Literature > Romance

UN AMOUR INATTENDU

Jul 3, 2025 - 9 Minutes

CHAPITRE 18

Jennifer, tchuipsss 🤧

  1. Allumer son mari
  2. Le satisfaire

ACHETEZ LE LIVRE: ÉPRISE DE MON GARDIEN

  ~ Jennifer Jahia ~
Cela fait plus de deux semaines maintenant que Gabriel s’en est allé. Sa mort m’a profondément secouée, au point où je me suis laissée glisser lentement vers la dépression. Mais Joriel a été là. Il m’a soutenue durant ce moment difficile de ma vie, sans rien attendre en retour. Je dois avouer qu’il est quelqu’un de bien, au fond… bien plus que ce qu’il voulait me montrer. Ces deux dernières semaines, il m’a révélé une facette de lui que je ne connaissais pas. Et je me surprends à aimer passer du temps avec lui . Dans une semaine, ce sera la signature des papiers du divorce. Je ne veux pas les signer. Je ne veux plus de ce divorce. Je ne le désire plus . Je veux apprendre à aimer mon mari, à le rendre heureux, à être heureuse à ses côtés. Être sa femme. Et pourquoi pas… la mère de ses enfants. Mais à chaque fois qu’on en parle, il me rappelle qu’on va divorcer. Comme s’il le voulait vraiment.
Je viens de me réveiller. Je suis épuisée, incapable de me lever du lit. Mon état m’inquiète. J’ai toujours envie de manger à chaque instant , je suis tout le temps fatiguée et ces nausées matinales ne me quittent plus. J’espère que ce n’est pas ce que je pense…Si je suis enceinte et qu’il ne veut plus de moi ? Et s’il croit que ce bébé pourrait être celui de Gabriel ? Ce qui est faux. Mais je dois être honnête : les deux fois où Joriel et moi avons fait l’amour, on ne s’est pas protégés… et j’ai oublié de prendre mes pilules.
Merde… Pas encore. Je me lève précipitamment et cours à la douche, le ventre noué. Je vomis tout ce que j’ai avalé la veille, l’estomac en feu. Trois semaines de retard. Ce n’est pas normal. J’espère qu’il ne rejettera pas ce bébé… s’il existe vraiment.Dans une semaine, je reprends le boulot. J’en profiterai pour faire une prise de sang.
Quand je sors de la douche, une serviette autour du corps, je tombe sur Joriel, qui vient d’entrer dans la chambre avec un plateau à la main.
Joriel : Bonjour.
Moi(forçant un petit sourire) : Bonjour, monsieur mon mari. 
Joriel (étonné): Je suis ton mari maintenant… mais plus pour longtemps en tout cas.
Il sourit à moitié. Et voilà, il ne veut plus de moi.
Moi (allant m’asseoir sur le lit, fatiguée) : Ok. 
Il s’approche de moi doucement, un brin inquiet.
Joriel : Tu as l’air plus pâle qu'hier… Tu devrais peut-être aller voir un docteur. On ne sait jamais… Je ....
Moi (le coupant) : Et en quoi mon état te concerne, hein ? Si tu n’es rien pour moi, et moi rien pour toi ?
Je dis ça pour voir sa réaction. Peut-être… me parlera-t-il ?
Joriel : Tu sais quoi ? T’as raison, (dépose le plateau sur la table de chevet), ton déjeuner est là. Je me casse.
Il sort de la chambre sans un mot de plus. Merde. Il est énervé. Qu’est-ce qui m’arrive avec lui ? Je ne l’ai jamais caché : il me plaît. Mais là… c’est autre chose. Je ressens autre chose. Quelque chose de plus fort .
Je prends mon petit déjeuner, mange doucement, puis me laisse retomber dans les draps. Je décide de faire une sieste. Mon corps est lourd. Mon cœur encore plus. 


Receive my Stories your e-mail inbox as soon as I publish them.
Subscribe to my Blog

