Literature > Romance

Une femme pour papa

By Nelly Carelle

Jun 23, 2025 - 14 Minutes

Chapitre 18


#une_femme_pour_papa

Jo ouvrit la portière, elle monta. Il monta du côté conducteur à son tour.

— Qu’est-ce que vous aimeriez manger ?

— Du poisson, des crabes !

— D’accord, je connais le restaurant qu'il nous faut.

Il se mit en route et gara près d’un restaurant situé en bordure de mer. Le soleil allait bientôt se coucher, et il y avait du monde dehors.

Stéphanie suivit Jo de près et ils pénétrèrent dans le restaurant. Elle ne savait pas que son patron pouvait fréquenter des lieux bas de gamme comme les gens comme elle.

Un homme les installa.

— Bonsoir, M. et Mme.

Stéphanie était amusée, M. et Mme ça sonnait pas mal.

— Bonsoir ! répondirent-ils en chœur.

— Nous voulons du poisson braisé, des crabes grillés et des saucisses, dit Jo.

— C’est noté, M. Et en boissons que souhaitez-vous prendre ?

— Je prendrai une Heineken bien glacée.

— Et moi un jus de fruits, dit Stéphanie.

— D’accord.

Il s’éclipsa et alla en cuisine. Le restaurant était bondé de monde et bruyant, il y avait de la musique et les gens passaient du bon temps.

— Je ne savais pas que vous pouviez fréquenter ce genre de milieu et venir manger dans ce style de cadre.

— Haha ! Pour qui me pensez-vous ?

— Je suis désolée si je vous ai vexé.

— Arrêtez de vous excuser, vous me fatiguez à la fin.

— Je suis désolée.

— Hum ! Je ne suis pas né avec une cuillère dans la bouche.

Certes, j’ai eu des parents qui avaient une situation financière convenable, mais ils m’ont appris à me débrouiller par moi-même.

Tout ce que j’ai eu dans cette vie, j’ai travaillé pour l’avoir sans l’aide de personne.

J’ai aussi souffert comme tout le monde, rien n’a été facile ; il m’arrivait parfois de louper des rendez-vous importants parce que je n’avais pas de quoi me payer une nounou pour une journée pour ma fille.

Ne vous laissez pas tromper par les apparences, je sais d’où je viens. Ce lieu n’est pas différent des restaurants cinq étoiles que je fréquente ;

c’est juste le décor qui change et la présentation des menus qui est moins soignée, mais laissez-moi vous dire que rien n’égalera la nourriture que l’on fait dans ces lieux.

Décidément, mon patron avait toute mon admiration. Il parlait avec beaucoup d’assurance, un milliardaire qui se mêlait aux autres sans complexe.

Il pouvait être détestable, mais au fond, il avait bon cœur. Ça se voyait bien qu’il avait trimé pour en arriver là où il était.

Mais il gardait toujours cette part de mystère, c’est ce qui lui rendait séduisant.

Le serveur vint avec leurs commandes sur un plateau et posa les différents plats sur la table ainsi que les boissons.

Une bonne odeur s’en dégageait ; ils allaient se régaler.


— S’il vous plaît, pouvez-vous me donner de l’eau ? Je voudrais laver les mains.

— D’accord, boss. Le serveur s’exécuta.

— Vous ne mangez pas avec des couverts ?

— Pas pour moi, ça serait du gâchis.

— Je vous suis aussi.

— Haha ! Vous voulez faire genre, alors que du bon poisson braisé se mange avec les mains ?

— Haha ! Je m’excuse. Haha !

Le serveur ramena deux bols d’eau pour les deux avec du savon ; il avait vraiment su que Stéphanie en aurait besoin.

Après avoir lavé les mains, ils commencèrent par le poisson.

Jo le savourait comme s’il n’en avait jamais mangé de sa vie, et Stéphanie se mit à sourire devant cette drôle de façon de manger.


— Pourquoi me regardez-vous ainsi ?

— Pour rien, bon appétit, boss. Haha !

— Cette fille ! s’exclama-t-il.

Ils mangeaient dans le silence et savouraient leur repas avec appétit. Tout était bien fait. Ils finirent par les boissons.

Le serveur débarrassa la table et leur apporta de l’eau pour se laver les mains ainsi que de nouvelles serviettes de table.

