tous les adultes ici !
— Tu pleures pas parce que t’as peur, hein ? Parce que si t’as peur, on peut rester avec toi. Même dans la voiture. Même toute la cérémonie.
Bella lui caressa la joue.
— Je ne pleure pas de peur, ma chérie. Je pleure parce que je suis heureuse. Parce que je vous aime, tous les deux. Et parce que je suis fière de vous avoir à mes côtés aujourd’hui.
Le sable blanc scintille sous le soleil du sud. Les vagues de l’océan Atlantique caressent doucement le rivage, offrant un fond sonore apaisant, presque magique. Sur la plage, un immense chapiteau blanc avait été dressé, décoré de fleurs ivoire et dorées, de voiles flottants, de lanternes suspendues aux palmiers, et d’un **tapis beige clair** déroulé jusqu’à une grande arche en bois naturel.
Sous l’arche, moi Taylor Nguefack, dans mon costume bleu roi brodé de détails dorés, attend.
Mes mains tremblent à peine, mais mon regard, trahit toute l’impatience de mon cœur.
— Elle ne va pas tarder mec. Respire. Bois un peu d’eau, lâche mon meilleur pote Jordan.
Les invités se sont levés, les musiciens ont entamé une version instrumentale de Doucement mêlée à des violons classiques et des balafons. L’air vibre. L’instant approche

Et puis…
La voiture blanche arrive.
Une Rolls Royce décorée de fleurs fraîches, arrêtée à quelques mètres du tapis. Le chauffeur en descend rapidement et ouvre la portière arrière.
Un souffle d’émerveillement parcourt l’assemblée.
Ma future femme Bella sort, lentement.
Ses talons dorés se posent sur le sol de bois aménagé à l’entrée du tapis. Mira et Noah, positionnés juste derrière elle, rajustent délicatement la longue traîne et le voile qui vole légèrement au vent marin.
Le soleil illumine la robe ivoire perle, et chaque pas que fait Bella laisse une impression d’irréel.
Elle marche vers moi.
Je sens un frisson me parcourir l’échine. Ma gorge se serre. Il n’y a plus des invités, plus de décor, plus de plage. Il n’y a plus qu’elle.
Ses cheveux encadrés de perles, son regard doux et fort, sa peau dorée par le soleil, son sourire timide. Une larme de joie perle dans le coin de ses yeux, mais elle ne l’essuie pas. Elle la laisse couler.
Elle est sublime. Elle est sienne.
Arrivée à ma hauteur, Bella lève doucement les yeux vers moi. Nos regards se croisent, et pendant un instant, le temps s’arrête.
Je souris, ému, incapable de dire un mot.
Bella me tend la main.
— Tu es encore plus belle que dans mes rêves.
— Et toi… tu es mon rêve devenu réalité mon amour !
On vient tout juste de s’installer face au maire.
Le maire, Monsieur Alain Moumbé, la cinquantaine bien tassée, tapote doucement son micro pour vérifier qu’il fonctionne, puis lève les bras comme un animateur de spectacle.
— MESDAMES ET MESSIEURS… ON VA SE CALMER ! CE N’EST PAS UN CONCERT DE KOFFI OLOMIDÉ, C’EST UN MARIAGE, HEIN !
L’assemblée éclate de rire. Même moi, je ne peux m’empêcher de rire.
— ALORS, AVANT QU’ON COMMENCE LES AFFAIRES SÉRIEUSES, J’AIMERAIS DIRE UNE CHOSE : C’EST LA PREMIÈRE FOIS QUE JE CÉLÈBRE UN MARIAGE OÙ LE MARIÉ REGARDE LA MARIÉE COMME SI ELLE ÉTAIT UNE ŒUVRE D'ART.
— Vraiment, monsieur Taylor… vous fixez Bella avec des yeux… on dirait qu’elle était un ange qui vient de descendre du ciel. Vous êtes sûr que vous allez tenir jusqu’à la fin de la cérémonie ? Ou bien on saute tout ça et vous dites « oui » direct ?
