CŒURS EN OTAGE
Elle est belle et sexy
Chapitre 20
Maman Mireille Nguefack est problématique hein
- L'arrivée de Taylor
- Un moment agité

— Servantes, nettoyez cette table. Et brûlez ce satin ridicule parce que ces deux filles de la rues l'ont touché avec leur sales mains, soufflé-je avant de quitter la pièce.
********
Un bruit de moteur discret se font entendre à l’entrée de la propriété.
Les phares d’une berline de luxe illuminent un instant le jardin.
Je suis sortie plus vite pour aller accueillir mon fils bien aimé. Mais malheureusement ces deux sorcières sont déjà là.
— C’est lui Anna, murmure la petite traînée de Bella à l'autre traînée.
__ Sa mère ne t'aime pas Bella, je me demande bien comment...
__ J'en ai rien à foutre Anna. Elle n'a pas le droit de me juger ou de m'insulter comme elle l'a fait tout à l'heure. Et si c'était sa fille qui était dans ma situation ? Est-ce qu'elle aurait tenue les mêmes propos?
__ Elle est très aigrie c'est sûr ma belle !
__ Ces deux traînées vous parlez de moi ou je me trompes ?
J'espère qu'à son retour Taylor vous mettra à la porte de cette maison bandes de traînées.
__ Cette vielle aigrie continue de me provoquer ...
__ Calme-toi juste Bella, me dit Anna d'un ton rassurant.
Si elle n'était pas la mère de notre beau Taylor, on allait s'occuper de lui...
Mon fils Taylor sort du véhicule, tiré à quatre épingles malgré l’heure tardive. Costume sur-mesure, sac de voyage à la main, téléphone dans l’autre. Il s’arrête net en me voyant l’attendre sous la véranda, droite comme une statue de marbre.
Il n'a même pas encore vu sa traînée de Bella.
— Maman ? dit-il en fronçant les sourcils. Qu’est-ce que tu fais là à cette heure-ci ?
Je m'approche avec un sourire joyeux.
— Je suis venue te voir mon amour. Et je suis bien contente de l’avoir fait, dis-je d'une voix douce en prenant mon fils dans mes bras.
— Pourquoi ? Il s’est passé quelque chose ?
J' inspire théâtralement, posant une main sur sa poitrine.
— Oui, quelque chose d’honteux. Ta… copine. Ton escort. Elle se pavanait dans ton salon à moitié nue, dansant comme une vulgaire strip-teaseuse dans un club avec une autre garce. Sans aucune décence, sans aucune dignité. Fiston comment peux-tu ramener des filles aux mœurs légère dans ta maison ?
— TU ES VENUE DANS MA MAISON, SANS PRÉVENIR, POUR SURVEILLER MA VIE PRIVÉE ?
— Je suis ta mère, Taylor. Et je refuse de rester les bras croisés pendant que tu ruines ton avenir avec une prostituée de luxe qui s’imagine devenir ta femme, dis-je d'une voix imposante.
Sa traînée de Bella écoute immobile, les mâchoires contractées, prête à exploser.
Taylor remarque enfin sa présence dans l’ombre du jardin. Il s’approcha lentement.
— Bella… C’est vrai tout ça ?
— Tu veux dire… Est-ce que j’ai dansé ? Est-ce que j’ai respiré ? Est-ce que j’ai osé exister sans ta permission ? répondit-elle, dure.
Taylor soupire, partagé entre deux feux.
— Ce n’est pas ce que je voulais dire. C’est juste que...
— Tu veux savoir si j’ai insulté ta mère ? Non. Mais elle, elle m’a traînée dans la boue, Taylor. Elle m’a appelée chienne. Prostituée. Et elle t’a réduit à un idiot incapable de choisir une femme sans son autorisation, lance t-elle froidement.

— Parce qu’il est un homme intelligent. Et il doit se rendre compte qu’une femme comme toi ne peut pas lui offrir ce qu’il mérite. Tu crois qu’on entre dans notre monde avec des hanches et des jupes sexy ? Non! Il faut avoir un nom de famille influent, un compte bancaire bien garnie, une ou plusieurs entreprises familiales, une bonne vie sans tache.
Taylor leva la main, exaspéré par mes dires.
— MAMAN. ARRÊTE.
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— Taylor, tu ne peux pas...
— JE T’AI DIT : ARRÊTE. TU ES MA MÈRE, JE TE RESPECTE ET T'AIME PLUS QUE TOUT. MAIS TU NE TE MÊLES PLUS DE MA VIE PRIVÉE. CE QUE JE FAIS DE MON CŒUR, DE MON LIT, DE MON FUTUR… C’EST MON AFFAIRE.
