CŒURS EN OTAGE
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Chapitre 31
Le grand jour est enfin arrivé 😘🥰
- Le mongounli de la gloire
- Le fameux jour

Elle gémit violemment, la voix brisée, incapable de résister à ce que je déclenche en elle.
__ Oh… oui… encore… t’es… tu… je suis… je vole, je flotte… je… je t’aime, papa… non… non pas papa, je veux dire… mon roi… ton bébé veut danser mon cœur... Aaaaaaaaaaaaanh, dit-elle en dans ses délires.
Je ne peut m’empêcher de sourire, le regard brûlant, mes muscles tendus, mais toujours concentré sur elle.
__ Tu dis n’importe quoi, mon amour… Tu perds la tête, hein ? Je veux que tu oublies tout. Tout sauf moi. Moi en toi. Moi avec toi, lui intimé- je tout en chuchotant, tout en continuant ses mouvements maîtrisés.
Je l’attrape fermement par les hanches, change subtilement l’angle, l'emmène sur le fauteuil et la pénètre encore plus profondément, plus intensément, déclenchant chez elle une nouvelle vague de gémissements puissants qui résonnent dans toute la maison.
Elle hurle presque, incapable de contrôler son volume.
__ TAYLOR BÉBÉ ! OH MON DIEU ! OUI ! NE T’ARRÊTE PAS ! JE TE SUPPLIE… MON CORPS EST À TOI !
Ses ongles s’enfoncent dans mon dos, ses jambes l’enlacent plus fort, son bassin cherche désespérément à s’aligner au mien.
Je m’arrête un instant, plonge mes yeux dans les siens, haletant, la sueur coule le long dees tempes, et lui murmure d’une voix grave et brûlante :
__ Tu veux que je t’achève, ma Reine ? Tu veux que je te fasse oublier ton propre prénom ?
__ Oui… Oui… Je veux juste être à toi… Je veux fondre… me dissoudre… t’appartenir… corps et âme, dit-elle totalement soumise aux plaisirs.
Je l’embrasse à pleine bouche, avec fougue, amour et fureur, et entame une série de mouvements puissants et rythmés, mon bassin claquant contre le sien, le bruit charnel se mêlant à ses cris.
Ma Bella hurle à nouveau, son corps secoué de convulsions incontrôlables. Ses gémissements s’amplifient dans toute la pièce, se répercutent contre les murs, envahissent chaque pièce, comme si notre amour refuse de rester enfermé.
Elle explose dans un orgasme sauvage, incontrôlable, animal.
Incapable de résister plus longtemps, je la suit immédiatement, me déversant en elle avec un grognement rauque, le corps tremblant, la serrant contre moi comme si
j'allais me noyer.
Le silence après la tempête est chargé d’une tension électrique. Bella, les joues rosées, le regard brûlant de désir, pivote lentement sur le fauteuil, ses doigts glissent sur mon torse nu. Mais ma Bella, elle, n’en a pas fini.
Elle se redresse, m'enjambe lentement, ses mains audacieuses explorent mon torse, puis descendent lentement, traçant une ligne brûlante le long de mon ventre.
Je relève les yeux, surpris par le changement d’énergie. Elle me regarde avec un sourire sournois en coin, un éclat de feu dans les yeux.
__ maintenant, c’est mon tour bébé, avoue t-elle.
__ À toi l’honneur, mon amour…
Elle se penche, embrasse mon torse avec lenteur, laissant sa langue jouer sur ma peau, déclenchant des frissons que ne peut cacher. Puis elle descend lentement, avec assurance, effleurant chaque centimètre de mon corps avec une tendresse brûlante, une intensité maîtrisée.
Je gémis doucement, la tête basculée en arrière. Bella s’installe entre mes jambes, embrasse ma queue, la goûte, la prend en elle avec une sensualité féroce mais parfaitement contrôlée.
Je perds à mon tour la tête, mon souffle s’accélère, mes hanches se soulèvent malgré moi et je la regarde, bouche entrouverte, éperdu de désir et d’admiration. Ma future femme veut me rendre complètement dingue que je ne le suis déjà. Elle suce ma queue avec une précision chirurgicale.
