Literature > Romance

CŒURS EN OTAGE

❤️❤️❤️

Jun 26, 2025 - 6 Minutes

Chapitre 22

Taylor je ne sais plus ce que tu veux 

  1. L'arrivée à Dubaï
  1. Taylor défend Bella


Je sais que je l'ai blessé avec mes mots tout à l'heure, mais il vaut mieux que les choses restent ainsi entre nous...

*** Éclipse de chemin***

Le trajet jusqu'à Dubaï s'effectue en quelques heures de vol.

À notre arrivée à Dubaï, la ville semble briller sous le soleil ardent du désert, ses gratte-ciel imposants se dressent comme des géants dans le ciel sans fin. Bella et moi se rendent directement dans l’hôtel de luxe où on sera logés. C'est une suite au sommet d’un gratte-ciel offrant une vue imprenable sur la ville de Dubaï. Ma secrétaire assistante Elena sera également là, car c'est un voyage d'affaire. Je sais que vous vous demandez sûrement pourquoi j'ai emmené Bella avec moi si je suis ici pour les affaires. En réalité je suis homme très difficile à combler et j'aime le sexe.

Je ne m'en lasse presque jamais. En revanche, je déteste coucher avec n'importe qui c'est pourquoi j'ai fait de Bella mon escorte personnelle, afin de me satisfaire où je veux, quand je veux.

Je n'ai jamais emmené une prostituée chez moi mais Bella en est l'exception. Peut-être c'est parce que je lui fais confiance et j'aime bien son professionnalisme.

L'atmosphère est déjà tendue, anticipant les négociations à venir. Avec mon regard impitoyable, je suis concentré sur la mission : un contrat crucial qui pourrait étendre mon empire. Bella, fidèle à son rôle, suit, mon esprit tout en contrôle. Ma vie est parfaite telle qu'elle est. Je n'ai pas besoin d'une femme encore moins d'une petite amie qui sera capable de me tromper à la première occasion. C'est pourquoi Bella est là. Je n'ai aucune envie de me mettre dans une relation sérieuse car cela n'est pas mon point fort.

Le soir venu, j'ai eut une réunion avec l'un de mes plus importants collaborateurs, un homme d'affaires influent de Dubaï, connu pour ses pratiques peu conventionnelles.

__ Mets-toi sexy pour moi Bella, lui intimé -je

__ Et si je dis non ? dit-elle d'un ton irrité.

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__ À qui crois-tu hausser le temps de cette façon Bella?

Je la plaque brusquement contre le mur.

Tu fais ce que je veux car tu es payé pour ça je te signale, dis-je d'une voix autoritaire accompagné d'une gifle magistrale. Elle tombe sur le lit, tenant fermement sa joue.

__ Ne me pousse à bout Bella, dis-je d'un ton irrité. Parfois tu sembles oublier qui est tu es réellement ? Une prostituée de luxe que j'entretiens avec mon argent en échange du plaisir.

Si tu ne veux pas aller te prostituer dans la rue en faisant la queue comme tes amis prostituée, obéit à mes ordres et tout ira bien.

__ Tu es un monstre je te déteste tellement Taylor !

__ Ouais c'est ça ! Un monstre qui t'entretient en t'offrant une vie de luxe que tu n'aurai jamais imaginé de toute ta misérable vie insignifiante de pute de luxe, dis-je d'un sang froid.

Quelques secondes après c'est ma secrétaire assistante Elena qui frappe à la porte de ma suite. Je lui ouvre la porte et me rends compte qu'elle est déjà prête, très bien habillé de manière professionnelle pour l'occasion.

__ Bonsoir Mr Taylor Nguefack !

__ Bonsoir Elena tu as pu avoir ce que je t'ai commandé ?

__ Bien sûr Mr Taylor, voici les vêtements que j'ai commandé en ligne pour... Pour... Pour Bella... Euh je veux dire pour Mlle Bella.

__ Merci nous serons là dans dix minutes. Demande au chauffeur de préparer la voiture, dis-je d'une voix imposante.

__ C'est comme vous voulez Mr, où je dépose ces vêtements ?

__ Sur le lit bien sûr !

Après une dizaine de minutes, Bella est resplendissante dans une robe bleu marine très sexy qui arrive à peine au niveau des fesses.

Elle veut jouer à l'innocente alors qu'elle a l'habitude de porter ce genre de tenues. Je dirais même pire que ça.

__ Tu es vraiment très belle Bella, c'est comme ça que j'aime te voir, belle et sexy, dis-je en dégustant ses délicieuses lèvres.

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Elle ne répond pas à mon baiser. Je lui prends par la main et nous nous dirigeons dans la voiture. Une trentaine de minutes plutard nous arrivons dans un casino réputée ici à Dubaï.