Je descends en bas dans l'intention d'aller à la cuisine, poussée par une petite faim. J’ai envie de quelque chose de léger, juste de quoi grignoter… mais mes pas me portent ailleurs. Je m’arrête au salon. Joriel est là, installé sur le canapé, manette en main. Jonnhy est à côté, concentré. Et Sarah… Sarah aussi, bien installée, presque trop. Elle rit fort, pose la main sur le bras de mon mari, se penche vers lui comme si elle voulait qu’il la dévore du regard. À croire qu’elle a oublié ma présence sur cette Terre. Je serre les dents. Un sourire discret aux lèvres, je m’approche sans dire un mot. Je contourne doucement le canapé, m’arrête face à lui, puis m’installe à califourchon sur ses jambes, posant ma tête contre son torse. Un geste doux, tendre… mais surtout, un rappel silencieux : il est à moi. Oui , c'est mon mari. Je le sens se tendre une seconde, surpris, puis ses bras viennent m’enlacer. Il continue de jouer, ses doigts effleurant machinalement mon dos. Et malgré la manette, je sens qu’il est présent, connecté à moi.
Jonnhy : Ma femme ! Comment tu vas aujourd’hui ?
Moi : Ça va bien. Et toi ?
Jonnhy : Pareil. Mais je t’avoue que tes plats me manquent trop.
Moi (avec un petit rire) : T’inquiète pas, aujourd’hui tu mangeras avant de partir.
Sarah (avec son air mielleux) : T’es sûre que tu vas bien ? T’as l’air très pâle…
Joriel (en regardant Sarah) : Enfin quelqu’un qui me donne raison !
Jonnhy : C’est vrai ma belle, tu devrais peut-être consulter.
Moi : J’y compte bien…
Je repose ma tête sur le torse chaud de Joriel. Son odeur me trouble. Et ce n’est pas tout. Son cœur bat, fort, sous ma joue… et puis, je le sens. Oui, lui, son membre. Cette raideur discrète mais bien réelle qui commence à se former sous moi. Mon sourire s’élargit légèrement. C’est donc moi qui provoque ça. Je resserre mes bras autour de lui. Il bouge à peine, mais son regard me cherche. Je lève les yeux. Nos regards se croisent, longs, silencieux. Il me fixe comme s’il tentait de deviner mes intentions. J’ai envie de rire, mais c’est Jonnhy qui crie :

ACHETEZ LE LIVRE: ÉPRISE DE MON GARDIEN

Jonnhy : J’ai gagné ! J’ai gagné !
Joriel : Pff… j’ai été distrait, c’est tout. Sinon, tu connais la suite, pas vrai Sarah ?
Sarah : Évidemment. Sinon, tu l’aurais atomisé, frérot.
Jonnhy : Ma femme, tu penses que c’est vrai ?
Moi : Bien sûr que non. Tu as gagné parce que tu le méritais, tout simplement.
Le jeu reprend. Moi, je reste là. Et quand je m’assure que personne ne regarde, je laisse doucement glisser ma main dans le short de Joriel. Il sursaute légèrement. Mes doigts trouvent ce que je cherche. Je commence à le caresser, lentement, doucement, avec l’air de ne rien faire de spécial. Juste une caresse… anodine. Il baisse les yeux vers moi, son regard choqué, presque paniqué, me fait sourire. Je ne dis rien. Il essaie de garder la face.
Jonnhy (concentré sur la télévision): Mec, tu fais quoi là ?
Joriel : Rien… je… je suis un peu ailleurs, t’inquiète.
Il se penche à mon oreille.
Joriel (en chuchotant) : Merde… arrête…
Je continue. Bien sûr que je continue et bien même. Sa réaction me plaît. Je sens son membre durcir davantage, s’épaissir, chauffer. Mon homme est une bête, et là, il est prêt à exploser. Sarah me lance un regard en coin, intriguée. Je fais semblant de ne pas la voir. J’appuie un peu plus mes mouvements. Joriel grogne légèrement, j’entends sa respiration changer. Il ne tient plus. Sans prévenir, il lâche la manette, m’attrape et me soulève dans ses bras. Je retiens un petit rire.
Joriel (sèchement) : Excusez-nous.
Il monte les escaliers avec moi dans les bras, sans m’adresser un mot. Mais je sens sa tension. Je la sens… partout. Une fois dans la chambre,il me dépose sur le lit sans ménagement, les yeux brûlants, le corps tendu. Son regard… c’est un mélange d’envie et de colère. Un regard qui me transperce.
Joriel (voix serrée) : Bordel… tu foutais quoi ?
Je souris doucement, provocante, le regard planté dans le sien. J’aime le voir perdre le contrôle.
Moi : Rien. Je voulais juste… m’amuser un peu.
Il passe une main sur son visage, frustré. Je le connais par cœur, je sais ce qui se passe en lui.
Joriel : Et tu penses que c’est ce qu’il fallait faire ? M’allumer comme ça devant eux, alors que tu sais très bien que tu peux pas me satisfaire ? Sérieux... Merde.
Il tourne les talons et entre dans la salle de bain, la mâchoire crispée. La porte claque légèrement. Puis j’entends l’eau couler. Un sourire naît sur mes lèvres. Il essaie de se calmer. Douche froide, hein ? Je me lève lentement du lit, retire ma robe, puis mon string. Nue, je pousse la porte de la salle de bain. Il est là, dos à moi, les yeux sûrement fermés. L’eau ruisselle sur ses épaules larges, descend le long de son dos puissant. Un pur fantasme vivant. J’avance et passe mes bras autour de lui, collant mes seins mouillés contre sa peau brûlante.