__ Mon amour… arrête… je vais… tu vas me… Putain bébé !
Mais elle ne m'écoute pas. Elle veut que je me perde. Que je lâche prise. Que je lui appartienne comme elle m' appartient. Et elle réussit.
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Elle entame des mouvements maîtrisée avec sa délicieuse langue sur ma queue. J'adore ce qu'elle me fait ressentir ma petite sauvage.
Quelques secondes plus tard, j' explose dans sa bouche dans un râle profond, les muscles tendus, les yeux fermés, totalement subjugué.
Je la tire à lui aussitôt, l’embrasse à pleine bouche, le souffle encore tremblant.
__ PUTAIN BÉBÉ !T’as gagné… tu m’as eu… Je suis à toi.
__ Je sais mon trésor, avoue-t-elle en souriant doucement.
Elle rit doucement contre moi, puis vient se lover dans mes bras.
__ Tu m’as retourné le cerveau… Je crois que je vais te demander en mariage dans mon sommeil.
__ Alors je dirai oui… sans réfléchir bébé.
On rit doucement, blottis l’un contre l’autre, nus, brûlants, mais comblés.
__ Bébé j'en veux encore, dit-elle d'une voix douce.
D’un mouvement fluide et sûr, je me redresse, attrape doucement mais fermement les hanches de Bella, et la fait pivoter. Sans rompre le contact, je glisse derrière elle, mon souffle chaud caresse sa nuque.
__ Je crois que c’est moi qui vais reprendre les rênes, mon amour.
Bella frissonne à cette promesse, son corps tout entier vibre d’envie et d’anticipation.
Je pose mes mains sur ses hanches, mes doigts s’enfoncent légèrement, capturant sa taille avec fermeté et tendresse. Lentement, je m'aligne à elle, leur peau se touche, brûlante.
Puis, d’un geste précis, je l’enlace, la prenant par derrière, mon rythme maîtrisé, profond, puissant, mais délicat à la fois.
Bella laisse échapper un gémissement de plaisir pur, sa tête bascule en arrière pour rencontrer mon épaule, nos souffles s’entremêlent.
__ Mon Taylor… c’est… parfait… je t’en supplie, ne t’arrête pas, dit-elle en pleurant.
J' accélère légèrement, les hanches en cadence, le visage grave et passionné.
__ Je suis là pour toi. Pour te faire oublier tout ce qui n’a jamais compté.
Nos corps dansent ensemble, fusionnent dans cette étreinte intense où chaque mouvement est une déclaration d’amour, de désir et de promesses silencieuses.
Bella sent son plaisir monter, plus fort, plus profond que jamais. Elle s’accroche à moi, les jambes s’enroulent autour de ma taille.
Et dans un dernier mouvement, je la prend à nouveau. Lentement. Profondément. Mais cette fois, ce n’est pas une simple union charnelle : c’est une offrande. Une fusion.
Et Bella, entre mes bras, perd la tête. Corps, cœur, esprit.
Elle est à moi seule.
Et moi, totalement, irrémédiablement, je suis à elle.
Quand elle explose, c’est un cri partagé, une vague brûlante qui nous emporte tous les deux dans une douce folie.
Je la serre contre moi, les battements de nos cœurs s’accordent, notre souffle s’apaisr peu à peu.
__ Tu es à moi, Bellaaaah. Toujours, murmuré-je contre sa peau.
***Le lendemain matin***
Les premiers rayons du soleil filtrent à travers les rideaux légers, caressant doucement les visages encore endormis de Bella et moi. Le calme après la tempête de la nuit se fait paisible, chargé de promesses.
Bella ouvre lentement les yeux, encore enveloppée de chaleur et de douceur. Elle entend des pas légers dans le couloir, puis la porte s’ouvre délicatement.
Noah et Mira entrent, souriants, portant un plateau de petit-déjeuner. Sur le plateau, des croissants, des fruits frais, un jus d’orange, mais aussi un petit écrin de velours noir soigneusement posé, presque timide.
