CŒURS EN OTAGE

Chapitre 21

Aimer n'est pas une mince affaire 

1. Un moment torride dans la voiture

1. Tourbillon

 

— Verrouille les vitres. Je ne veux aucune visibilité depuis l’extérieur. Active le mode de confidentialité, maintenant. Et… continue de conduire. 

— Bien, Monsieur.

Quelques secondes plus tard, les vitres de ma limousine se ferment progressivement jusqu’à devenir totalement sombres et invisibles. Heureusement que ma limousine est insonorisée, sinon les oreilles du pauvre chauffeur allait souffrir aujourd'hui.

  Le moteur continue à ronronner doucement, mais le monde extérieur n'existe plus pour nous. On est seuls, enfermés dans une bulle de tentation et de désir

Bella me fixe, émerveillé, mais aussi excitée par cette autorité soudaine. 

Je ne dis rien. Je me contente de l’approcher, de la saisir par la taille et de la faire basculer sur mes genoux dans un geste vif, impatient. Elle laisse échapper un petit cri surpris mêlé d’un rire sensuel.

— Tu me rends fou, Bella, souffle-je d'une voix rauque dans ses oreilles.

Elle ouvre la bouche pour répondre, mais aucun mot ne sort. Juste un souffle. Je la déshabille lentement comme on ouvre un cadeau précieux : sans brutalité, mais avec une impatience, retenue. Ma main glisse doucement sur son ventre, sur ses hanches, sur ses cuisses. Sa peau est tellement douce qu'on dirait celui d'un nouveau né.

Je dépose des baisers lents, profonds, précis sur son corps qui tremble déjà sous mes baisers. Ma bouche trace un chemin de feu contre sa peau. Chaque geste est étudié, chaque caresse est un hommage. Je murmure à son oreille des mots qu’elle n’entend pas vraiment, mais qui vibrent en elle, bien plus fort que des ordres.

__ Anh Tayl... gémit-elle doucement.

__ Oui Bella... Qu'est ce tu veux bébé?

__ Que tu me... Anh... J'ai envie de te sentir en moi bébé...

D'habitude c'est toujours moi qui a envie de lui faire l'amour car elle est payée pour ça. Mais là je sens qu'elle a grave envie que je la défonce aujourd'hui.

Et moi j'aime ça. Dire que j'aurais pu lui prendre dans mon bureau, cette fichue secrétaire assistante a tout gâché.

Je mange ses seins et les titilles à tour de rôle pendant que les doigts commencent à explorer son intérieur bien chaude. Ses mains parcourent systématiquement mon corps pour y déposer des caresses. Elle plonge lentement ses mains dans mon pantalon pendant que je la doigte correctement. Elle attrape ma queue déjà en érection puis commence à la malaxer tel en enfant qui joue avec son ballon.

__ Anh ... gémis t-elle d'une voix sensuelle.

Pénètre moi maintenant... Anh...

Je la pénètre lentement mais sûrement, son intérieur chaude accueil ma queue déjà en érection.

J' active des coups de reins doux et brutaux pendant que mes mains caressent ses seins et mes lèvres dégustent chaque centimètre de ses délicieuses lèvres avec acharnement.

 Je pourrais passer toute la journée à la baiser, tellement qu'elle est bonne et son intérieur ne me donne aucune envie de la laisser.

Je dirais que sa chatte à été faite pour moi seule .

C'est pourquoi je ne compte plus jamais la partager avec un autre autre homme. Elle mienne cette femme. C'est une prostituée je l'admets, une salope oui... Mais c'est ma salope à moi tout seul.

__ Tu aimes ça Bella ? lui intimité-je d'une voix rauque.

__ Oh oui j'adore ça bébé c'est tellement... Anh... Aaaaaaaaaanh... Oh oui bébé... Je ... Aaaaaaaaaaaaanh...

Je la pose ensuite sur mes jambes, elle plonge à nouveau ma queue dans sa chatte, faisant des mouvements incroyables, pendant qu'elle est assise sur ma queue.