__ Masā' al-khayr, as-sayyid Amīr Muhammad Amīn

(Bonsoir Mr Émir Mohamed Amine, dis-je en saluant mon collaborateur)

__ Masā' al-khayr yā ṣadīqī al-ʿazīz Taylor Nguefack, Man hādhihi al-ānisa as-sāḥira allatī ʿalā dhirāʿikum ?

(Bonsoir mon cher ami Taylor, c'est qui cette charmante demoiselle à vos bras ?)

__ Man takūn hādhihi al-jamīla laysa huwa al-mushkila. Daʿnā nantaqil ilā ṣulb al-mawḍūʿ.

(Qui est cette beauté n'est pas le problème. Passons au vif du sujet, dis-je d'une voix imposante)

__ Ittafaqnā yā ṣadīqī

(C'est d'accord mon ami !)

__ Hasanān, sekretīratī al-musāʿida hunā sataqaddam lakum ʿarḍan ʿan al-mashrūʿ.

(Bien ma secrétaire assistante ici présente vous fera un exposé sur le projet )

Après plusieurs minutes d'échanges sur les termes du contrat, l'homme fait une proposition inattendue et choquante. Un sourire carnassier sur les lèvres, il se tourne vers moi.

— Je vous offre un contrat, Mr Taylor , mais j’aimerais avoir un petit "bonus" en échange de notre collaboration, dit-il d'une voix suave, posant les yeux sur Bella qui se tient près de moi.

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Je souhaiterais passer la nuit avec votre escorte, Bella. Elle est très belle et sexy... Je veux dire que c'est mon genre de femme.

Un petit arrangement, vous voyez ? Cela garantirait que nous conclurons l’affaire rapidement.

Les mots de l'homme tombent comme une gifle, figeant l’air autour de nous. Je sens la colère monter en moi, une rage brûlante que j'ai du mal à contenir. Je me lève brusquement de ma chaise, mes yeux lançant des éclairs. Le regard de Bella se baisse, mais elle sent tout de suite la tension dans l'air. Elle connaît bien mon autorité et mon tempérament, et jamais elle n'avait vu ce côté de moi, aussi en rage et explosif.

— Tu te crois en position de négocier ? dis-je en rougissant. Tu crois vraiment que je vais permettre à un homme comme toi de m’insulter ainsi ?

L’homme d'affaires, surpris par ma réaction, tente de calmer les choses, mais je ne suis pas d’humeur à écouter.

— Je ne fais pas de compromis, surtout pas sur la dignité de ceux qui m’accompagnent. Je m'approche de l'homme, ma voix basse mais chargée de menace. Ce contrat, je n'en veux plus. Vous et vos pratiques dégoûtantes pouvez vous en passer. Je préfère perdre une affaire que de traiter avec des gens comme vous, dis-je froidement.

Les autres personnes présentes dans la pièce restent silencieuses, gênées par l’intensité de la scène. L'homme d'affaires, tout d’abord choqué, essaie une dernière fois de garder son calme.

— Mr Taylor, réfléchissez bien, un contrat de cette envergure… Vous perdez tout.

Je le regarde, mon visage impassible, mes poings serrés. Je n'ai pas l’intention de céder. Je m'étais fait une promesse : jamais je ne ferais quoi que ce soit qui mette en péril la personne que je voyait, d’une manière ou d’une autre, comme une alliée ou quelqu’un qui m'appartient, même si notre relation est avant tout basée sur un contrat. Et Bella, même si elle est une escorte, a sa place dans mon monde, et je ne tolérerais aucune insulte à son égard.

— Je ne négocie pas ainsi, dis-je froidement. Si tu veux continuer à jouer à ce jeu, tu peux te retrouver sans partenaire commercial en un instant. Considère cette offre comme nulle et non avenue Mr Émir Mohamed Amine !

Je me tourne vers ses collaborateurs, l’air autoritaire, mais d’un geste, je fais signe à Bella de me suivre ainsi qu'avec Elena. Je n’ai plus rien à faire ici.

L'homme d'affaires, visiblement vexé, tente de dire quelques mots, mais je ne lui prête aucune attention. Je sors de la pièce, la porte se ferme brusquement derrière moi.

— Merci… dit-elle dans un murmure, à peine audible, alors qu'on marche ensemble vers l’ascenseur. Je lui jete un coup d'œil, puis hoche la tête.

— Tu n’as pas à me remercier. Personne ne te traitera comme ça.

— Et toi, Bella… je m'arrête avant d’ajouter, Il n’est pas question que tu te laisses abaisser par des hommes comme lui. Ce genre de comportement, c’est fini. Tu m'appartient et personne d'autre n'a le droit de poser ses yeux sur toi.

À suivre...