UN AMOUR INATTENDU
En tout cas 🙌🏾🙌🏾
CHAPITRE 21
- Infidélité ?
- Arrière de la belle Esther

•• Narration externe
Aujourd’hui, Joriel décide d’amener sa femme à son entreprise. Il refuse de la laisser seule à la maison, surtout à ce stade de la grossesse. Il veut pouvoir garder un œil sur elle, s’assurer qu’elle va bien, qu’elle ne force pas trop. Le docteur avait dit que les trois premiers mois seront difficiles, donc il veut veiller à son bien être à chaque instant.
Actuellement, il l’attend dans le salon.
Joriel : Bébé, fais vite… J’ai une réunion ce matin.
Jenny (depuis l’escalier) : J’arrive !
Quelques minutes plus tard, elle descend dans une robe ovale qui lui arrive aux genoux. Ils quittent la maison et se rendent dans l’une des entreprises de Joriel. À leur arrivée, ils tombent sur Thalia, la secrétaire de Joriel, qui essaie de le séduire depuis des mois, sans succès.
Joriel : Thalia, la réunion a déjà commencé ?
Thalia : Non, monsieur, mais tout le monde est déjà réuni dans la salle de conférence.
Joriel : Très bien,(se tournant vers Jenny) Bébé, va dans mon bureau, j’arrive. S’il te plaît, accompagne-la, (à Thalia)
Thalia : Sans souci. Suivez-moi.
Elle lance un sourire hypocrite à Jenny qui la suit calmement. Dans le bureau, Jenny s’assoit sur le canapé. Thalia, quant à elle, referme doucement la porte, puis se tourne vers elle avec un sourire méprisant.
Thalia : Alors… t’es sa nouvelle pute ?
Jenny (levant les yeux) : Pardon ?
Thalia : Oui, t’as bien entendu. Tu n’es pas la première qu’il amène ici. Il y en a eu plein d’autres avant toi. Il les jette toutes après les avoir utilisées. Tu ferais mieux de partir tant qu’il est encore temps.
Jenny (calmement) : T’as fini ?
Thalia : Oui.
Jenny : Très bien. Quand mon mari aura fini sa réunion, tu lui répéteras exactement ce que tu viens de me dire, devant lui.
Thalia (prise de court) : Quoi… votre mari ??
Jenny : Oui, ma très chère. C'est mon MARI.
Thalia : Je… je suis désolée. S’il vous plaît, ne lui dites rien.
Jenny : Ah bon ? T’es plus aussi sûre de toi, là ?
Thalia (bafouillant) : Désolée…
Elle quitte la pièce précipitamment. Deux heures plus tard, Joriel revient dans son bureau. Jenny, tranquille, manipulait son téléphone.
Joriel : Ma chérie, désolé de t’avoir laissée seule.
Jenny : T’inquiète. Mais franchement, je m’ennuie grave à ne rien faire.
Joriel (il s’assoit): Tu veux faire autre chose qu’être infirmière ?
Jenny : Oui… J’aimerais reprendre mes études. Mon rêve, c’est de devenir gynécologue. Mais…
Joriel : Pas de “mais”. Demain, je vais t’inscrire dans une école ici.
Heureuse de la nouvelle, elle se jette dans ses bras. Il la prend, la fait asseoir sur ses genoux.
Jenny : Merci mon chéri.
Joriel : De rien, ma belle. Mais là je dois travailler. Enfin… après ça.
Il capture ses lèvres avec passion. Elle passe ses bras autour de son cou. Ils s’embrassaient toujours, quand soudain, la porte s’ouvre brusquement. Jessica, visiblement énervée, les interrompt.
Jessica : Que c’est beau de vous voir comme ça… Mais est-ce que tu sais qu’elle t’a trompé ?
Joriel (se redressant) : Tu fais quoi dans mon bureau ?
Jenny se lève, les bras croisés.
Jessica : Je suis venue te montrer ce que ta femme te cache, (elle lui tend un téléphone) Tiens, regarde !