__ Tu es à moi Bellaaaah, ta chatte n'appartient qu'à moi soufle-je doucement dans le lobe de son oreille gauche.

__ Oui mon bébé je suis tout à toi ! À toi seul Taylor... Annhh... J'aime ça... J'aime ça... Aaaaaaaaaaaaanh...

__ Putain... Tu es la meilleure Bellaaaah... T'es bonne ... Et ton intérieur chaude est la meilleure, soufle-je à nouveau.

__ Et toi tu es le meilleur bébé... Anh...

 Nos corps s’enflamment, se cherchent, s’enlacent dans un ballet désordonné mais terriblement intense.

 Les mains se font pressantes, les souffles courts, les murmures haletants.

La limousine roule toujours, silencieuse, comme si elle savait garder les secrets des passagers qu’elle transporte. À l’intérieur, les vitres masquent les gestes précipités de nos ébats sexuels, les regards brûlants, les soupirs étouffés de Bella.

Je bascule Bella contre la paroi moelleuse de la banquette de ma limousine, dominant la situation avec une fougue qu’elle n’avait encore jamais vue chez moi.

Nos corps s’épousent, se répondent dans une danse effrénée, tandis que dehors, la ville poursuit sa vie sans se douter du chaos sensuel qui régne dans la voiture noire filant à toute vitesse sur les routes de Yaoundé.

Cette fois-ci je me mets entre ses cuisses. Je suce puis fonce ma langue dans sa chatte déjà toute mouillée pour moi.

Je prends mon temps. Je redessine Bella avec ma bouche, chaque frémissement devient une nouvelle invitation. Ce n'est plus du désir, c'est de la dévotion. Je l'adore, dans chaque gémissement, chaque tressaillement de la peau de sa chatte.

— Taylor… souffle-t-elle, la gorge sèche, les doigts tremblants dans mes cheveux. Mon Dieu… je n’ai jamais... Anh ... C'est tellement bon...

Je relève doucement les yeux vers elle, mon souffle chaud contre elle, un éclat de feu dans le regard.

— Tu n’as jamais été à personne Bella, murmuré-je d'une voix imposante.

Parce que c’est moi qui ai appris à lire ton corps Bellaaaah ...C’est moi que tu attendais, Bellaaaah, soufle-je doucement.

Je  reprends mes coups de langue plus lent, plus profond, comme pour sceller mes mots avec ma langue, avec mes lèvres. Elle bascule la tête en arrière, son dos arqué, la bouche entrouverte.

Chacun de mes mouvements  est un serment silencieux. Je déguste son intérieur avec un respect charnel, une intensité presque religieuse. Je veux l’entendre gémir plusieurs fois pour moi. Je veux lui faire oublier son prénom.

Et elle craque.

— Taylor… je… je suis à toi… tu m’entends ? À toi… rien qu’à toi bébé, avoue-t-elle

Ses mots sortent comme un cri du cœur, brut, sans calcul. Ce n'est pas une soumission. C'est une offrande. Une vérité nue.

Je la prends avec brutalité et douceur en même temps.

__ Anh.... C'est tellement bon bébé... Ne t'arrête pas... Anh continue bébé...

__ Bien sûr que je ne compte pas m'arrêter bébé, tu es tellement délicieuse putain !

Je remonte vers elle, doucement, lentement, en l’embrassant à chaque centimètre de son corps. Son ventre, ses cuisses, ses hanches, son cou. Puis, je m'allonge sur elle, notre peau contre peau, mon front posé contre le sien.

— Je sais, souffle-je. Et moi, je suis à toi Bella. Même si j’ai le monde à mes pieds… c’est dans tes bras que je veux m’agenouiller bébé, avoué-je.

Nos regards se croisent. Il n’y a plus de jeux de pouvoir. Plus de masques. Juste nos deux âmes en feu, nues, vulnérables… liées.

— Ne me fais plus jamais redescendre de ce paradis, Taylor.

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Je l’embrasse longuement, tendrement, et répond dans un souffle :

— Je vais te construire un ciel rien que pour toi Bellaaaah, soufle-je dans sa bouche.