Jo paya la note et lui laissa un joli pourboire de 20 000 francs CFA ; celui-ci était heureux.

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— On s’en va ?

— Oui, boss.

Ils sortirent du restaurant ; la nuit était tombée et le froid s’empara des os de Stéphanie. Elle se mit à grelotter.

— Vous partiez où avec cette robe sans manches ?

Elle ne dit point un mot. Il défit son pull autour de son cou et se rapprocha d’elle ; elle pouvait sentir son corps chaud et imposant près d’elle.

Il commença à lui enfiler son pull comme si elle était un enfant ; la proximité la déstabilisait, Jo le savait et aimait bien en jouer.

Son pull était un peu grand, mais ça lui allait comme un gant. Il prit sa main et elle se laissa entraîner par lui.

La nuit était tombée ; la pénombre avait recouvert la ville. Il lui ouvrit la portière et monta à son tour. Il démarra et prit la route pour l’hôtel.


— La nuit est si belle, dit Stéphanie en regardant le ciel.

— Oui, elle l’est, le ciel encore plus. Cette ville est d’une beauté à couper le souffle.

— Vous avez raison. Vous semblez être un habitué ici ?

— Oui, c’était la ville préférée de ma défunte femme, dit-il avant de faire silence. Stéphanie se sentait mal pour lui. Maëlle lui avait dit qu’il avait perdu sa mère petite ;

elle n’osait pas imaginer la peine que son patron avait ou ressentait à cette époque. Perdre l’amour de sa vie, ça devait être très douloureux.

— Je suis désolée !

— Ne vous en faites pas, elle a beaucoup souffert à cause de la maladie. Je suis heureux qu’elle ait enfin pu aller se reposer. Vous portez son prénom.

— Je ne le savais pas. Quelle coïncidence !

Pour Jo, ce n’en était pas une ; lorsqu’il avait vu sa secrétaire pour la première fois, il avait su qu’elle avait quelque chose de particulier en elle.

Cette timidité, cet air inconscient et de nombreux points en commun qu’elle avait avec sa défunte femme lui avaient plu. Jo ne se trompait pas sur les gens, Stéphanie était une belle personne.

Même s’il se montrait dur avec elle, il avait beaucoup d’attache pour elle, un peu plus chaque jour.

Ils arrivèrent à leur cabanon, et chacun était placé près de sa chambre.


— Merci pour cette soirée.

— Je vous en prie, reposez-vous. Demain nous avons du boulot ; nous allons chez Cargo pour une visite de leurs locaux, dans quelques jours nous signerons un gros contrat avec eux.

— D’accord, boss, bonne nuit.

— Bonne nuit, Stéphanie.

Tous les deux refermèrent la porte et s’étendirent sur le lit. Après s’être brossés et débarbouillés, ils allèrent au lit.

Ils pensèrent à la merveilleuse soirée qu’ils venaient de passer. Jo sourit en y repensant ; sa secrétaire lui faisait de l’effet et il aimerait bien l’avoir auprès de lui rien que pour une nuit.

Le lendemain, le service de l’hôtel apporta le petit déjeuner. Stéphanie réceptionna le déjeuner ; elle était déjà sur pied après une bonne nuit de sommeil. Elle frappa à la porte de son patron.

Jo se leva avec beaucoup de peine ; il avait encore du sommeil dans les yeux. Torse nu avec un short aux fesses, il lui ouvrit la porte. Adossé contre la porte, il regardait son expression ;

c’était à mourir de rire ! Ses yeux étaient captivés par ses tablettes de chocolat et son gabarit imposant. Elle était très troublée et ça se voyait sur son visage.


— Vous allez parler, ou continuer à jouer la sourde et me dévisager ainsi ? lui demanda-t-il avec un sourire complice.

— Euh… Bonjour, M. ! Le déjeuner a été apporté.

— Okey ! J’arrive.

Il referma la porte, la laissant là, les joues rouges de honte. Il était vraiment beau au réveil, pensa-t-elle intérieurement en jurant.

Stéphanie prit une douche rapide avant d’enfiler une culotte et un t-shirt. Elle sortit de sa chambre, son patron étant toujours en train de se préparer.

Décidée à créer une ambiance agréable, elle arrangea le petit déjeuner sur la table dressée sur la terrasse, prête à partager ce moment avec la nature.

