CŒURS EN OTAGE

Chapitre 26

Taylor tu vas lire l'heure aujourd'hui 🤣

1. La réveil de Taylor

1. La demande en mariage

*** Taylor Nguefack***

Quelques jours après ma sortie de l'hôpital, je n’arrive toujours pas à trouver de paix intérieure. Je n'ai pas pu oublier la façon dont Bella s'est éloignée de moi après ma sortie du coma, ni la douleur que j'avais ressentie en voyant son absence après mon réveil. J'avais cru qu’elle serait là, à mes côtés, mais elle a choisi de partir sans un mot et je lui en veux pour ça.

__ Bonjour champion ! Bienvenue dans le monde des vivants, lance Jordan mon meilleur pote. Je suis tellement heureux que tu te sois remis sur pied, on était à deux doigts de te perdre.

__ Merci beaucoup bro, si j'ai survécu à la mort c'est grâce à toi. Je t'en suis éternellement reconnaissant.

__ Hey mec! Tu n'as pas à me remercier pour ça. On est des frères ou pas ?

__ Ouais bro!

Je suppose que Bella est déjà partie ? Elle savait que j'allais me réveiller aujourd'hui et elle a préféré s'en aller ?

__ Cette meuf est une perle rare mec. Elle est restée à tes côtés durant tout le temps que tu étais dans le comma. Elle a supporter toutes les insultes de ta mère juste pour toi.

Je crois qu'elle a fait sa part, voilà pourquoi elle a préféré partir avant que tu ne te réveilles. Elle s'est peut-être dit qu'à ton réveil tu vas encore te mettre à l'insulter et l'humilier comme d'hab...

__ Ouais tu n'as pas tord du tout bro... Elle a eu raison de partir car elle a gardé de très mauvais souvenirs de moi. J'avais complètement merdé... Elle est la femme que j'aime. Je l'ai laissé partir à cause de mon arrogance démesuré. Mais je crois qu'il temps que j'arrange les choses avec elle.

Que je regagne à nouveau son cœur. J'avais vraiment agis comme un idiot envers la seule femme que mon cœur avait choisi. Mec je fou amoureux de cette meuf et je veux juste qu'elle me reviennent sinon je vais perdre la tête. Je ne veux même pas l'imaginer avec un autre homme putain !

__ Woow ! Enfin le grand Taylor Nguefack a laissé parler son cœur.

Enfin tu agis comme un homme, pas comme un lâche qui n'a pas de couilles, me dit-il d'un ton moqueur.

Après cette conversation avec mon pote, j'ai fait appel aux meilleurs coiffeurs et stylistes pour une Lisa en beauté. Je compte aller voir la femme que j'aime et lui demander pardon pour tout le mal que je lui ai fait.

Plusieurs minutes après c'est deux stylistes qui débarquent avec des tenues impeccables, accompagner de mon assistante Elena.

__ Bonjour Mr Taylor, nous sommes heureux de vous voir en bonne santé.

Bonjour Mr Jordan !

__ Bonjour les gars !

__ Mr Taylor heureux que vous soyez de retour. Nous avons pour vous plusieurs smoking qui vous Irons parfaitement bien. Vous n'avez qu'à faire un choix.

__ Mr Taylor vous n'imaginez pas à quel point je suis soulagée de vous revoir envie. Vous nous avez tellement manqué, dit Elena en me prenant dans ses bras.

__ Merci Elena... Aïe...

__ Euh désolé Mr Taylor... Je... C'est juste l'émotion qui m'a poussé à vous faire un câlin...

__ Pas grave je sais que je suis irrésistiblelement très beau, dis-je avec assurance.

Mais mon cœur n'appartient qu'à une seule femme et je n'ai pas besoin de te le rappeler, dis-je d'une voix imposante.

__ Bien que non Mr Taylor.

__ Excellent ! As-tu apporté la bague en diamant que je t'ai demandé d'acheter ? lui questionné-je

__ Bien sûr que oui Mr Taylor, la bague de Mlle Bella est déjà prête, la voici.

Tout est déjà prêt dans les moindres détails.

__ Merci je savais que je pouvais comm sur toi. Tu peux disposer maintenant, lui ordonne-je.

__ Vos désirs sont des ordres Mr Taylor, répond-elle souriante.

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Les stylistes m'aide à m'habiller car je suis encore en convalescence. Néanmoins, j'ai retrouvé ma santé malgré que j'ai encore une plaque sur le bras et sur le genou.

__ Mec tu es tellement beau gosse connard ! Tout cela c'est juste pour séduire Bella?

__ Tu es complètement fou mec!

Après avoir fini je me suis rendu directement au parking où ma limousine m'attendais. Jordan mon pote a également décidé de m'accompagner.