Quand enfin le silence revient, Bella repose sa tête contre mon torse. J'enfile mon pantalon et ma chemise. Bella en fait de même. Putain ! J'ai encore envie d'elle. Je ne me lasse jamais de la baiser ma Bella. Mais j'ai une affaire importante à régler avec des investisseurs potentiels.

— T’es complètement dingue, souffle-t-elle, un sourire au coin des lèvres.

— C’est toi qui m’as rendu comme ça.

Je glisse ma main dans ses cheveux, caressant doucement sa nuque, encore électrisé par ce moment hors du temps.

__ Nous sommes arrivés devant ton appartement. Fais tes valises on part à Dubaï ce soir, dis-je d'une voix rauque.

__ D'accord beau gosse, dit-elle en me faisant un clin d'œil.

Oh j'oubliais j'ai besoin de refaire ma garde robe.

__ Ce problème sera réglé dans les plus brefs délais. Je dois y aller, j'ai une affaire très importante à régler ! dis-je sèchement.

__ Ok bébé ! J'en profite pour aller prendre soin de ma petite sœur Mira.

__ J'espère qu'elle se porte bien la petite ? dis-je d'une voix imposante.

__ Elle va super bien merci de demander bébé.

__ Excellent !

 Je ne la laisse pas terminer sa phrase que je demande au chauffeur de démarrer immédiatement la voiture.

*** Bella Mbarga***

Je viens de passer un moment intense avec l'homme que j'aime dans la voiture. Je dois avouer que Taylor adore le sexe et moi également. Ce soir on part Dubaï car il a des affaires à régler là-bas.

En arrivant dans mon nouvel appartement je vais directement dans la chambre de ma petite sœur Mira qui dort paisiblement. Je dépose un baiser humide sur son front.

__ Bella? dit-elle surprise.

__ Oui mon amour tu vas bien j'espère ? dis-je en souriant.

__ Bien sûr que oui tu m'as énormément manqué ma grande sœur chérie, lâche t-elle en se jetant dans mes bras '

__ Et toi encore plus mon amour. Je suis désolée d'avoir passé plusieurs jours loin de toi. Taylor ne voulait pas me laisser partir...

__ Alors qu'il t'épouse bon sang !

__ Bébé tu sais aussi bien que ce n'est pas possible. Taylor est juste mon client et un jour ou l'autre il va s'en lasser de moi et vouloir former sa propre famille avec une femme beaucoup plus mieux que moi...

__ Et toi alors ? Tu es une femme toi aussi Bella. Tu es devenu comme ça à cause de moi. Tu n'étais pas comme ça avant, dit-elle d'un air triste.

__ Bébé je t'ai déjà interdit de parler de cette façon, dis-je avec une mine triste.

__ D'accord !

Mais tu es amoureuse de lui Bella je le sais, dit-elle d'un air triste.

__ Oui bébé. Mais cela n'a aucune importance, peu importe qu'il me choisisse au final ou non, tout ce que je souhaite c'est qu'il soit heureux lorsque notre contrat prendra fin, peu importe avec qui.

Bon ! Maintenant tu vas rentrer dans ta douche pendant que je vais également prendre une douche on va passer une journée entre filles. Tu choisis l'endroit qui te plairait sur Google...

__ Woow ! C'est super Bella, tu es là meilleure grande sœur du monde, dit-elle en sautant de joie.

Je sors de sa chambre puis me rends directement

dans la douche. Je repense encore aux moments magiques que je viens de passer avec l'homme que j'aime tout à l'heure dans la voiture. Je dois avouer que j'ai croisé des hommes, mais Taylor est le meilleur. Il sait comment faire chanter une femme au lit.

***** *******

Le soir avant mon départ pour Dubaï, je me suis rendu chez Taylor.

Quand j' arrive à la villa, la porte s’ouvre avant même que je n’ait eu le temps de sonner. Noah, le fils de Taylor, se tient devant moi, un sourire un peu timide sur les lèvres. Il me regarde, un peu surpris, mais sans paraître inquiet.