— Monsieur le maire, je suis prêt à signer sans lire, dis-je d'un ton rassurant.
— AH ! VOILÀ UN HOMME SINCÈRE ! MAIS ATTENTION, HEIN ! LE MARIAGE, C’EST PAS COMME UN CONTRAT DE LOCATION. Y’A PAS DE CAUTION NI DE PRÉAVIS !
Les invités rient à gorge déployée.
Monsieur Moumbé s’éclaircit la gorge.
— BON, AVANT QU’ON COMMENCE, JE DOIS DIRE QUE… J’AI FAILLI NE PAS VENIR.
Suspense dans la salle.
— QUAND ON M’A DIT QUE LA MARIÉE ÉTAIT TROP BELLE, JE ME SUIS DIT : « SI JE VIENS, JE RISQUE DE NE PLUS VOULOIR REPARTIR ! » MAIS BON… QUAND J’AI VU TAYLOR SUR LES PHOTOS, J’AI COMPRIS QUE LE MONSIEUR NE RIGOLE PAS. IL A LES BRAS LARGES ET LES ÉPAULES SOLIDES, HYPER BEAU ET SAPÉ COMME JAMAIS. J’AI PAS ENVIE QU’IL ME GIFLE GENTIMENT !
Un rire encore plus fort secoue la plage. Anna, Mira et même Jordan en pleurent presque de rire.
Le maire reprend, plus tendrement :
— BLAGUE À PART… AUJOURD’HUI, ON EST TÉMOINS D’UNE BELLE HISTOIRE. UNE HISTOIRE D’AMOUR, DE PARDON, DE RENAISSANCE. BELLA… TAYLOR… VOUS NOUS DONNEZ UNE VRAIE LEÇON. L’AMOUR, CE N’EST PAS UNE PROMESSE PARFAITE. C’EST UN COMBAT QU’ON CHOISIT DE MENER À DEUX. ET VOUS, VOUS ÊTES DÉJÀ DES CHAMPIONS.
Maintenant que tout le monde a ri… respiré… séché les larmes de joie… on va passer aux choses sérieuses. Que ceux qui n’ont pas éteint leurs téléphones prient pour ne pas recevoir un appel de MTN en plein “oui je le veux”.
Les invités rient encore plus.
— MESDAMES ET MESSIEURS… VOICI LE MOMENT OÙ LES AMOUREUX PARLENT AVEC LEUR CŒUR. LE MOMENT OÙ ON ÉCOUTE LES VRAIS MOTS… PAS LES STATUTS WHATSAPP, PAS LES MESSAGES EN MINUSCULE À 2H DU MATIN. NON, NON, ICI, C’EST EN PLEIN JOUR, DEVANT TOUT LE MONDE, AVEC MICRO BIEN ALLUMÉ !
Monsieur Nguefack Taylor, futur ex-célibataire… êtes-vous prêt à dire ce que votre cœur a à dire ?
Taylor, debout, les mains jointes devant moi, je regarde ma future femme Bella droit dans les yeux. Je prends une grande inspiration, et hoche la tête.
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— Je suis prêt Mr le Maire !

— Ma Raison de vivre…
Il y a mois années, je t’ai brisée.
Par orgueil. Par peur. Par lâcheté.
Tu étais une étoile, et moi, je t’ai traitée comme une merde.
Mais Dieu… Dieu ne m’a pas laissé tranquille. Il m’a ouvert les yeux.
Et chaque larme que tu as versée à cause de moi…
Je les ai comptées bébé.
Et aujourd’hui, je fais ce vœu devant tous :
Je passerai le reste de ma vie à effacer chacune de ces larmes.
Par mes gestes. Par mon amour. Par ma fidélité.
Je fais le vœu de te regarder chaque jour comme si je te voyais pour la première fois.
De te soutenir quand tu doutes.
De t’honorer, même quand personne ne regarde.