Sur les photos, on voit Jenny et Gabriel s’embrassant. Joriel les fixe longuement, sans un mot. Son visage se ferme. Jenny arrache le téléphone des mains de Jessica et regarde à son tour.
Jenny : Je te jure, mon amour, c’est pas ce que tu crois…
Jessica : Arrête de faire l’innocente ! Ces photos montrent très bien ce que t’es : une pute !
Sans réfléchir, Jenny gifle Jessica. Cette dernière s’apprête à lui rendre la pareille, mais Joriel saisit son bras et la fixe.
Joriel : Tu ne touches pas à ma femme.
Jessica : Attends… Tu la défends, elle ? Cette fille sans valeur ? Elle t'a trompé ! Tu détestes la trahison.
Joriel : Oui. Et alors ? Maintenant sors de mon bureau.
Jessica : Tu… tu peux pas me faire ça… je…
Elle se stoppe net en voyant Joriel embrasser Jenny à pleine bouche, passionnément. Devant elle.
Jessica : Vous allez me le payer… Surtout toi, Jennifer !
Elle claque la porte en sortant. Joriel se détache aussitôt de son épouse et retourne s’asseoir, sans un mot. Jenny comprend qu’il est énervé. Elle s’approche.
Jenny : Je te jure que ces photos ne sont pas vraies. Je t’ai même raconté ce qui s’est passé ce jour-là…
Joriel (la coupant ): Mais tu m’avais pas dit que tu m’avais trompé ! Je t’ai toujours dit que, même si notre mariage ne comptait pas pour toi, tu ne devais jamais me faire cocu. Mais bon… t’as fait ce que tu voulais, hein. J’ai compris (il crie la dernière phrase ).
Elle s’effondre en larmes, s’approche encore, mais il lui fait signe de ne pas avancer davantage.
Jenny (en pleurs) : Je… je te jure que je l’ai pas embrassé ! Il a essayé, mais je l’ai repoussé. Je lui ai dit que j’étais mariée, que je pouvais pas faire ça, même si j'aimais pas mon époux. Joriel, il m’a pas touchée ! Je te promets !
Joriel se lève et vient la prendre dans ses bras.
Joriel : C’est bon… calme-toi. Je te crois. Arrête de pleurer, tu vas faire du mal au bébé.
Il s’assoit avec elle et continue à travailler calmement, tandis qu’elle reste installée sur ses cuisses, la tête posée contre son torse. Le silence s’installe, mais les cœurs sont en train de se réparer doucement.

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•• Nigéria (Lagos)
Les résultats du Bac viennent de tomber. Esther vérifie les siens pendant que sa mère travaille dans son bureau. Quelques minutes plus tard, elle court jusqu’au salon et pénètre lu bureau en criant de joie.
Esther (hurlant ): Maman ! Je l’ai eu ! Je l’ai eu ! J’ai eu mon Bac !
Sonia, sa mère, se lève aussitôt et la serre dans ses bras.
Sonia : Félicitations, mon bébé d’amour ! Dis-moi ce que tu veux comme cadeau.
Esther : Je veux aller chez Joriel, aux États-Unis, maman… s’il te plaît, refuse pas ! J'ai envie de continuer mes études là-bas.
Sonia (surprise, mais souriante) : Ok… tu iras après les épreuves orales.
Deux semaines plus tard, Esther Smith prend son vol pour New York. Dés ce soir, elle sera chez son grand frère. Ce dernier n’est pas au courant de sa venue , elle a voulu lui faire une surprise , en arrivant à l'improviste.
Du côté, du couple Smith, tout va bien. D’ailleurs, ces dernières semaines, Joriel et Jenny se sont beaucoup rapprochés. Mais aujourd’hui, un petit souci persiste : Jennifer ne veut manger que des sucreries, ce qui inquiète Joriel. Elle ne s'alimente pas correctement.
Dans leur salon, en ce moment même…
Joriel : Bébé, s’il te plaît, viens manger quelque chose de consistant… un truc bien riche en substances nutritives , au moins.