— Bella, tu es là ? demande-t-il d’une voix calme,

Tu es vraiment très belle comme toujours !

__ Merci mon beau gosse ! réponds-je en souriant.

Je n'ai pas l’habitude de passer du temps seul avec Noah car il passe la majeure partie de son temps à l'école ou chez sa grand-mère qui me déteste plus que tout au monde, cette vielle femme aigris.

— Oui, je voulais te voir avant mon départ. Je pars demain matin pour Dubaï avec ton père. Je lui lance un regard sincère. Ton père m’a demandé de passer pour qu'on y aille ensemble.

— Tu veux parler un peu avec moi Bella la belle ? me propose-t-il. Je sais que mon père est occupé, donc… si tu veux, on peut passer un moment ensemble à parler.

J'acquiesce, un peu surprise par la simplicité de sa proposition. Je le suit dans le salon, où on s’assoit sur le canapé. L’atmosphère est décontractée, comme si on se connait déjà depuis longtemps.

— Donc tu pars à Dubaï avec mon papa hein ? dit Noah, en m'observant. Je suppose que ça va être intéressant... Étant donné que tu seras accompagné de mon père.

— Oui champion !

Noah me regarde attentivement, un air pensif sur le visage.

— Je vois. Tu sais, je pense que mon père compte beaucoup sur toi. Il est… difficile à comprendre parfois, mais je sais qu’il tombe amoureux de toi. Il aimait beaucoup ma mère... Ils étaient très amoureux tout les deux. C'était son premier amour.

Mais malheureusement ma mère l'avait quitté potes raisons que j'ignore et mon père a fait une dépression car il était fou amoureux d'elle. Depuis lors, il n'est plus jamais tombé amoureux de qui que ce soit.

Mais je pense que la raison est que ma mère avait trouvé un autre homme... Il paraît qu'il les avait surpris avec un autre homme lorsqu'ils étaient ensemble et moi encore tout petit.

j'en sais rien. Depuis lors il voit toutes les femmes pareilles.

Il marque une pause. Je sais qu’il n’est pas facile de gérer tout ce qu’il demande, mais… je pense que tu comptes pour lui.

Les mots de Noah me frappent comme un éclair. Ce n'est pas ce que j'attend de lui, ni même d'un jeune homme de son âge. Mais il semble si mature, presque trop mature pour son âge, et cela me fait réfléchir.

Je comprends maintenant pourquoi Taylor agit ainsi. Il a préféré faire de moi sa campagne, moi qui suis une prostituée. Peut-être qu'il s'est dit que toutes les femmes sont pareilles.

— Merci, Noah, dis-je sincèrement. Tu sais, je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de te parler comme ça. C’est… agréable. J'ai vraiment apprécié tout ce que tu m'as dit.

__ C'est parce que je t'aime beaucoup Bella, avoue t-il.

__ Je t'aime également beaucoup mon amour, avoué-je à mon tour.

Noah sourit, un sourire doux, presque gêné. Il se lève pour aller chercher deux verres de jus, et lorsqu'il revient, il s'assoit à côté de moi, semblant vouloir prolonger la conversation.

— Tu sais, j’ai l’impression qu’on se comprend, dit-il en regardant devant lui. Je crois qu'on a tous les deux… des vies compliquées, mais d’une manière ou d’une autre, on arrive à avancer.

__ Je suis morte de rire !

Ta vie n'est pas compliquée comme la mienne mon grand !

Tu n'es qu'un enfant c'est tout.

__ Mais c'est vrai maman ! lâche t-il.

__ Bonsoir ! grogne la voix de Taylor avec autorité.

__ Bonsoir papa ! J'étais en train de parler avec la Sublime Bella. Je l'aime bien tu sais ?

__ Bonsoir fiston ! Je te conseillerais de ne pas trop t'attacher à elle, lâche t-il froidement.

__ Va m'attendre dans la chambre. Je veux parler avec mon fils, dit-il d'une voix imposante.

— Je vais y aller, Noah.