Je fais le vœu d’être un homme digne de toi.
Un père aimant pour ta petite sœur…
…et un vrai père pour mon fils, notre fils, Noah et sa future petite sœur ou petit frère.
Bébé, je n’ai pas de passé sans douleur.
Mais avec toi… je choisis un avenir sans honte.
Je t’aime, et je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle.
Et même après.
Certains invités, la main sur la bouche, pleurent à chaudes larmes.
Deux grosses larmes roulent déjà sur ses joues, silencieuses, incontrôlables.
— Taylor mon amour…
Je pose mon front contre le sien, sans dire un mot de plus.
Le maire revient doucement, tapote son micro, très ému lui aussi.
— EH BIEN… JE DEVAIS FAIRE UNE BLAGUE ICI… MAIS LÀ, MÊME MOI, J’AI ENVIE DE PLEURER.
Si tous les maris parlaient comme ça à leurs femmes, les tribunaux seraient vides et les cœurs, remplis, ajoute t-il.
— Bella, chère future madame Nguefack… je crois que c’est votre tour. Mais je vous préviens… la barre est haute. Très, très haute.
Madame la future épouse… la parole est à vous. Et à votre cœur.
Bella inspire profondément.
— Taylor mon cœur…
Je ne suis pas venue ici pour te promettre une vie parfaite.
Je suis venue te dire que malgré tout… malgré les cicatrices, les nuits de larmes, la colère, la peur,
je choisis de t’aimer. Encore. Et encore.
Tu as été mon erreur…
Puis mon combat…
Et aujourd’hui, tu es ma plus belle vérité.
Je fais le vœu de ne jamais t’aimer à moitié.
De ne jamais baisser les bras, même quand les jours seront gris.
Je promets d’être ta force quand tu tombe,
ton calme quand tu es perdu,
ton rire quand tout semble lourd.
Je promets d’aimer Noah comme mon propre sang,
et de construire avec toi une maison, pas juste avec des murs…
mais avec du pardon, du respect, et du feu sacré.
Mon cœur… je n’ai pas oublié le mal.
Mais ton amour a lavé ma douleur.
Et aujourd’hui… je me donne à toi.
Entièrement. Sans peur.
Parce qu’au fond…
mon âme sait que tu es mon destin. Je remercie l'univers d'avoir conspiré afin qu'on se croise. Je remercie infiniment Dieu de t'avoir placé sur mon chemin mon amour.
— BELLA MBARGA DÉSORMAIS BELLA NGUEFACK… TAYLOR NGUEFACK…
PAR LES POUVOIRS QUI ME SONT CONFÉRÉS PAR L’ÉTAT ET PAR LES BÉNÉDICTIONS DE VOS CŒURS SINCÈRES…
JE VOUS DÉCLARE MAINTENANT… MARI ET FEM...
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase.
Car à cet instant, je tire doucement Bella contre moi, glissa une main dans le creux de son dos, et pose mes lèvres sur les siennes avec une tendresse brûlante, dans un baiser fiévreux.
Ma femme Bella répond sans hésitation, passant ses bras autour de mon cou. Le voile se soulève légèrement avec le vent.
— EH ! J’AI PAS FINI MA PHRASE ! VOUS ÊTES PRESSÉS COMME ÇA ?
Les invités explosent de rire et d’applaudissements. Certains se levent, crient, sifflent, dans une joie totale.
Noah, tout fier, frappe dans ses mains.
— C’est bon là ! Ils ont attendu trop longtemps ! Qu’on les laisse s’embrasser hein !
Je murmure contre les lèvres de ma femme :
— MAINTENANT TU ES À MOI. POUR TOUJOURS.
— J’AI TOUJOURS ÉTÉ À TOI. MÊME QUAND JE NE VOULAIS PAS L’ADMETTRE
************
Cela fait déjà plusieurs mois que je me suis marié avec la femme de ma vie.
Le ciel marocain est d’un bleu éclatant, et le soleil commence doucement à se coucher sur Marrakech.