__ Bonjour, princesse. On est là pour te gâter un peu ce matin.
__ Bonjour grande sœur chérie !
__ Bonjour mes amours !
C'est bizarre j'ai entendu des bruits bizzare hier soir quand je dormais, lâche Mira.
Bella et moi nous nous regardons.
__ Euh je n'avais rien entendu moi, dit-elle Bella en me faisant un clin d'œil.
Elle s’assoit doucement, le regard posé sur le plateau. Elle porte encore les marques de la nuit cheveux en bataille, peau douce et légèrement rosée mais ses yeux brillent.
Elle remarque alors une surprise.
__ Qu’est-ce que c’est ? dit-elle curieuse

Mira sourit, s’agenouille près du lit et tend l’écrin à Bella.
__ C’est une surprise de mon beau frère Taylor. Il voulait que tu sois la première à l’ouvrir.
Le cœur de Bella s’accélère. Avec des mains légèrement tremblantes, elle ouvre le petit coffret. À l’intérieur, une bague en or serti d’un diamant étincelant un éclat pur.
Les larmes lui montent aux yeux, submergée par l’émotion.
Sans un mot, je me baisse lentement, me mettant à genoux devant elle, prenant délicatement sa main dans la mienne. Bella, surprise, me regarde, les yeux déjà brillants.
__ Mon amour… depuis le premier jour où je t’ai vue, tu as bouleversé tout ce que je croyais savoir de l’amour.
Tu as brisé mes murs, éclairé mes nuits, guéri mes blessures invisibles.
Tu es la lumière qui éclaire mon chemin dans les ténèbres, la force qui me fait avancer quand je doute, la douceur qui apaise chaque tempête en moi.

Je fais glisser lentement la bague entre ses doigts, le tenant comme un trésor.
Je sais que je ne suis pas l’homme parfait, loin de là… Mais avec toi, je veux devenir un homme meilleur pour toi et pour notre bébé.
Je veux être celui qui te soutient, te protège, t’aime chaque jour un peu plus fort.
Je veux bâtir notre avenir ensemble, main dans la main, dans la joie, dans les épreuves, dans tout ce que la vie nous réserve.
Je relève mon regard vers elle, les yeux remplis d'émotions, le cœur battant la chamade.
__ Bébé je... Je... balbutie t-elle en souriant et en pleurant en même temps.
__ Bella Nguefack, veux-tu m’épouser ? Veux-tu faire de moi l’homme le plus heureux du monde, en acceptant de partager ta vie, ton cœur et notre avenir ?
Un silence chargé d’émotion s’installe. Bella sent ses larmes monter de nouveau, brûlantes et sincères. Son souffle se fait court, ses mains tremblent légèrement.
__ Oui… Oui, mon Taylor… Je veux…
Je t’aime tellement… Je n’ai jamais rêvé d’un amour aussi vrai… aussi fort, crie-t-elle
les yeux embués de larmes, la voix douce.
Elle s’effondre doucement dans mes bras, laissant couler les larmes de bonheur sur mon épaule. Je la serre contre moi, le cœur battant à l’unisson.
__ Je t’aime… pour toujours, dis-je en murmurant contre ses cheveux
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Noah et Mira échangent un regard complice et heureux, tandis que ma femme et moi nous nous embrassons comme si c'était le dernier jour.
Le soleil du matin se glissait à travers les rideaux transparents de la grande baie vitrée. Une douce lumière dorée baigne dans la chambre principale de la villa Nguefack, transformée pour l’occasion en atelier de haute couture. Partout, des valises de maquillage ouvertes, des portants débordant de tenues traditionnelles et modernes, des bijoux étalés sur la coiffeuse… et au milieu de cette effervescence, moi la future mariée, assise sur une chaise blanche, en peignoir de soie ivoire, le regard perdu dans le miroir.
— On accélère, mes chéries ! crie l’une des stylistes en attachant son mètre ruban autour de mon cou.
Le photographe arrive dans moins d’une heure, il faut que notre mariée soit impeccable avant la prise de vue officielle !