Jo avait terminé ses préparatifs et sifflotait joyeusement tout en disposant le repas. Concentrée à admirer son allure, elle ressentit soudain la présence de quelqu’un derrière elle.

Comme un enfant surpris en train de faire une bêtise, il alla s’asseoir à table. Stéphanie se demandait si son patron n’avait pas un côté pervers ;

sa façon de la regarder semblait trahir un désir profond, ce qui était étrangement plaisant. Mais jouer avec le feu comportait des risques.

Elle s'assit en face de lui, et ensemble ils prirent le petit déjeuner. La conversation était légère, mais l'atmosphère était chargée d'une tension palpable.

Après ce moment partagé, ils se préparaient pour la visite chez Cargo.

Jo avait revêtu un élégant costume noir avec une chemise blanche à l’intérieur tandis que Stéphanie avait opté pour un beau tailleur vert qui mettait en valeur sa silhouette, accompagné de talons hauts qui lui allaient à ravir.

Sa longue perruque noire avec lace frontale et son maquillage soigné ajoutaient à son charme. Son patron ne pouvait s'empêcher de la trouver magnifique ;

il tentait de contenir sa joie tout en gardant une façade sérieuse.

La visite s’était bien déroulée et Jo semblait encore plus intéressé par un partenariat avec eux.

Ils allaient signer le contrat dans quelques jours, et tous deux rentrèrent satisfaits.


— Et si on allait profiter de la mer ? Proposa Jo avec enthousiasme.

— Youpi ! » répondit-elle avec un sourire rayonnant.

— Haha ! Quelle joie !

— Elle est bien méritée après cette journée , ajouta Stéphanie en riant.

— Allons nous apprêter , dit Jo en se levant.

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Stéphanie prit un petit sac et y glissa une serviette, de la crème solaire et le nécessaire pour passer une bonne journée.

Elle enfila un joli maillot deux pièces puis ajouta une robe fleurie dos nu sans manches qu'elle enlèverait une fois arrivée à la mer. Ses babouches complétaient sa tenue estivale.

De son côté, Jo opta pour un short hawaïen et un t-shirt noir, prenant soin d’emporter une petite sacoche contenant crème solaire, téléphone et quelques accessoires indispensables.

Tous deux sortirent au même moment, impatients de profiter du soleil et des vagues.

— Prêts ! Haha ! Dirent-ils au même moment avant de se mettre à rire. La mer était à 10 minutes de l’hôtel, ils se mirent à marcher, ils trouvèrent du monde ;

certains jouaient, d’autres faisaient la fête sur la place, chacun y trouvait son plaisir. Stéphanie étala sa serviette, Jo mit la sienne. Ils s’assirent tous les deux.

— Je vais nager, vous venez ? demanda-t-elle.

— Allez-y, je vous rejoins plus tard, je profite un peu du soleil.

— Ok.

Il mit ses verres et s’étala sur sa serviette après avoir mis de la crème solaire. Stéphanie se leva et enleva sa petite robe qu'elle posa sur sa place.

Jo baissa ses verres pour mieux voir de près le spectacle qui s’offrait à lui : une vraie bombe, ventre plat, les fesses en forme de guitare et une belle paire de seins. Elle enleva sa perruque et resta avec ses nattes ; il se mit à rire.

Les femmes aiment s'encombrer d’un tas de trucs qu’il trouvait banals. Il la trouvait belle avec ses tresses ; elle se dirigeait vers l’eau et ses fesses bougeaient au rythme de sa démarche.

Son cœur tremblait en même temps, quel beau spectacle bon Dieu, et ce dos…

Stéphanie se mit à toucher l’eau ; elle était très bonne. Elle nageait tout au bord.

Un jeune homme s’approcha d’elle ; elle sortit de l’eau et il se présenta à elle et se mit à la draguer ouvertement.

Elle le trouvait très sympa, il était mignon. Jo, au loin, la vit parler avec un homme. La jalousie s’empara de lui ; il enleva son t-shirt et se dirigea vers eux, comptant bien marquer son territoire.

Il s’interposa entre les deux et caressa les joues de Stéphanie avec ses deux mains.


— Bébé, qu’est-ce que tu fais ?

Le jeune homme était très gêné ; il ne savait pas qu’elle était en couple. Jo lui donna un baiser sur la bouche. Stéphanie était perdue et gênée.