Je n'ai pas arrêté de penser à Bella lorsque j'étais dans ce foutue comma. Et depuis ma sortie ? C'est toujours elle qui occupe mes pensées. Je veux faire d'elle ma femme et ça personne ne pourra m'en empêcher. Le trajet d'effectue en une trentaine de minutes.

Ma limousine noire Maybach vient de s’arrêter. Trois Mercedes G-Wagon suivent. Une escouade d’hommes en costume sombre descend, synchronisée comme une chorégraphie militaire. Ils déploie un tapis rouge qui s’étire depuis le hall de l’immeuble jusqu’à l’ascenseur.

Des jardiniers spéciaux, envoyés deux heures avant, ont orné les couloirs et l’entrée du palier de Bella de roses blanches et rouges, de bougies flottantes, de lanternes, et de pétales au sol.

L’organisation est digne d’un couronnement royal. Car celle que j'aime mérite tout cela.

Dans la voiture, je me regardait dans le miroir. Costume sur mesure blanc ivoire, chemise noire, boutons de manchettes sertis de diamants. Mon poignet gauche porte une montre Patek Philippe édition limitée.Je sourit à mon Jordan, assis en face de moi.

— Tu penses qu’elle va me jeter la bague à la figure ma Bella ?

Jordan ricane.

— Sûrement. Mais avec élégance. Prépare-toi. Tu l’as blessée, mec. Mais t’as aussi changé. Elle va le sentir.

J' inspire profondément. Je ne sui pas du genre à douter. Mais là… mon cœur cogne contre ma poitrine. Je pose la main sur le petit écrin noir contenant la bague. Une pièce unique. Émeraude et diamant. Faite pour elle... Pour Bella... La plus belle femme du monde.

— Allez. Il est temps, lâche Jordan en souriant.

L’équipe de sécurité avait bloqué l’accès à l’étage. Les voisins, curieux, regardent discrètement derrière leurs rideaux.

Jordan ouvrit l’écrin, vérifia la lumière. Parfait. Les musiciens, postés en bas, jouent avec émotion. Une fleuriste fine place la dernière rose blanche devant la porte.

J’avance. Lentement. Fier. Sûr. Puis, une fraction de seconde… vulnérable.

Je lève le poing… Et frappe.

Toc. Toc. Toc.

Rien.

Toc. Toc. Toc. Plus fort cette fois.

Je suis là. En chair. En os. En puissance.

Elle hésite. Puis ouvre. Juste un battant. Pas complètement.

— Tu fais quoi ici ?

Je lève les yeux vers elle. Et tout mon discours s’envole à cause de la beauté de cette meuf. Elle porte une robe sexy rouge qui met en valeur ses courbes généreuses. Elle n'a pas mis de fond de teint, mais elle est divine au naturel. Le regard glacial qu'elle me jette en ce moment me fait largement regretter toutes les humiliations que je lui ai fait subir.

J' avais préparé des phrases, des arguments. Mais la voir là, en tenue simple, les cheveux en chignon, les joues un peu rondes à cause… ça me désarme. Je trouve qu'elle a pris du poids et ses seins sont encore plus volumineux qu'avant. Je me suis laissée séduire par sa beauté, perdant mes mots. Car je n'arrive plus à dire quoi que ce soit en ce moment.

__ Taylor c'est à toi que je parte bon sang ? dit-elle d'un ton irrité.

— Euh... Je... Je...Je suis venu faire ce que j’aurais dû faire depuis le début mon amour ma Reine.

Je fais signe à Jordan.

Ce dernier recule de quelques pas, laissant apparaître deux assistants qui déroulent une bannière calligraphiée : “Bella Mbarga, épouse-moi ma Reine. Pas demain. Pas dans un mois. Maintenant car ma vie sans toi n'a aucun sens. Pardonne-moi pour mes erreurs”

À ce moment j'ai posé un genou ai sol malgré la douleur que je ressens à la jambe à cause de l'accident.

Bella reculz d’un pas, les mains tremblantes.

— Tu crois que c’est comme ça que ça marche ? Tu veux me faire une demande juste parce que tu as failli mourir ?

.

— Non bébé. Je veux te faire une demande parce que j’ai enfin compris ce que c’est que d’aimer quelqu’un plus que soi-même. Parce que j’ai senti ton absence plus que la douleur des machines.

Tu es ma lumière. Et toi…

tu es mon avenir.

Le silence. Profond. Même la musique en bas s'est tue.

Bella sent sa gorge se nouer. Des larmes lui montent. Mais elle lutte.