— Je suis désolé pour ce que tu as subi. Tu ne méritais pas ça. Personne ne mérite ça... Je sais que ma mère est un autre cas, mais ne fait pas attention à elle.
Je suis hyper fatiguée j'ai vraiment besoin de me reposer. Tu m'accompagnes s'il te plaît ?
__ D'accord bébé, dit t'elle d'une voix douce.
*** Bella Mbarga***
Taylor était tellement fatiguée hier soir après son retour du voyage
au point où il a dormi dans mes bras comme un bébé jusqu'au lendemain matin. Je ne voulais pas entamé la discussion concernant sa mère juste pour ne pas le stresser après une dure journée. Il a passé deux jours loin de moi car il avait des choses à régler. En me réveillant ce matin, je me rends compte qu'il est déjà parti à l'entreprise.
Quelques minutes après on frappe à la porte et c'est Anna qui entre.
__ Bonjour ma puce... Woow ! Tu es toute belle ce matin où tu vas comme ça ?
__ Jay m'a appelé. Il veut qu'on passe une journée ensemble.
Sois juste forte ma puce, la mère de Taylor est une grande vipère...
__ Ne t'en fais pas pour moi bébé, elle n'a qu'à aboyer si elle veut, mais c'est moi réchauffe le lit de son fils et lui donne ce que même lui sa mère ne peut lui donner.
__ Tu es complètement folle bébé, à plus !
Après le départ de ma meilleure amie Anna car c'est la seule qui me reste. Je suis allée prendre une douche pour faire une surprise à Taylor. Il travaille beaucoup et j'aimerais qu'il se détende. Cela fait plusieurs jours qu'il ne m'a pas fait l'amour, je sens un vide en moi. J'aime quand il est à l'intérieur de moi, il me fait revivre. Lorsqu'il me fait l'amour je n'a pas l'impression d'être une traînée comme les gens m'appele. Mais plutôt une vraie femme.
J'ai opté pour une robe blanche hyper sexy et élégante et courte qui dessine parfaitement mes formes sulfureuses.
Je n'aime pas trop laisser mon Taylor seul de peur qu'une autre viennent me le voler. Surtout sa petite traînée de secrétaire qui lui tourne autour.
Après avoir fini, je descends majestueusement les escaliers jusqu'au salon VIP où je tombe sur la mère de Taylor qui est concentré à regarder les feuilletons novelas.
Dès qu'elle me voit, elle commence à me scruter de la tête au pied.
__ Hum ! Une véritable garce habillée en vêtements luxe tchuip ! Tonne t-elle en déformant l'expression faciale de son visage.
Je ne l'ignore et va directement dans la voiture où l'un des gardes du corps de Taylor m'attendais déjà.
__ Bonjour Mlle où dois-je vous emmener ? me dit-il respectueusement.
__ À l'entreprise bien sûr !
Le trajet jusqu'à l'entreprise TAY CORP s'effectue en trente minutes.
*** Taylor Nguefack****
Le téléphone vient à peine de raccrocher sur mon bureau qu’on frappe à la porte avec insistance. Je suis, installé derrière mon large bureau en verre, échangeant un regard bref avec Elena, ma secrétaire-assistante, qui vient de m' apporter des dossiers sur un nouveau contrat avec des investisseurs potentiels.
__ Mr Taylor Nguefack votre partenaire en Italie m'a également contacter pour m'informer de son arrivée ici au Cameroun. Un dîner d'affaires entre vous deux a été prévu ce soir. J'attends juste votre confirmation...
__ Dis à Mr Luciano Pavarotti que je serai là au dîner.
__ Ça sera fait Mr Taylor ! dit-elle doucement.
Soudain on frappe à la porte et je lâche un...
— Entrez, dis-je sans me lever.
La porte s’ouvre alors brutalement, dévoilant Bella Mbarga, mon escorte girl personnelle, connue pour son audace et son charisme sulfureux. Elle entre comme une tornade, un sourire séducteur accroché aux lèvres, et ses talons claquent sur le sol comme une provocation. Elle porte une robe blanche vif moulante qui laisse peu de place à l’imagination.
Je me redresse lentement, feignant une certaine froideur professionnelle. Je détaille sa silhouette, sa démarche provocatrice, ses seins qui m'appelle déjà à l'aide dans le tissu fin de sa robe et ses lèvres charnues qui couvert de gloss qui m'attire déjà. Woow ! Quelle sacré surprise !