Je souris, un peu nostalgique de cette conversation. Merci pour ce moment. C’était vraiment agréable.

__ D'accord mum, dit-il en souriant.

Noah se lève aussi, mais au lieu de simplement me laisser partir, il me regarde droit dans les yeux.

— Tu sais, Bella, dit-il d’une voix plus douce, si jamais tu as besoin de parler à quelqu’un, même quand je suis loin, n’hésite pas à me contacter. Je suis… là maman.

Je lui sourit, touchée par ses paroles. Je ne m’attendais pas à une telle ouverture de sa part, mais cela me fait du bien.

— Je n’hésiterai pas champion, répond-je, un sourire sincère sur les lèvres.

Je lui fait un dernier signe de la main avant de monter les escaliers..

Pendant que je suis allongée confortablement sur le lit. C'est Taylor qui entre avec une mine affreuse à l'instant.

__ Qu'est-ce que tu essaies de faire avec mon fils Bella ? grogne t-il férocement, me faisant sursauter.

*** Taylor Nguefack***

Bella ajuste les draps de soie blanche sur mon lit king-size, son regard perdu dans la vue panoramique sur la ville illuminée. Elle porte une robe de satin ivoire, simple mais élégante, qui épouse sa silhouette parfaite.

Et depuis quelque temps, je sens quelque chose changer. Pas seulement dans l'air, mais dans la manière dont Noah, mon fils la regarde et la voit. Comme s'il s'attachait trop à elle. Comme si, dans son innocence, il voyait en elle autre chose.

Un claquement de porte brutal la fait sursauter.

J' entre, ma grande carrure remplit toute la pièce. Mes yeux en acier, d'ordinaire froids, brûlent de rage.

— Bella!

Ne me fais pas perdre patience, Bella. Ma voix claque dans l'air, autoritaire, impitoyable.

Elle se tourna lentement, le cœur bat plus fort.

— Qu'est-ce qu'il y a Taylor ? demande-t-elle d'une voix douce, comme si elle n'est pas effrayée par l'orage qu'elle voyait dans mes yeux.

Je m'approche d'elle en quelques grandes enjambées. Chaque pas semble résonnent contre les murs dorés de la suite.

__ Ne joue pas à l’idiote. Ce soir, j’ai surpris Noah t’appeler « maman » pendant un instant. Je veux que tu saches une chose : tu n’es rien pour lui, tu n'es pas sa mère !

Je m'avance, mes pas lourds résonnent dans la pièce. Bella sent son cœur tambouriner, mais elle se force à rester droite.

__ Noah a besoin de tendresse, d’écoute… Tu sais aussi bien que moi qu’il…

Je l’interrompt, furieux.

__ Silence !

Il n’a pas besoin de toi. Il n’a besoin que de moi. Et ce qui se passe ici, dans cette suite, c’est notre affaire à moi et à lui !

Tu n’es qu’une escorte ! Une fille qu’on paye pour sourire et coucher quand on le décide ! Et je ne veux pas qu’un gamin de dix ans commence à imaginer autre chose !

Bella sent une larme vouloir perler, mais elle la retient.

__ Pourquoi m’avoir gardée à tes côtés alors ? Si je ne suis rien d’autre…

__ Parce que tu fais le job. Parce que tu sais te rendre… presque indispensable. Mais ne t’avise pas de lui mettre l'idée que tu es sa mère.

— Alors pourquoi me laisser rester ici, hein ? souffle-t-elle, sa voix tremblante mais déterminée.

Pourquoi me laisser l’approcher si je ne suis que ça ?

— Parce que c’est ce que tu es payée pour faire. Jouer un rôle. Sourire. Et surtout, surtout, je m'approche encore, mon visage si proche du sien qu’elle pouvait sentir mon souffle brûlant sur ses lèvres.

Ne va surtout t’imaginer une place dans nos vies.

— Noah ne voit pas une prostituée, dit-elle avec courage. Il voit juste... quelqu’un... Quelqu’un qui l’écoute.

