UN AMOUR INATTENDU
CHAPITRE 19
C'est quelle grossesse même, tchuipsss 🤧😭😭🤣🤣
- Divorce
- Grossesse annonce

~ Joriel Smith ~
Mon plan semble fonctionner à merveille. Faire un peu de jalousie à Jennifer en me rapprochant de Sarah… eh bien, vu sa réaction, je dirais que ça porte ses fruits.Pas d’inquiétude hein, Sarah c’est comme une petite sœur. Elle a déjà un mec, et elle joue juste le rôle que je lui ai demandé. Et ça marche parfaitement. J'ai tellement aimé ce moment sous la douche. Ce qui m’a troublé, c’est que cette fois, c’est elle qui est venue vers moi. C’est elle qui m’a cherché. Et je n’ai pas pu dire non. D'ici peu , je compte la faire avouer, ses sentiments.Je veux qu’elle me dise ce qu’elle ressent. Je veux l’entendre de sa bouche. Et pour ça… je vais continuer de la faire tourner un peu en bourrique. Me rapprocher d’autres, lui montrer qu’elle peut me perdre, jusqu’à ce qu’elle craque.
En ce moment, je redescends dans la salle à manger après être sorti de la chambre de ma p'tite femme. Je suis inquiet, je vais pas mentir. Elle dort trop, elle vomit chaque matin, elle n’a plus d’appétit… J’en ai parlé à Jonnhy, qui m’a conseillé de l’emmener à l’hôpital. Mais elle refuse catégoriquement. Si ça continue, je vais devoir forcer un peu les choses.
Après le repas, Jonnhy décide de rentrer. Sa copine Camilla l’attend chez lui. Sarah l' accompagne. Je reste seul quelques instants, quand une notification s’affiche sur mon téléphone. Message de Jessica. Je soupire. Qu’est-ce qu’elle me veut encore ?
"Jessica : Bébé, s’il te plaît… reviens-moi. Tu me manques terriblement."
"Moi : Je pense avoir été clair avec toi, non ?"
"Jessica : Mais mon amour, je peux pas vivre sans toi. Ta femme ne te mérite pas. Elle t’aime pas comme moi je t’aime ! Pense à tout ce qu’on a partagé pendant ces trois années…"
"Moi : Je suis désolé, mais ça ne pourra plus fonctionner. Merci de respecter ma décision."
Je pose le téléphone, l’esprit un peu agité. Ce passé que je croyais derrière moi continue de me suivre. Mais aujourd’hui, mon cœur est ailleurs. Et même si Jennifer ne me le dit pas encore… je sais qu’elle ressent quelque chose pour moi.
Je vous passe une semaine entière durant laquelle je me suis rapproché encore plus de Jenny. Mais ces derniers temps, elle a des humeurs étranges. Elle s’énerve sans raison, se replie sur elle-même, et surtout... elle pleure beaucoup sans raison. Depuis deux jours, nous partageons la même chambre. Pourtant, rien ne s’est passé entre nous depuis notre dernière fois.
Aujourd’hui, c’est le jour de la signature des papiers du divorce. Mais rassurez-vous, je ne compte pas divorcer d’elle. Jamais. Je veux juste voir sa réaction. Je l’aime à en mourir, même si je ne le montre pas souvent… et elle-même ne facilite pas les choses. Certains jours, elle se laisse aller, d’autres, elle devient froide, distante. Actuellement, on est tous les deux au salon. Elle est allongée dans mes bras, paisible. Jusqu’à ce que la sonnette retentisse. Lucia va ouvrir, puis revient avec une enveloppe qu’elle tend à Jenny. Jenny se lève, prend l’enveloppe des mains de Lucia, l’ouvre. Son regard change immédiatement en voyant les papiers.
Jenny (fronçant les sourcils): Les papiers du divorce ? Tu peux m’expliquer ?
Moi (calme, comme si de rien n’était) : Il n’y a rien à expliquer. On était censés divorcer après six mois de vie commune, non ?
Jenny (la voix tremblante) : Donc tu veux vraiment divorcer de moi ?
Ses yeux brillent, une larme menace de couler. Merde… j’aime pas la voir comme ça. Ses larmes me brisent le cœur. Mais je dois savoir ce qu’elle va faire.
Moi : Oui. Je vois pas l’utilité de rester avec une femme qui ne m’aime pas. Je préfère qu’on se sépare.
Jenny (avalant difficilement sa salive) : Ok… Je vais signer les papiers si c’est ce que tu veux. Je peux rien y faire.
Une larme perle sur sa joue. Elle l’essuie rapidement, le visage fermé. Elle se lève pour chercher un stylo. Je n’arrive pas à croire qu’elle va vraiment le faire. Elle s’apprête à signer… quand soudain, son visage se crispe, elle chancelle… et s’écroule au sol.
Moi(Je cours vers elle, affolé): JENNIFER !
Je la prends dans mes bras. Son corps est mou, inerte.
Moi (Je lui tapote la joue avec douceur, mais elle ne réagit pas): Mon amour, s’il te plaît… ouvre les yeux. Je t’en supplie, réveille-toi…
Je la soulève dans mes bras, la porte hors du salon, direction la voiture. Je démarre aussitôt. Je brûle tous les feux rouges. Peu importe les règles, je dois la sauver. J’arrive à l’hôpital en trombe, la porte toujours dans mes bras.
Moi (hurlant) : AIDEZ-MOI ! ELLE A PERDU CONNAISSANCE .
Un infirmier arrive en courant avec un brancard. Il m’aide à la poser et ils l’emmènent rapidement. Trente minutes plus tard , j’attends. J’ai l’impression que ça fait une éternité. Je fais les cent pas devant la salle. Le médecin n’est toujours pas sorti.
Justement, le voilà.
Moi (me ruant vers lui) : Docteur, s’il vous plaît, comment va ma femme ?
Médecin : Calmez-vous. Elle n’a rien de grave.
Moi : Alors pourquoi s’est-elle évanouie ? Qu’est-ce qu’elle a ?
Médecin (souriant) : C’est tout à fait normal, vu son état.
Moi (perdu) : Son état ? Quel état ?
Médecin : Félicitations. Dans huit mois, vous serez papa. Votre femme est enceinte d’un mois.