— Bella. Que me vaut cet honneur si soudain ? dis-je d’une voix posée, mais ferme.
Mr Taylor on a pas encore terminé notre réunion. Je vous prie de demander à Mlle Bella d'aller vous attendre à côté s'il vous plaît, dit m secrétaire en jetant des regards meurtriers à Bella qui garde toujours son sourire sournois et provocateur.
Sans répondre, Bella s’avance d’un pas assuré, enjambe le bureau d’un geste fluide, et d’un mouvement rapide, elle enlève son string délicat, rouge, fin comme un fil. D’un air de défi, elle le pose sur ma veste avant de glisser le tissu dans la poche intérieure de mon costume.
Ma secrétaire assistante Elana reste bouche bée et n'arrive pas à prononcer un mot. Elle a vraiment l'air très furieuse je me demande bien pourquoi ?
Elena, jusque-là silencieuse, pâlit légèrement. Elle tient toujours quelques feuilles dans les mains, mais ses doigts se crispent imperceptiblement. Son regard, fixé sur Bella, trahit une colère qu’elle s’efforce de dissimuler derrière un masque de secrétaire professionnelle.
Je soupire, Bella s'assoit négligemment sur le bord du bureau.

__ Tu devrais me remercier de venir éclairer un peu ta journée bébé, dit-elle en déposant un baiser humide sur mes lèvres.
Oups désolé ! Je ne savais pas que tu étais très occupé avec ta secrétaire, dit-elle en souriant.
Sans perdre mon calme, je détourne les yeux de Bella pour croiser le regard d’Elena ma secrétaire assistante, cherchant en elle un soutien tacite. Mais Elena détourne le regard, mordillant sa lèvre inférieure, le visage rouge de colère.
— Bella, dis-je en reprenant le contrôle de la situation, je ne doute pas que ta visite ait ses raisons… mais ici, au bureau, il faut garder un minimum de professionnalisme.
— Oh, arrête avec tes discours professionnel
bébé, répond-elle en boudant. Je sais très bien que tu aimes quand je viens te faire des surprises ici au bureau, rétorque t-elle.
Elena fait un pas en arrière, mais ses yeux lancent des éclairs à Bella.
Bella, sent la tension, jeta un regard à Elena, puis à moi. Son sourire s’élargit, malicieux, presque moqueur.
— Elena, n’est-ce pas ? Tu devrais sourire plus souvent ma belle. Tu es beaucoup trop sérieuse je sais que tout cela, c'est dans le but d'attirer ton patron. Souris plus souvent bébé...
Je suis sûre que Taylor préfère ça… une secrétaire qui sait sourire un peu, plutôt qu’une statue de marbre, ajoute t-elle.
Elena relève lentement la tête, fait mine de ramasser les dossiers qu’elle tient, mais ses doigts tremblent légèrement.
— Je suis là pour le travail, Mlle Bella. Pas pour les distractions inutiles, répond-elle d’une voix calme, mais glaciale.
Je suis une femme bosseuse, respectable. Pas comme certaines bimbos qui se vend au plus riche pour maintenir un train de vie luxueux, avec de l'argent facile... Il leur suffit juste d'écarter les jambes pour tout avoir : Argent facile, voiture de luxe, vêtements de marque j'en passe... Je plains beaucoup ce genre de femme qui ne sont vu que comme des objets sexuels, dit-elle d'une voix imposante.
— Oh, je comprends. Mais dis-moi, Elena, est-ce que ce boulot te plaît vraiment ? Ou c’est juste une façon de rester près de lui ? demande Bella en penchant la tête, ses yeux pénétrants.
Ne me juge pas sans connaître ce que j'ai vécu pour en arriver là.
__ Qui a dit que je parlais de vous Mlle Bella?
__ Bien sûr que tu parlais de moi Elena alors ne joue pas à ce petit jeu avec moi, dit-elle d'une voix autoritaire.
Bien que je suis celle qui vend son corps au plus riche pour se nourrir... J'en ai rien à foutre de ton avis. Toi qui est une femme respectable dans ce pays, pourquoi ton propre patron n'a pas fait de toi sa femme jusqu'à présent ?
Je t'ai déjà observé plusieurs fois Elena. Je vois comment tu regardes ton patron et sache que je n'apprécie pas ce genre de comportement de la part d'une femme respectable comme toi. Ce sont nous les traînées qui doivent nous comporter ainsi, pas vous. Bref ! Tant que je serai l'escorte girl de Taylor, il ne posera jamais aucun regard sur toi je t'en donne ma parole. Même si c'est ce que tu désires plus que tout au monde, dit-elle d'une voix imposante et autoritaire.