C'est l'anniversaire de Noah et il a choisi Maroc comme destination pour célébrer son anniversaire.
Noah, dans son costume beige à bretelles, sautille de table en table avec Mira, tout sourire.
Assise au centre de la grande table familiale, ma femme Bella rayonne malgré son ventre très arrondi. Elle est en fin de grossesse, mais rient à participer pleinement à cette journée spéciale pour Noah. Elle porte une robe longue fluide couleur émeraude, qui fait ressortir la douceur de sa peau et l’éclat paisible de ses yeux.
— Tu es sûre que tu veux rester si longtemps, mon cœur ? demandai-je en lui glissant une main protectrice dans le dos.
— Je vais bien, je te promets bébé. C’est l’anniversaire de ton fils, je ne vais pas rater ça, répond-elle avec un doux sourire.
__ Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire Noah ! Joyeux anniversaire...
Soudain Bella sent une sensation étrange.
Elle pose instinctivement une main sur son ventre. Puis, quelques secondes plus tard, une douleur plus vive. Une contraction.
— Qu’est-ce qu’il y a mon amour ? Tu as mal ?
— Je… Je crois que ça commence.
— Ça ? Tu veux dire… maintenant ? Ici ?! dis-je soudain en alerte.

— Chut… Ne panique pas. C’est peut-être une fausse alerte mec, dit Jordan mon meilleur pote.
Mais une nouvelle contraction la fait se crisper. Elle attrape mon bras avec force. Cette fois, la douleur est bien réelle.
— Non… c’est pas une alerte, c’est le signal.
— C’est mon anniversaire et le bébé vient aujourd’hui ?! Trop cool maman !
Bella se leve lentement, elle essaie de respirer calmement, mais chaque pas devient plus difficile. Le personnel du restaurant comprends rapidement la situation et nous ouvre un passage. Certains clients se levent, étonnés par l’agitation, pendant que je porte ma femme mes bras jusqu'à la voiture.
Une voiture de luxe nous attend dehors. J'aide ma femme Bella à s’y installer avec précaution. C'est l'un de mes gardes du corps qui nous conduit jusqu'à l'hôpital. Le trajet s'effectue en une vingtaine de minutes.
— Respire, mon amour. On y est presque. Je suis là, je suis avec toi.
— Mon cœur… j’ai peur… souffle-t-elle, une larme perlant sur sa joue malgré son sourire. J’ai tellement hâte de le voir.
— Et moi donc. T’as été si forte pendant ces mois. Maintenant, c’est à notre bébé d’arriver.
Je lui embrassa tendrement la main, et malgré la douleur, elle sourit.
Les portes du bloc d’accouchement s’ouvrent avec fracas. Un médecin accourt immédiatement vers la civière.
— C’est Bella Nguefack ! La femme de Taylor Nguefack ! murmure une infirmière à l’oreille de sa collègue, soudain nerveuse.
Dès cet instant, l’équipe médicale se met en branle. En moins d’une minute, tout le personnel disponible s'est regroupé autour de ma femme. On aurait cru que c'est une reine qu’on accueille.
— Je veux les meilleurs médecins pour l'accouchement de ma femme. Vous m’entendez ? Pas d’erreur, pas de lenteur. Elle ne doit manquer de rien. lançé-je d’une voix froide, en marchant derrière la civière avec des yeux tranchants comme des lames.
— Oui monsieur Nguefack ! répondirent presque en chœur les infirmiers et médecins.
Une fois installée dans la salle d’accouchement, Bella est branchée à tous les appareils. Les contractions sont puissantes, régulières. Le bébé est prêt. Mais l’effort, la douleur, l’attente… tout la submerge.
— Mon cœur… j’ai peur… murmure-t-elle entre deux souffles, la sueur coulant le long de ses tempes.
— Non… non, bébé. Tu es la femme la plus forte que j’ai jamais connue. Tu peux le faire. Regarde-moi.