Joriel (surpris, sans se retourner) : Qu’est-ce que tu fais là ? Sors… sinon je risque de te prendre, et après faudra pas venir pleurnicher... Que j'appartiens à Gabriel. 
Je pose doucement ma main sur sa bouche.
Moi (dans un murmure) : Chut… fais-le.
Il se retourne brusquement. Nos regards s’accrochent. Ses yeux sont sombres, sauvages. Et là, sans prévenir, il me plaque contre les carreaux froids de la douche. L’eau froide continue de tomber entre nous. Sa bouche s’empare de la mienne avec rage. Un baiser bestial. Sa langue cherche la mienne, m’explore avec faim. J’y réponds avec autant de fièvre. Mes doigts s’emmêlent dans ses cheveux trempés pendant que son corps me plaque plus contre le mur. Il descend à ma poitrine, lape ma peau, mordille mes tétons durcis. Je gémis doucement, la tête basculée en arrière. Sa main glisse entre mes cuisses, frôle mon intimité trempée , pas que par l’eau.Il soulève ma jambe, la cale à sa hanche. Je sens son sexe dur frotter contre moi. Il est énorme. Gonflé, prêt à me déchirer.
Joriel (la voix rauque, grave) : Accroche-toi à moi.
Je passe mes bras autour de son cou, l’autre jambe vient s’enrouler autour de lui, je m’agrippe fort… et là, il me pénètre d’un coup sec.
Moi (criant , la tête contre le mur, les ongles plantés dans ses épaules): AHHHHHHH !
C’est brutal, c’est profond. Il me prend avec force, sans pitié. Chaque coup est puissant, animal. Nos corps claquent l’un contre l’autre dans un rythme frénétique.
Moi (haletante) : Ashhhh... mon bébé... plus fort… encore…
Il grogne, m’agrippe encore plus fort, me soulève à chaque va-et-vient comme si je ne pesais rien. Mes seins sautent contre son torse, son souffle se mêle au mien. Ses hanches claquent, ses reins cognent. C’est sauvage. C’est bon. C’est très bon. Je m’accroche à lui de toutes mes forces, mes gémissements se mêlent au bruit de l’eau et de notre peau mouillée. Il me baise comme un homme affamé, possédé.
Joriel (contre mon cou) : T’es à moi… t’es qu’à moi…
Moi (en feu) : OUI ! OUI ! JE SUIS À TOI ! NE T’ARRÊTE PAS !
Il change de rythme, plus rapide, plus fort. Une main sur ma fesse, l’autre qui me maintient en l’air. Et soudain, il frappe en plein dans mon point G. Je hurle presque.
Moi : OUIIIIIIII !
Mon corps explose. Un orgasme puissant me secoue. Je tremble , je crie, je me tends complètement autour de lui. Et lui, quand il sent mes spasmes, perd le contrôle à son tour. Il donne encore quelques coups sauvages, grogne fort, et jouit en moi dans un râle guttural.
Joriel (voix brisée, haletante) : Je t’aime...
Il reste en moi un instant, immobile, le front contre le mien, nos corps tremblants sous l’eau qui coule toujours. Il me serre fort. Puis se retire lentement, avec douceur, me soutient pour que je ne tombe pas. On termine la douche ensemble, silencieux. Un silence lourd… mais plein.
Une fois de retour dans la chambre, il s’habille calmement et descend au salon. De mon côté, je prends mon temps pour m’habiller aussi, encore un peu troublée par ce qui vient de se passer sous la douche. Quand j’arrive au salon, Joriel est assis sur le canapé, plongé dans son téléphone. Jonnhy et sa sœur Sarah jouent encore à la console, comme s’ils ne s’étaient jamais arrêtés. D’ailleurs, celui-là, je me demande s’il connaît le mot "fatigue".
Je décide de les laisser tranquilles pour aller préparer le déjeuner. Dans la cuisine, je suis rejointe par Lucia, la nouvelle servante. Je choisis de faire un bon jollof rice, ce plat nigérian épicé que Jonnhy adore, accompagné de viande grillée. Il avait dit que mes plats lui manquaient, alors c’était l’occasion de lui faire plaisir.