— Et si je dis non ? murmure-t-elle.

Je la regarde dans les yeux.

— Alors je resterai là. Devant ta porte. Chaque jour. Avec ou sans orchestre. Jusqu’à ce que ton cœur me dise oui Bella.

Le silence est dense, presque sacré.

Puis… elle inspire profondément. Et parle.

— Relève-toi immédiatement Taylor, dit-elle froidement.

Je t’ai dit de te relever, Taylor.

J'obéis lentement, l’écrin contenant la bague toujours dans la main, le regard confus, le souffle incertain.

— Bella, je sais que je t’ai fait du mal. Mais je suis prêt à réparer. À me racheter.

Bella rit. Un rire sec. Amer.

— Te racheter ? Toi ? Elle me fixe droit dans les yeux. Tu veux m’acheter comme tu l’as toujours fait ? Avec des bijoux ? Des cadeaux luxueux ? Une voiture ou un appartement Instagramable pour faire croire au monde que tu as un cœur Taylor ?

J'ai voulut parler, mais elle lève la main.

— Non. C’est à moi de parler maintenant Taylor Nguefack alors ouvre grandement tes foutus oreilles pour m'écouter, dit-elle d'une voix imposante et autoritaire.

Elle fait un pas en avant. Je peux sentir toute la rage retenue dans sa voix tremblante.

— Tu te souviens de ce que tu m’as dit touted les fois qu’on a était ensemble ?

Je baisse les yeux, car je sais qu'elle s'apprête à me cracher une vérité que je ne veux plus entendre.

Tu m’as dit : "T’es pas différente des autres salopes qui font la queue dans les rues du Cameroun. T’es juste une pute de luxe bien emballée. T’es là pour m'obéir et satisfaire mes envies. Rien d’autre."

Je ferme les yeux. Je ne veux pas revivre ça.

Tu me payais parce qu'on avait un contrat. Mais tu m’as traitée comme une marchandise... Une moins que rien Taylor. Comme si je n'étais pas une femme, juste un déchet.

Tu m’as insultée, humiliée, utilisée. Tu m’as rappelé chaque jour que je ne valais rien dans ta vie, ne celle de ton fils Noah car je ne serai jamais sa mère... Parce que toi son père... Tu n'épousera jamais une salope, une traînée qui n'hésite pas à écarter ses jambes pour de l'argent... Tu m'as dit froidement que j’étais une fille qu’on baise, qu’on achète,

qu’on jette.

Sa voix se brise. Mais elle ne pleure pas.

Et maintenant tu veux quoi ? Que j’oublie tout en un claquement de doigts ou par magie ? Que je mette cette bague au doigt et que je fasse semblant d’être la femme comblée d’un homme qui m’a humilier et m'a fait sentir comme un déchet... Une moins que rien ?

— Je t’aime, Bella je suis sincèrement désolée pour tout le mal que je t'ai fait endurer...

— Non, Taylor, me coupe t-elle.

Tu ne m’aimes pas. Tu te rachètes une image. Tu veux posséder ce que tu as brisé. C’est pas de l’amour, c’est de la domination. Tu n'as jamais aimé personne d'autre à part ta richesse et ton orgueil de merde. Va te faire enculé car je n'ai plus besoin de toi dans ma vie, dit-elle en pleurant.

__ Bella ... Bébé je sais que tu es blessé mais je t'en supplie donne-moi une chance... Accepte de m'épouser et je te promets que je serai un bon mari pour toi...

— Je refuse ta demande, affirme t-elle d'un ton irrité.

Non, Taylor. Je ne t’épouserai pas. Parce que je mérite mieux qu’un homme qui m’a traitée comme un objet de plaisir, un défouloir à pulsions. Je mérite un homme qui m’élève, qui me respecte et m'accepte avec mon lourd passé. Pas un connard qui me traite comme une chienne...

Jordan je t'apprécie énormément mais demande à ton imbécile d'ami de dégager de chez moi car je n'ai plus aucune envie de revoir son visage devant moi... Même pas en peinture.

Je sentit quelque chose se fissurer en moi. L’arrogance, la puissance, le contrôle. Tout s’effondre.

— Bella, laisse-moi au moins...

— Non. Quitte mon appartement. Maintenant.

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Elle recule. Referme lentement la porte.

Juste avant que la serrure ne claque, elle lança :

— N'OSE PLUS JAMAIS REVENIR ICI ESPÈCE D'ENFOIRÉ... JE TE DÉTESTE CONNARD ! grogne t-elle d'une voix autoritaire.