Je m'assois à côté d’elle, lui tenant fermement la main. J'ai enlevé ma veste et remonté mes manches. Mon regard était rivé sur ma femme.
— Je suis là. Chaque seconde. Chaque souffle. On va accueillir notre bébé ensemble c'est promis.
Une infirmière arrive pour vérifier la dilatation, puis hoche la tête.
— On est à dix. C’est le moment. Il faut pousser, madame.
Bella ferma les yeux, prit une inspiration… et hurla sous l’intensité de la douleur.
Je lui resserre sa main, la gorge nouée, impuissant face à sa souffrance de ma femme, mais incapable de la lâcher.
— Pousse, mon amour. Pousse ! Tu peux le faire. Il arrive. Je suis là, Bella, je suis là !
— Aaaaahhhhhhh !! hurle-t-elle, son corps entier tendu par l’effort.
— Poussez madame, encore une fois, vous y êtes presque !* cria la sage-femme, le regard fixé entre les jambes de Bella.
Son visage est trempé de sueur, ses cheveux collent à son front, son dos arqué sur la table d’accouchement.
— Je peux plus… j’en peux plus… il sort pas bon sang ! hurle-t-elle, le regard fou de douleur.
— Tu peux y arriver mon amour ! Allez Bella, une dernière poussée, juste une ! Il est presque là !
— TAIS-TOI TAYLOR ! C’est ta faute si j’suis là ! T’AVAIS QU’À METTRE UNE CAPOTE AVANT DE ME BAISER ENFOIRÉ !! hurle-t-elle en serrant les dents, une larme de rage au coin de l’œil.
J' ouvre grand les yeux car je suis très surpris par la réaction de ma femme, mais ne broncha pas.
— Je sais, je sais, c’est ma faute ma princesse ! Allez, insulte-moi si tu veux, mais pousse ! Fais-le pour notre bébé !
— ESPÈCE DE CONNARD DE MERDE ! ARROGANT ! MILLIARDAIRE IDIOT ! JE TE DÉTESTE ! grogne-t-elle, la voix rauque.
Les médecins et infirmiers ont faillit éclater de rire, mais se retiennent.
— C’est normal, elle évacue la douleur. Continuez de l’encourager, monsieur, elle a besoin de ça.
Je m’agenouilla près d’elle.
— Vas-y, crie, Ma déesse. Hurle, frappe, insulte-moi autant que tu veux. Mais donne-moi ce bébé Putain. Allez. Je suis là. Toujours là.
— JE VAIS TE TUER TAYLOR NGUEFACK !!! hurle-t-elle en poussant de toutes ses forces.
— OUI ! C’est ça ! Vas-y ! crie encore si ça t’aide !
— Et je te jure… si tu touches encore à moi un jour… JE TE COUPE LES TESTICULES ENFOIRÉ QUI AIME TOUT LE TEMPS ME FAIRE L'AMOU....AAAAAAAAAAAAAH!!! rugit-elle, les veines du cou gonflées, les yeux écarquillés.
— Entendu, mon amour, plus jamais je ne vais te toucher bébé, promis, même pas un bisou ! réplique-je avec tendresse, caressant sa main tremblante.
— Poussez ! encouragea l’infirmière en regardant les instruments. On voit la tête ! Une dernière fois, madame ! Allez !
__ TAAAAAAAAAAAAAAAAYLOOOOOOOOOR !!! hurla Bella en donnant une dernière poussée, le corps tendu comme un arc.
Et soudain… un cri. Un vrai. Clair. Fort.
Le cri d’un nouveau-né qui découvre le monde.
— C’est une fille ! annonce la sage-femme en la tenant dans ses bras.
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Un silence magique tombe dans la salle. Ma pauvre petite femme, épuisée, pleure sans un mot. Taylor, debout, le visage tremblant, fixe notre petite fille. Et moi qui pensais que j'allais accueillir un garçon ? Peu importe elle est la bienvenue... Je l'aime déjà et je suis prêt à tout pour elle.