— Je ne veux pas qu’il s’habitue à toi, grogne-je. Je ne veux pas qu’il pense, même une seconde, qu'une femme comme toi peut avoir une place dans sa vie.

Je fais un pas en arrière, mon regard chargé d'un mépris glacial.

— Quand j'en aurai fini avec toi, Bella, tu retourneras exactement d’où tu viens. Sans rien. Sans souvenirs. Sans espoirs.

Dernier avertissement, Bella : reste à ta place, ou je te ferai regretter le jour où tu as cru pouvoir aimer mon fils !

_ Tu n’as plus à t’inquiéter… je resterai loin de Noah. Je ne le toucherai plus, je ne lui parlerai plus...

Ses yeux se remplisent de larmes malgré elle, ses lèvres tremblent.

Je te déteste, Taylor. Je te déteste de toute mon âme.

__ C’est bien. C’est exactement ce que je veux, dis-je d'une voix imposante.

Tu n’es rien pour moi, Bella. Rien qu’un jouet. Un objet de plaisir quand j’en ai envie. Rien de plus, dis-je d'une voix cruelle et sans émotion

Bella sent son cœur exploser dans sa poitrine.

Elle recule d’un pas, comme si je venait de la gifler.

Les larmes coulent enfin, chaudes et violentes, brouillant sa vue. Elle essaie de respirer, mais l’air lui manque.

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__ Comment peux-tu être aussi cruel... ?

__ La cruauté, c’est de croire qu’on peut changer ce qu’on est. Toi, tu n’es qu’une erreur temporaire dans ma vie. Rien de plus.C’est tout ce que tu vaux ici.

Ne l’oublie jamais, dis-je froidement.

Bella reste effondrée sur le lit, le visage noyé de larmes, lorsque je réouvre brutalement la porte après avoir pris un bain relaxant, ma serviette nouée autour de la taille.

Je m'avance lentement vers elle, comme un prédateur sûr de sa proie. Mon regard, dur et froid, se pose sur son corps frêle secoué par les sanglots. Ensuite elle se rend immédiatement dans la douche pour se nettoyer le visage. Soudain son téléphone sonne et je vois un nouveau message apparaître sur son écran.

Je tiens son téléphone et hésite à lire le message durant plusieurs minutes puis je décide finalement de le lire.

<< Bella mí amor, j’avais aimé nos moments d’intimité ensemble… Tu es la meilleure dans ton domaine. J’ai hâte que tu me fasses les choses que tu sais faire

T’as changé ma vie, Bella."

"Aucun ne m’a fait ce que tu m’as fait cette nuit-là. J’ai besoin de toi encore. Dis-moi ton prix, mon amour."

Je referme brutalement le téléphone. Mes mains tremblent. Mon cœur bat vite, violemment. Je me lève d’un bond, le regard noir, le souffle court.

La porte s’ouvre brusquement, Bella est de retour.

— Tu te fous de moi, Bella ?

— "Taylor ? Qu’est-ce qui se passe ?

— "Maurice. C’est qui ce fils de p** ? Et pourquoi il parle du fait qu'il t'a baiser récemment ?

— Je n’ai rien fait. Ce type… c’était un client, oui. Avant toi. Avant tout ça.

C’était fini entre lui et moi. Il essaie juste de revenir. Je n’ai jamais répondu, je te jure.

— Tu crois que je suis idiot ? Tu crois que je vais me contenter de ton silence et faire semblant que tout va bien alors que ton passé te suit jusque dans mon lit ?

Bella s’approche, tente de poser une main sur mon torse, mais je la repousse violemment.

— Ne me touche pas.

Moi, je ne veux pas d’une femme qu’on peut acheter avec un billet et une chambre d’hôtel.

Pleure si tu veux. Mais maintenant… je m'arrête juste devant elle.

j’ai envie de toi, déclaré-je d’une voix grave, arrogante.

Bella relève doucement la tête, les yeux rougis et gonflés. Elle a l’air d’une poupée brisée, épuisée, vidée. Mais c'est tout ce qu'elle mérite d'entendre car c'est la vérité.