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Cette phrase résonne en boucle dans ma tête. Je n’arrive pas à y croire… Je vais être papa ? Moi ?
Moi (ému, étouffé par l’émotion) : Je… je vais être papa…
Je prends le médecin dans mes bras, incapable de contenir ma joie.
Médecin (souriant) : Elle est déjà réveillée. On lui a annoncé la nouvelle. Vous pouvez aller la voir. Mais évitez de la stresser, surtout pendant les trois premiers mois. Ce sont les plus délicats pour la grossesse.
Moi : Comptez sur moi, je vais faire attention.
Je me retourne pour partir, mais il me retient.
Médecin (hésitant) : Euh… je peux avoir un autographe ? Je suis un de vos plus grands fans, je rate jamais vos matchs.
Moi (souriant) : Avec plaisir.
Il me tend un carnet… puis sa blouse aussi. Je signe sans faire de remarque. Quand j’entre dans la chambre, elle est là, allongée, la main posée sur son ventre. Je m’approche, ému, et m’assois à ses côtés.
Moi : Je suis désolé, mon amour… pour tout à l’heure. Et… merci. Merci de faire de moi l’homme le plus heureux du monde en me donnant un enfant.
Jenny (en larmes, touchant son ventre) : On va avoir un bébé… J’ai un bébé dans mon ventre…
Moi : Oui, ma belle. Et il sera le plus beau, le plus heureux… parce qu’il aura ses deux parents à ses côtés. Il ne manquera de rien, je te le promets.
Jenny (les larmes coulant librement) : Je… je…
Soudain, elle éclate en sanglots.
Moi (paniqué) : Qu’est-ce qu’il y a, mon amour ?
Jenny : Tu veux… rester avec moi juste pour le bébé, pas vrai ? Tu voulais divorcer… tout à l’heure…
Moi (la coupant doucement) : Chut… Je ne reste pas pour le bébé. Je reste parce que je t’aime. Combien de fois je vais devoir te le dire pour que tu comprennes que c’est toi qui fais battre mon cœur ? Personne d’autre. Juste toi.
Jenny : Et Jessica ? Tu l’aimais, non ?
Moi : Je pensais l’aimer. Mais depuis que t’es entrée dans ma vie, il n’y a plus que toi qui compte. Oui, j’ai été un salaud au début. Mais je m’en excuse. Bébé, donne-moi une chance de te montrer à quel point je t’aime… et à quel point tu m’aimeras aussi, si ce n’est pas déjà le cas. Il n’y a personne d’autre au monde à qui je voudrais donner mon cœur.
Mes yeux dans les siens, je murmure.
Moi : Ma douce, ma belle femme… ma chérie, mon amour, ma vie. Si toi et Dieu me le permettez, alors je voudrais passer toute mon existence à tes côtés, à te rendre heureuse. Te montrer combien tu comptes. J’ai envie qu’on découvre ensemble tous les endroits que j’aime. Que tu sois la mère de mes huit enfants. Et même si tu seras énorme pendant tes grossesses… jamais je ne cesserai de t’aimer. Je t’aime, bébé. Alors… accepte de rester avec moi et d’apprendre à m’aimer ?
Jenny (se jetant dans mes bras, en larmes) : Oui Jojo ! Oui…
Moi (la serrant fort) : Merci ma petite femme à moi. Maintenant arrête de pleurer… sinon tu vas faire du mal à notre bébé.
Elle me regarde intensément, puis m’embrasse avec fougue. Je lui rends son baiser, le cœur battant… puis j’y mets fin au bout de quelques minutes.
Moi : Repose-toi. Je vais te chercher à manger. Et maintenant je comprends pourquoi tu avais autant d’appétit, hein.
Jenny (souriant) : D’accord…

Je quitte la chambre pour lui ramener de bonnes choses. Le médecin m’a dit qu’elle pourra sortir demain matin, il n’y a rien de grave. En chemin, je croise plusieurs membres du personnel qui me demandent des autographes. Je me demande si je suis si célèbre que ça. Trente minutes plus tard , quand je reviens, elle a les yeux fermés, la main sur son ventre. Je dépose un baiser sur son ventre… puis un autre sur sa joue. Elle ouvre aussitôt les yeux.
Moi : Désolé de t’avoir réveillée…
Jenny : T’inquiète, je ne dormais pas.
Je lui tends le sac. Elle déballe tout avec excitation, puis commence à manger. Je la regarde, un sourire aux lèvres. Je n’arrive toujours pas à y croire… Elle porte mon enfant. Mon fils… ou ma fille. Une chose est sûre : il y en a une qui sera folle de joie à l’idée d’être grand-mère.
NB: Ce chapitre peut-être le dernier sur Wutsi, si le site continue de se jouer de moi 🙌🏾.