Va-t’en, Taylor. Reprends ta bague. Reprends ton spectacle. Et surtout… reprends ta conscience. Tu m’as perdue. Définitivement.

CLAC.

La porte se referme. Brutalement. Définitivement.

Je reste immobile. Le vent soulève doucement un pétale de rose à mes pieds. Le tapis rouge, soudain.

Mon pote Jordan s’approche, lentement.

— Elle a raison d'agir ainsi bro

Je serre la bague dans ma main. Les yeux rouges. Le silence autour est devenu pesant. Pour la première fois de ma vie… Taylor Nguefack vient d’être rejeté par une paire de fesses ... Pas n'importe quelle... Par celle que j'aime.

Et dans ce silence, j'ai compris enfin que j'avais brisé une femme, et aucune mise en scène ne réparerait ça.

Je suis rentrée chez moi avec la plus grande déception du monde. Je dois réfléchir à comment reconquérir le cœur de Bella. En arrivant je jette ma cravate sur le lit accompagner de mon téléphone. J'ai des nerfs qui risquent d'exploser en ce moment. Je m'assois sur le lit et pose une main sur mon front.

Mon fils Noah entre dans ma chambre. Il s'approche doucement. Ce petit garçon, âgé de seulement dix onze, semblait plus sage que son âge ne le laisse paraître. Il s’assit à côté de Maskym, les yeux posés sur lui avec une sincérité qui fit sourire son père, mais aussi, en même temps, le troubla.

— Papa, commence Noah d'une voix calme, j’ai parlé à Bella au téléphone... Tonton Jordan m'a dit qu'elle a rejeté ta demande en mariage.

Je tourna lentement la tête vers lui, mon regard empreint de curiosité et d’appréhension.

— Qu'est-ce que tu lui as dit ? demande, sa voix presque frêle, tremblant sous le poids de ses émotions refoulées.

Noah semble réfléchir un instant avant de répondre, choisissant ses mots avec soin.

— Je lui ai dit que je voulais qu'elle soit ma maman. Il marque une courte pause avant de continuer.

Mais elle m’a dit qu’elle t’aimait, mais qu’elle n’était pas prête à te donner une chance... Qu'elle n'est pas prête à te pardonner pour tout le mal que tu as fait papa.

Je me mord la lèvre, un malaise grandit dans ma poitrine. Je n'ai pas encore digéré le rejet de Bella, et entendre Noah en parler ne fait qu’augmenter la douleur.

— Et pourquoi elle ne t’a pas donné cette chance, selon toi ? demandai-je, mon regard durcit par l’incertitude.

Mon fils Noah baisse les yeux, cherchant les mots justes pour expliquer ce qu’il avait compris de la situation.

— Elle m’a dit que tu n’étais pas romantique, papa. Elle a dit que tu n’étais pas celui qu'elle espérait. Qu'elle ne peut pas être avec un homme qui l'a humilier et traiter comme une... Une moins que rien...

Elle veut quelqu'un qui soit doux avec elle, qui la comprenne. Pas juste un homme qui pense qu’il peut tout acheter avec son argent.

Les mots de mon fils me frappent comme un coup de tonnerre. Je suis sans voix.

— Mais je l'aime, Noah, dis-je d'une voix brisée.

Noah hocha la tête sérieusement, comme un petit adulte qui essaie de comprendre les complexités des grandes personnes.

— Je sais, papa. Mais il faut que tu sois plus que ça. Elle ne veut pas juste que tu sois riche et puissant. Elle veut que tu sois là pour elle, pas juste pour tes affaires. Elle veut de l’amour, de l'attention, de la patience.

Et toi, tu dois apprendre à être romantique et ne plus l'insulter, ni la rabaisser. Ça, ça compte.

Le silence qui suivit fut lourd. Maskym n’avait jamais envisagé cette approche des choses. Il avait toujours cru que l’argent, le pouvoir et sa position de leader étaient suffisants pour tout obtenir, même l’amour. Mais ce que Noah venait de lui révéler était un choc.

Tu vois, papa, tu peux le faire. Si tu l’aimes vraiment, tu dois lui montrer ce côté de toi... Tu dois lui montrer que tu es prêt à tout pour obtenir son pardon.

Je me lève alors, un sourire timide se dessine sur mes lèvres. Pour la première fois, je me sens prêt à essayer, prêt à changer, à prendre des risques pour l’amour de Bella.

Je veux qu'elle soit ma mère et me donne des petits frères et sœurs, dit-il d'un ton joyeux.

— Merci, fiston. Je suis tellement fière de toi.

Je te promets sur ce que j'ai de plus cher que je ferai de Bella ma femme et ta nouvelle maman...

À suivre...