Elles sont cinq. Cinq stylistes camerounaises de renom, venues tout droit de Yaoundé, Bafoussam, Garoua, et Douala. Certaines s’occupent de ma robe, d’autres de mon voile, une d’elle pose déjà des extensions sur mes cheveux pour me donner une cascade d’ondulations brillantes.
Mon cœur bat fort, mes mains tremblent légèrement sur mes genoux. L’odeur de parfum fleuri, de spray capillaire et de café chaud remplit la pièce.
— Tu vas respirer, ou je t’amène un verre de whisky ? lance une voix moqueuse mais douce derrière moi.
Je tourne la tête et tombe sur ma meilleure amie Anna. Elle est éclatante dans un kaba-chic jaune soleil rehaussé de motifs dorés. Elle tient une bouteille d’eau citronnée et une petite boîte en velours.
— J’ai pas dormi, murmuré-je en souriant timidement. J’ai l’impression que je vais m’évanouir Anna. J’ai peur, Anna. Et si c’était une erreur ? Et si tout recommençait ? Il a changé, oui, mais… et si…
Anna pose la bouteille sur la coiffeuse et s’agenouilla devant moi.
— Regarde-moi bien, Bella. Tu sais combien j’ai pleuré avec toi. Combien j’ai voulu qu’il disparaisse de ta vie. Mais je l’ai vu, ce gars. J’ai vu ses efforts, sa patience, ses remords. Il t’aime. Et aujourd’hui, ce mariage, ce n’est pas une revanche sur le passé. C’est votre renaissance ma puce.
Je ferme les yeux, retenant une larme.
— Et puis regarde-toi ! Même sans la robe, on dirait une déesse, dit Anna en souriant. Laisse ces stylistes faire leur magie. Toi, respire seulement ma belle. C'est ton jour alors souris !
Une styliste s’avança avec me robe de mariée suspendue à un cintre en verre. C'est une robe sirène ivoire, brodée à la main de perles fines et de fils d’or, avec un long voile en tulle délicat qui brille sous la lumière. Un chef-d’œuvre signé d’un jeune créateur camerounais devenu célèbre dans la diaspora.
— Mlle Bella, es-tu prête ? demande la styliste, la voix douce.
J' inspira profondément. Je me leva lentement, aidée par Anna. Les stylistes se mettent aussitôt à l’ouvrage, chacune à sa tâche. On ferme le zip au dos, on ajusta le bustier, on rajuste les perles tombantes sur les épaules. Le voile fut placé avec précaution, le diadème en or blanc posé avec révérence.
Quand enfin, elle je me tourne vers le miroir pleine longueur… un silence s’installe dans la pièce.
Même les stylistes restent figées un instant.
— Oh mon Dieu… souffle Anna, la main sur la bouche.
Je mets quelques secondes à me reconnaître. Mon reflet n’était plus celui d’une jeune femme abîmée par le doute, par les blessures du passé. Ce que je vois, c'est une femme accomplie. Forte. Rayonnante.
Je ne suis plus l’ancienne Bella, la pute de luxe. Je suis la future mariée. Et bientôt, l’épouse de Taylor Nguefack.

— Il va perdre la tête quand il te verra ce Taylor, dit Anna d'un ton joyeux.
— Tant mieux. Il m’a assez fait pleurer bébé, maintenant c’est à son tour, répondis-je en redressant les épaules.
Une maquilleuse s’approche avec un pinceau pour faire une dernière retouche sur mes lèvres rose pâle. Le parfum de jasmin flotte dans l’air.
— Dernière question, mademoiselle, dit la styliste en s’agenouillant pour rajuster la traîne. Est-ce que vous êtes prête ?
— Oui. Je suis prête. Prête à dire oui à l’homme que j’aime les filles. Et à la femme que je suis devenue.
À cet instant, des coups furent frappés à la porte.
— C’est mon nouveau chauffeur. La voiture est arrivée, annonce une voix depuis le couloir.
Anna attrapa le bouquet de fleurs blanches posé sur la table et le glisse dans ma main de Bella.
— Allez, future madame Nguefack. Il est temps d’aller voler la vedette.
À suivre...