Elena: Je ne vous permet pas d'insinuer de telles choses sur moi..
J' intervient, mettant un terme à la tension qui commence à devenir palpable.
— Assez, Bella. Elena est une professionnelle. Je te demanderais de respecter ça, dis-je froidement.
Mais Bella ne semble pas prête à céder.
— Très bien, Taylor. Je m’en vais... pour l’instant, lance-t-elle en se levant et en se dirigeant vers la porte, jetant un dernier regard provocateur à Elena.
Derrière elle, Elena souffle, reprenant lentement contenance.
__ Bella reviens immédiatement ici ! ordonne-je.
Dans le silence qui suit, Bella avance toujours aussi sûre d’elle, et s’installe nonchalamment sur le bord du bureau, les yeux fixés sur moi, prêt à me dévorer.
Mais je me tourne vers Elena, qui reste debout près de la porte, le visage fermé.
— Toi aussi, tu ferais bien de sortir, lui ordonne-je d’un ton sec et arrogant, presque un cri.
Elena cligne des yeux, surprise, puis tente de protester, mais ma voix, devenue plus forte et dure, la coupe net.
— Je ne veux pas te voir ici pour l'instant Elena.
Les yeux d’Elena se remplirent de larmes, mais elle se force à ne pas éclater en sanglots. Elle recule lentement, prends ses affaires d’une main tremblante, puis ouvre la porte.
Dans un souffle brisé, elle murmure :
— Très bien, Mr Taylor.
Puis, incapable de retenir plus longtemps l’émotion, elle quitte la pièce, la porte claquant derrière elle.
Je reste immobile, le regard fixé sur la silhouette de Bella, qui s'est installée confortablement sur le bord de mon bureau, jambes écartées. Laissant une vue panoramique sur sa chatte bien rasée. Cette meuf est complètement folle. Je n'arrive toujours pas à croire comment je suis tombé sur elle ?
Donc c'était ça ta surprise ? Elle a raison après tout, car elle sait que j'adore le sexe. Surtout quand c'est avec elle.
Elle ouvre encore plus ses jambes longuement galbées, ses yeux pétillant d’une assurance presque hypnotique. Un sourire en coin joue sur ses lèvres, mêlant provocation et promesse.
— Tu sais, Taylor, murmure-t-elle en s’approchant lentement, je n’aime pas qu’on m’écarte comme ça… Mais je sais aussi comment te faire oublier tout le stress dû au travail.
Sa main effleure la manche de ma veste, là où son string est glissé, comme pour raviver le souvenir de son audace. Je sens un frisson me parcourir l’échine.
— Tu es à moi, et ce bureau n’est qu’un théâtre, un décor. Ce moment, c’est le nôtre, rien qu’à nous.
Bella se penche, déposant un baiser léger mais brûlant sur ma joue, avant de murmurer à mon oreille :
— Laisse-moi te montrer à quel point tu me manques bébé, une journée sans toi est une pure torture.
Je cède à la tentation. Je défit lentement ma cravate, tandis que Bella s’approche encore, ses doigts effleurent mon cou, mes épaules. Le temps semble suspendu, nos regards s’accrochent dans une danse muette de désir et de complicité.
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— Ce moment est à nous, répéte t'elle avec un sourire, avant que nos lèvres ne se rejoignent enfin, scellant notre complicité dans une étreinte aussi passionnée que secrète.
L’atmosphère vibre d’une tension électrique qui semble prête à exploser.
Je sens mon cœur battre à un rythme qui m'est inhabituel.
— Tu sais très bien que ce n’est pas juste un jeu pour moi, murmure-t-elle en s’avançant vers moi, ses talons claquent sur le sol comme un défi.
— Et pourtant, je sens que tu veux que je cède, dis-je avec une pointe d’arrogance.
Bella ne répond pas immédiatement. Elle s’approche, nos corps frôlent, et la pièce semble soudain trop petite pour contenir toute cette énergie. Elle pose ses mains sur mes épaules, et d’un geste brusque, m’attire vers elle.
— Arrête de faire semblant, Taylor. Tu sais que tu en meurs d’envie autant que moi, dit-elle d’une voix basse, presque rauque.
Je grogne, mes mains cherchant à la repousser, mais c'est une lutte vaine. Bella est tenace, sauvage. Notre lutte se transforme rapidement en un corps à corps passionné. Nos vêtements commencent à céder sous la fougue : la chemise déboutonnée, la veste abandonnée sur une chaise.