— Elle l… Elle est là… souffle-je.
On dépose délicatement le bébé sur la poitrine de Bella. Elle la regarde, les larmes coulent silencieusement, ses insultes oubliées, sa douleur effacée.
— Je t’aime, mon bébé… Et toi aussi… enfoiré d’amour… souffle-t-elle en me regardant, un sourire fatigué sur les lèvres.
— Je t’aime aussi ma petite folle de femme, même si tu viens de me menacer de me couper le seul organe qui t'emmène au ciel et te donnera de nombreux bébés, dis-je en riant.
Merci pour ce beau cadeau mon amour, je t'aime tellement...
__ Et moi je t'aime comme une folle mon bébé !
Une infirmière, secoue la tête en souriant.
— Ça, c’est ce qu’on appelle un accouchement inoubliable Mr Nguefack.
**********
La chambre privée de la maternité baigne dans une atmosphère douce et chaleureuse. Les rayons du soleil matinaux s’infiltraient à travers les rideaux blancs, éclairant doucement la pièce, comme pour bénir cette nouvelle vie.
Ma femme bien aimé Bella est allongée dans son lit, les traits fatigués mais apaisés, le regard posé sur le minuscule bébé qui dort paisiblement contre elle, blotti dans un lange beige. Elle a déjà la peau légèrement dorée de son père, la beauté et les pommettes de sa mère. Un vrai petit miracle.

La porte s’ouvrit doucement.
Mira sautille d’impatience tandis que mon fils Noah affiche un air fier, le torse bombé, comme s’il s’apprêtait à recevoir une médaille de guerre.
Et juste derrière eux… Jordan mon meilleur ami.
Toujours en jean et veste légère, il a l'air plus excité qu'un enfant dans un magasin de jouets. Dès qu’il pose les yeux sur Bella et le bébé, il s’arrêtaenet, comme foudroyé d’émotion.
— Woooow… murmure-t-il, la main sur la bouche. *Elle est là notre princesse. Elle est parfaite et belle comme sa mère.
Bella lève les yeux vers eux, souriant doucement.
— Entrez… tout le monde. Elle dort, mais elle va adorer rencontrer sa petite armée.
— C’est elle ? C’est elle ma petite nièce ? Oh mon Dieu, elle est trop chou ! C’est un vrai bébé ?! Je suis tata Mira maintenant, c’est officiel !
— Elle est… tellement belle comme maman. C’est ma petite sœur à moi! Vous avez vu comment elle a des cheveux comme moi maman et papa ?
— Oui, mon amour. Et tu seras le meilleur des grands frères.
Je dépose un baiser sur le front de Bella, puis sur celui de notre fille.
— On va l’appeler Tayla, dis-je en souriant fièrement.
— Tayla… murmure Bella en fermant les yeux, comme pour savourer ce prénom. Parfait.
— Tayla Nguefack la plus belle petit
Les conversations s’interrompent, les regards se tournent d'un coup vers l’entrée.
Une femme élégamment vêtue vient de franchir les grilles. Robe beige satinée, foulard assorti, boucles d’oreilles en or…
C'est ma mère.
La même qui n’était pas venue à mon mariage parce qu'elle déteste ma femme.
La même qui a toujours insulté ma femme Bella de prostituées de luxe et d'opportuniste, refusé de la reconnaître à cause de son passé.
Elle avance lentement. Et cette fois, son regard n’était pas hautain.
Ma femme sent son cœur se serrer. Elle resserre instinctivement TAYLA contre elle.
Ma mère s’arrête à quelques pas de nous. Son regard se pose d’abord sur le bébé, puis sur Bella. Elle inspire profondément, l’orgueil figé dans sa gorge.
— Bella ma chère belle fille… commence-t-elle.