— Oh, salut, je ne vous avais pas vus.

— Salut, ravi de t’avoir connu Stéphanie. Je vais vous laisser en amoureux. Profitez bien de votre séjour.

— Ouais c’est ça, bon débarras.

Stéphanie le regarda surprise.

— Quoi ? demanda-t-il.

— Qu’est-ce que vous faites là ?

— Vous n’êtes pas venu ici pour vous amouracher. Je ne veux plus vous voir parler avec un homme.

— Je fais ce que je veux ; vous n’êtes pas mon père pour m’interdire quoi que ce soit.

— Si j’en ai le droit !

— Parce que vous êtes qui ?

— Votre boss !

— Haha (rire nerveux), le monde à l’envers.

— Je me casse ; vous venez de gâcher l’ambiance.

La pluie se mit à tomber, de gros orages se dessinaient, chacun cherchait un abri. Jo essayait de la rattraper. Elle fit son sac et se dirigea vers l’hôtel à toute vitesse ; il la suivit.

Stéphanie s’enferma dans sa chambre, très irritée par le comportement de son boss. La pluie faisait son effet dehors, mélangée aux orages.


Elle fit couler l’eau dans la baignoire et prit un bilan pour enlever le sable et l’eau de mer sur elle. Jo se débarbouilla et mit un short et un t-shirt.

Stéphanie sortit sous la douche et mit un slip et une robe légère ; elle se mit au lit. Ses yeux étaient si rouges, une envie de pleurer l’animait.

Pourquoi son patron aimait-il gâcher des instants pareils ?

Jo ne la voyait pas sortir de sa chambre, il s’inquiétait. Il frappa à la porte et elle ne répondit pas.

— Stéphanie, ouvrez cette porte. Je compte jusqu’à 3, si vous ne l’ouvrez pas, je la briserai. 1, 2… Au moment de prononcer le chiffre 3, elle ouvrit ; elle savait de quoi il était capable.

Elle recula et il entra en refermant derrière lui.

— Que voulez-vous ?

— Vous avez pleuré ?

— Qu’est-ce que ça peut bien vous faire ? Vous vous en foutez pas mal.

— Arrêtez de dire cela, je ne suis pas le monstre que vous croyez, Stéphanie.

— Si vous l’êtes. Vous faites toujours tout pour me pousser à l’extrême, vous m’énervez… Je veux rentrer chez moi.

Il s’approcha d’elle ; elle recula jusqu’à se heurter à l’armoire. Elle l’avait en face ; il la dévorait du regard, ses seins pointaient vers lui.

Il avait envie d’elle pour cette nuit et comptait satisfaire ce feu qu’elle avait animé en lui.

Il posa sa main sur sa tête et caressa ses joues ; il essuya quelques larmes au passage.

— Tu es si magnifique. J’ai envie de toi, Stéphanie, tu me rends fou.

Il posa sa main sur sa hanche et remonta jusqu’à sa poitrine ; elle émit un gémissement.

Elle avait également envie de lui. Il s’approcha de ses lèvres et pouvait sentir son parfum.

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Il prit ses lèvres en otage et l’embrassait avec fougue tout en restant collé à elle. Elle était si excitée mais voulait s’abstenir ; c’était son boss et s’il la larguait après ça ?

Comptait-elle se donner à lui pour la première fois ?

— Jo… On ne devrait pas faire ça.

Il la regarda dans les yeux brûlants de désir.

— Si tu souhaites que j’arrête, dis-le maintenant ; il sera trop tard après.

Elle ne dit point mot ; il se recula et voulut sortir, mais elle l’arrêta par la main et le poussa vers elle.

— Non, ne t’en va pas, j’ai envie de toi également.

Il se saisit de ses lèvres à nouveau et l’embrassa avec fougue. Jo était enflammé, ses mains se baladaient partout sur son corps.

Il la porta jusqu’au lit, tout en lui donnant des baisers. Il caressa ses mamelons sous sa robe ; elle haleta sous ses caresses, ce qui enflamma davantage Jo. Il n’arrivait plus à tenir, il la débarrassa de sa robe.

Elle était à moitié nue devant lui, juste un bout de tissu cachait son intimité, son sexe gonflait de plaisir. Il enleva son t-shirt, son short et son bermuda ;

c’était la première fois que Stéphanie voyait une verge aussi énorme.