Je m’empare d’elle, pressant mes lèvres contre les siennes dans un baiser brûlant, empreint de toutes les frustrations contenues. Bella répond avec la même intensité, mordillant légèrement ma lèvre, faisant monter la tension.
Mais alors que le moment semble s’enflammer, un bruit sourd à la porte nous sursauter tout les deux. Le souffle court, je me redresse en vitesse, tentant de remettre de l’ordre dans ma tenue tandis que Bella ajuste sa robe. Elle attrape ma cigarette et commence à fumer.
— C’est sûrement Elena… murmure-je, la voix imposante.
— Qu’elle vienne. Ce bureau ne lui appartient pas que je saches. Je vais lui montrer de quel bois je me chauffe cette traînée.
__ N'essaie surtout pas de faire des histoires ici je te préviens Bella, dis-je sèchement.
J'ouvre la porte et Elena entre.
__ Mr Taylor veuillez m'excuser pour le dérangement occasionné. Je voulais simplement vous remettre le travail que vous m'avez confié.
__ Merci Elena, tu peux disposer...
__ La prochaine fois que je suis ici ne reviens plus jamais frapper à la porte ou alors je vais t'en coller une sale garce aigris, dit-elle à Elena.
__ Excuse moi ? Mais c'est quoi ton problème avec moi Mlle Bella? Je ne fais que mon travail...
__ Avoue simplement que tu aimerais te faire baiser par Taylor et je t'invite à partager son lit avec moi, étant donné que c'est ce que tu veux, dit-elle d'un ton irrité.
__ Mlle Bella je ne vous permet pas de me parler de cette façon. Encore moins de faire ce genre d'insinuation sur ma personne...
__ Bella je te préviens... Tu ouvres encore ta bouche pour l'insulter, j'oublierai que tu es une femme.
__ Donc tu prends maintenant la défense de cette petite salope déguisé en ange Taylor ?
Moi: J'AI DIT ASSEZ ! Je grogne suffisamment au point où elles sursautent de peur toutes les deux.
__ Patron je suis sincèrement désolée c'est Mlle Bella...
__ J'en ai rien à foutre de tes excuses, dis-je froidement. Quant à toi Bella tu me suis dans la voiture tout de suite ! ordonne-je.
__ J'en ai pas encore fini avec toi Elana. Si tu veux la guerre, tu en auras. Je t'ai à l'oeil, dit-elle à voix basse pendant qu'elle me suis derrière, accompagner de mes gardes du corps qui étaient à l'entrée de mon bureau.
Mes hommes ouvrent les portières de ma limousine, on y entre tout les deux.
Assise face à moi, jambes croisées, Bella commence à jouer distraitement avec la sangle fine de sa robe, ses yeux plongés dans les miennes. Elle a ce sourire en coin, mi-provocateur, mi-innocent, celui qui dit tout sans prononcer un mot.
Moi, en costume sombre, le col de ma chemise légèrement ouvert, la fixe avec intensité.
Depuis plusieurs minutes déjà, Bella s’amuse à me jeter des regards provocateur.
Une main posée sur ma cuisse, un frôlement ici, un soupir là. Elle sait exactement ce qu’elle fait, et cela me rend fou. Soudain elle carresse délicatement ma cuisse puis plonge sa main sans invitation dans mon boxer.
Elle va plus loin en introduisant sa main pour tenir ma queue. Elle la caresse et cette dernière se met directement en garde à vue comme un bon soldat. Je lâche aussitôt un râle.
— Bellaaaah, grogne-je en serrant la mâchoire, la voix rauque. Tu joues avec le feu.
— Et si c'est exactement ce que je voulais, Taylor ? murmure-t-elle, en se penchant vers moi, ses lèvres effleurent presque les miennes.
Elle glisse lentement sa main le long de ma jambe jusqu’à poser ses doigts sur mon torse.
Je suis hyper tendu, comme une corde prête à céder. Un battement de plus et elle sent que je vais exploser.
Je ferme un instant les yeux, tente de reprendre le contrôle. Mais ce regard, ce parfum, cette audace... J'en ai assez.
— James, dis-je brusquement, en appuyant sur l’interphone du chauffeur.
— Oui, Monsieur Taylor?
— Verrouille les vitres. Je ne veux aucune visibilité depuis l’extérieur. Active le mode de confidentialité, maintenant. Et… continue de conduire.
À suivre...