Je suis venue… parce que je ne pouvais plus rester en dehors de cette histoire. Parce que… j’ai eu tort. J’ai été injuste, dure, cruelle. J’ai laissé ton passé obscurcir tout ce que tu es. Et aujourd’hui, je le vois bien : tu es la femme de mon fils. La mère de ma petite fille. Tu es forte… digne. Et je te dois des excuses. Pour toutes les fois où je t'ai insulté et trainer dans la boue à cause de ton passé. Je vous demande pardon tout les deux de pas avoir assisté à votre mariage à cause de mon orgueil.
Du fond du cœur, trouve une place dans ton cœur pour me pardonner, dit-elle en se mettant à genoux devant ma femme.
— Madame Nguefack… murmure-t-elle. Je veux dire belle maman.
J’ai attendu longtemps ces mots. Et je vous les pardonne. Parce que la haine ne construit rien. Et parce que… votre petite fille mérite de grandir dans l’amour, pas dans les rancunes. Relève toi belle maman.
__ Merci beaucoup de m'avoir pardonné ma fille, dit-elle en pleurant. Je suis heureuse de t'avoir comme belle fille. Merci infiniment pour avoir fait de moi grand-mère pour la deuxième fois. C'est Dieu qui t'a mis sur le chemin de mon fils. Je me rends compte que tu es la seule et unique femme qui a volé le coeur de mon fils.
Ma mère de Taylor s’avança encore… et, lentement, déposa un baiser sur le front de Liam.
— Bienvenue, ma petite fille, dit-elle d’une voix brisée.
Puis elle lève à nouveau les yeux vers Bella, les larmes au bord des paupières.
— Merci… de ne pas avoir fermé la porte. Et… bienvenue dans la famille, ma fille. Mon fils je suis désolée...
__ C'est bon maman... Tu n'as plus à t'excuser pour quoi que ce soit. Je suis déjà très heureux que tu aies reconnu tes erreurs et demander pardon. Je t'aime maman !
__ Je t'aime mon fils !
On quitte la foule, traversant le salon jusqu'à la chambre.
Là où ils s'étaient embrassés pour la première fois. Là où tout a commencé. C'est dans cette même chambre que ma petite princesse Tayla a été conçu.
— Tu te souviens ? demande-t-elle. La première fois que tu m’as embrassée ici… tu m’as volé un baiser Mr Taylor Nguefack.
— Et toi, tu m’as volé mon cœur mon ange, murmuré-je , les yeux plongés dans celui de ma femme qui est toute resplendissante dans une robe sexy. Elle me donne envie de lui faire l'amour à l'instant même. Mais malheureusement, le Docteur m'a fait savoir que je devais patienter un peu.
Je m’approcha lentement, mes mains caressent sa taille, l’attirant tout contre moi.
— Tu as changé ma vie, Bella. Tu as fait de moi un homme, un père, un vrai. Tu m’as appris à aimer… à pardonner… à me battre autrement. Tu as pris mon cœur en otage, je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne de toute ma vie.
Tu es mon miracle mon ange, dis-je en suçant délicieusement ses lèvres.
— Et toi, tu es mon abri mon amour. Mon roc. Même quand tu m’as rejetée, j’ai su que tu reviendrais. Parce que ce qu’on a… c’est plus fort que la peur, que le passé, que les erreurs.
Je ne dit rien d’autre. Je l’embrasse. Profondément. Passionnément. Comme la première fois. Mais avec tout l’amour, le vécu, les cicatrices et la tendresse de ce qu’ils étaient devenus.
Mes doigts glissèrent dans ses cheveux, mes lèvres effleurent sa gorge. Elle soupire doucement contre ma bouche, fond dans ses bras comme au premier soir.
— Je t’aime, mon Taylor. Et je ne regrette rien.
— Je t’aime, mon ange. Pour la vie. Pour toujours.
______________ FIN________________
Merci d'avoir été nombreux de lire cette histoire d'amour.
Dites-moi en commentaire ce que vous avez retenu.
Je vous aime prier que Dieu me donne la force de continuer à vous écrire des histoires d'amour.
Je vous aime 💖