Jo était tellement enflammé qu’il ne regardait pas les émotions de sa partenaire.

En manque depuis des mois, il l’avait tant désirée qu’il n’arrivait pas à se contrôler. Il enleva son slip et se mit à lui dévorer la chatte ; Stéphanie gémissait et criait de plaisir, c’était si bon.

D’un trait, il la pénétra, elle se mit à crier de toutes ses forces.

Elle n’avait jamais ressenti une douleur pareille. Jo se rendit compte qu’il venait de faire une bourde.

— Tu es vier*ge ?

Elle le regardait, on aurait dit qu’il le demandait comme si c’était un péché. D’une voix tremblante, elle lui répondit :

— Oui !

— Merde ! Je suis désolé, je n’aurais pas dû.

Il se leva précipitamment et enfila des vêtements. Elle ne comprenait pas pourquoi il réagissait ainsi ; qu’avait-elle fait de mal au juste ?

— J’ai fait quelque chose de mal ?

— Tu aurais dû me dire que tu étais vierge ; je ne l’aurais jamais fait.

— Pourquoi ? C’est un crime d’être vierge ?

— Non, pas ça !

Il s’assit près d’elle et posa sa main sur sa joue.

— Je ne mérite pas ce privilège. J’ai peur de te faire du mal puis de t’abandonner. Ça finit toujours mal avec les femmes qui entrent dans ma vie.

Elle se mit à pleurer.

— Je veux prendre le risque. Je ressens quelque chose de fort pour toi ; je suis sûre que c’est pareil pour toi. Ou bien tu ne m’aimes pas ?

— Si, mais tu vas souffrir.

— Je m’en fiche, fais-moi l’amour. Je veux le faire.

— Tu en es sûre ? Tu ne le regretteras pas ?

— Si tu t’y prends doucement.

— Oh, je suis désolé pour tout à l’heure. Je me suis laissé emporter et je t’ai fait du mal.

— Chut ! J’ai besoin de toi. Je me fiche de ce que demain sera, mais je veux que tu sois le premier.

Quel honneur ! Faisons les choses bien.

Dehors, la pluie redoublait, les orages se faisaient entendre, et la pénombre plongeait la pièce dans l’obscurité.

Jo, qui arborait son bermuda, se mit au-dessus d’elle et lui fit des caresses pour la relaxer. Il caressait ses s*eins, et elle gémissait ; c’était si bon.

Sa bouche parcourait chaque centimètre de son corps qui vibrait sous ses ca*resses.

Sa langue s’attelait à l’extérieur de son in*timité, et il prit le temps de s’imprégner d’elle.

Elle n’y tenait plus ; elle eut un or*gasme. Il lui sourit et remonta à ses lèvres tout en la caressant, l’embrassant tendrement.

Elle s’agrippait à lui comme si sa vie en dépendait. Il enleva à nouveau son bermuda. Il vit de la peur en elle.


— Ta peur est psychologique, je ne te ferai pas de mal, je t’aime.

Ce mot sonnait si agréablement dans ses oreilles. Elle se sentait davantage en confiance. Il prit de nouveau ses lèvres en otage ; elle était mouillée…

— Regarde-moi, surtout n’aie pas peur. Je vais m’infiltrer en toi.

Elle hocha la tête, malgré la peur. Il continua de lui donner des baisers et la péné*tra cette fois-ci doucement.

Il ne bougea pas et la regarda tendrement. Elle s’habitua à sa ver*ge malgré les larmes. Il se mit à remuer sa q*ueue en elle. La douleur laissa place à un bien fou.

Ses mouvements lents devinrent de plus en plus forts. Il essayait de se maîtriser pour ne pas lui faire de mal.

Ses cris et ses gémis*sements le troublaient ; il n’arrivait plus à se contenir et jouit en elle. Il ne se retira pas et continua à l’embrasser.

Tous les deux eurent un or*gasme ; il se retira, se coucha et la prit dans ses bras. Ce fut douloureux, mais tout aussi magique pour Stéphanie ; elle n’aurait jamais imaginé recevoir autant de plaisir.

Elle regardait Jo endormi ; il était si mignon. Elle s’endormit quelques minutes après.


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