__ S’il te plaît, Taylor… je suis fatiguée…

Ses mots s’échappent comme un murmure suppliant. Elle a à peine la force de se tenir droite. Mais moi, je reste implacable, insensible à sa détresse.

Je me penche légèrement la tête, un sourire froid et cruel étire mes lèvres.

J'avance cruellement, en approchant mon visage du sien.

Tu es fatiguée c'est ça ?

Eh bien je me fiche de ta fatigue, Bella. Tu oublies qui tu es. Tu es là pour moi. D'ailleurs tu te donnes déjà facilement à d'autres hommes comme d'habitude. Alors tu n'as pas à me refuser quoi que ce soit. Tant que je te paye, ton corps m'appartient.

Tu es payée pour être mon objet de plaisir. Tu crois sérieusement que ta fatigue a la moindre importance pour moi ?

Bella ferme les yeux, elle sent son estomac se tordre de dégoût, mais elle sait qu’elle n’a pas le choix.

Elle est prisonnière de ce contrat, de cette vie que je lui impose.

__ Maintenant, lève-toi, dis-je plus bas, d’un ton de possession froide.

Sers-moi comme tu es censée le faire, dis-je d'une voix imposante.

Les mains tremblantes, Bella se redresse lentement, le cœur brisé, les larmes roulant toujours silencieusement sur ses joues.

Son corps lui obéit, mais son âme hurle en silence.

Je la saisit par le menton, la forçant à me regarder.

__ C’est tout ce que tu sais faire, Bella. Et tu ferais mieux de t’en souvenir, avoué-je d’un ton sans appel

Je laisse ma main glisser sur son bras, m'appropriant chacun de ses mouvements, ignorant sa détresse.

À l’intérieur, Bella hurle. Mais à l’extérieur, elle n'est plus qu’une poupée obéissante, prête à être utilisée. Je la déshabille lentement laissant entrevoir son magnifique corps et ses tétons déjà tendu.

Je prends possession de ses lèvres, l'embrasse fougueusement et sauvagement avant de m'attarder sur ses seins que je délecte avec une envie dévorante.

Pour la première fois depuis qu'elle est devenue mon escorte girl, je descends vers son intimité en écartant légèrement ses cuisses. Je plonge délicatement ma langue dans sa chatte bien lisse, lui faisant lâcher des gémissements intenses.

__ Anh... Anh...

J'accélère mes coups de langue pendant qu'elle chante mon nom dans toute les langues. Elle se relève puis me pousse violemment sur le lit.

Elle monte en califourchon sur moi puis enfonce ma queue dans sa chatte bien rasée.

Elle active des mouvements doux et brutaux, me faisant hurler à mon tour tel un lion pris en captivité.

Elle me baise correctement jusqu'à ce que je la prends par derrière. Nous avons baisé pendant plusieurs heures nous jouissons à l'unisson.

Elle se lève brusquement du lit.

__ Où tu vas ?

__ Je vais dans la salle de bain, me dit-elle d'un ton sec.

Je sais qu'elle est toujours fâché contre moi car je n'ai pas été très doux avec elle... Je veux dire avec mes mots.

Mais il vaut mieux que je lui fasse redescendre sur terre car je ne tomberai jamais amoureux d'une femme comme elle. Elle m'a énormément déçu et finalement c'est mère qui a raison. Si une femme que j'ai connu vierge a été capable de me tromper avec un autre. Alors une prostituée ferait pire que cela.

Elle est belle, sexy, séduisante, mon genre de femme et le genre à rendre fou n'importe quel homme. Mais sa vie de prostituées va à l'encontre de mes principes.

Après quelques minutes je décide de la suivre dans la douche elle finit dès que j'entre.

À mon retour elle dort déjà paisiblement comme un petit ange. Elle sacrément belle et innocente lorsqu'elle dort cette Bella.

Je sais que je l'ai blessé avec mes mots tout à l'heure, mais il vaut mieux que les choses restent ainsi entre nous désormais...

À suivre...