Jenny (assise sur le canapé, une sucette à la bouche) : Non… j’ai pas envie de ça.
Joriel : Mais si tu continues avec cette alimentation-là, le bébé va avoir des problèmes. C’est ce que je veux éviter.
Jenny (croisant les bras) : Ok… mais à une seule condition. Tu m’as plus touchée depuis la dernière fois. Et quand je te montre que j’en ai envie, tu me repousses. Alors ce que je veux… c’est que tu me fasses l’amour, mon cœur. J’ai envie de toi… de tes caresses… de tes baisers… sur tout mon corps.
Joriel : Désolé. Je ne peux pas.
Elle éclate en sanglots.
Jenny (pleurant ): Tu vois ? Je te dégoûte déjà, hein… Et dans cinq mois, quand je serai encore plus grosse, ce sera quoi ? Tu vas faire quoi ? Me fuir encore plus ?
Joriel (se levant, posant calmement sa main sur son entrejambe) : Calme-toi… et regarde à quel point tu me fais effet.
Elle le fixe, interdite.
Joriel : Ce n’est pas l’envie qui manque… de te prendre dans toutes les positions possibles. Surtout avec ce petit bout de tissu que tu portes là. Mais… je ne veux pas faire de mal à notre bébé.
Jenny : Mais il n’aura rien, je te jure que je...
Joriel (l’interrompant) : Non. Oublie cette idée. Jusqu’à l’accouchement, on arrête.
Elle se lève, furieuse, et monte dans leur chambre en pleurant. Joriel reste en bas, le cœur lourd, mais convaincu de faire ce qu’il faut pour protéger leur enfant.

•• Le soir venu
Sarah, Jonnhy et Joriel sont dans le salon, en train de rigoler autour d’un jeu de cartes. Jenny, elle, dort à l’étage. Soudain, la porte s’ouvre. Esther entre discrètement. En voyant son frère, elle court vers lui. Joriel, surpris mais heureux, écarte les bras pour l’accueillir.
Esther doucement : Frérot ! Tu m’as trop manqué !
Joriel (la serrant fort) : Toi aussi, mon petit bébé. Et félicitations pour ton diplôme ! Mais pourquoi tu m’as rien dit ? J’aurais été te chercher à l’aéroport !
Esther (riant) : Je voulais te faire la surprise !
Joriel (souriant) : Eh bien… surprise réussie, oh.
Il se retourne vers ses amis.
Joriel : Je vous présente ma petite sœur , Esther Smith. Esther, voici mes amis, Jonnhy et Sarah.
Esther (timidement) : Bonsoir à vous.
Quand son regard croise celui de Jonnhy, elle sent son cœur s’accélérer. Il la fixe aussi, comme hypnotisé. Un petit silence s’installe.
Jonnhy (à voix basse, mais audible la fixant toujours) : Putain… qu’est-ce qu’elle est mignonne.
Esther baisse aussitôt les yeux lorsque leur regard se croisent à nouveau.
Sarah (souriant, brisant la tension) : Bonsoir ma chérie ! Moi, c’est Sarah, et voici mon frère, Jonnhy. Je suis ravie de te rencontrer.
Esther : Moi de même.
Elle se tourne vers son frère.
Esther : Grand frère… et Tata Jenny ? Je l’ai pas vue.
Joriel : Elle dort. Ne la réveille surtout pas. Je t’expliquerai plus tard, d’accord ? Tu peux monter te rafraîchir. Le dîner est prêt si tu as faim.
Esther : D’accord, merci.
Elle monte. Jonnhy ne la quitte pas des yeux.
Jonnhy (à voix basse, toujours en fixant l’escalier) : Eh Joriel… tu n’es entouré que de belles femmes, hein ! Celle-là, je compte bien l’épouser un jour, hein !
Il éclate de rire par la suite.
Joriel (le fusillant du regard) : Ose seulement… et je te tue. C’est encore une enfant pour moi, malgré ses 18 ans. Bref… continuons.