Literature > Romance

SOUS SON CHARME 27

Jun 22, 2025 - 13 Minutes

27

La face cachée 

Pretty

```Pretty Wright```

Je bouillonne d'une rage ardente. J'aurais pu lever la main sur ce petit insolent, de quel droit s'est-il permis de me parler sur ce ton si irrespectueux ? Il n'a même pas idée à quel point je me suis retenue. Cette histoire ne s'arrêtera pas ainsi, son père en sera informé à son retour, il peut en être certain !

Je retourne dans la cuisine déballer les emplettes que j'ai achetées pour les ranger méticuleusement, ensuite je commence à préparer le repas avec concentration.

Alors que je suis absorbée par mes préparations culinaires, mon portable posé sur la paillasse se met soudain à sonner. Je le récupère et constate qu'il s'agit d'Axel. Je décroche.

« Allô mon cœur ! » lance-t-il d'une voix chaleureuse.

— Salut ! répliqué-je d'un ton glacial.

« Euh... Ça va ? » s'enquiert-il.

— Ça va, en fait... On en parlera ce soir.

« Euh... Justement c'est à ce sujet que je t'appelle, malheureusement je ne pourrai pas rentrer ce soir car j'ai des investisseurs à rencontrer à Las Vegas, c'est une affaire très importante que je ne peux surtout pas manquer, j'espère que tu ne m'en veux pas. »

Je soupire, un mélange de déception et de résignation dans ma voix.

— Non ça va, je comprends.

« Alors dis-moi, de quoi voulais-tu me parler ? »

— Ce n'est pas important, ne t'en fais pas,

« D'accord, prends soin de toi et des enfants, je vous rappelle ce soir, je t'aime. »

— Je t'aime aussi.

« Bisous ! »

Il raccroche. Je dépose mon téléphone et poursuis ma cuisson. Je termine le repas très tard, l'esprit toujours préoccupé. Je range la cuisine méticuleusement puis prends une douche rapide et revigorante.

C'est à ce moment précis que la petite Kendall se réveille, comme si elle avait attendu le moment opportun. Je lui donne sa douche, puis nous descendons dîner ensemble. Alors que nous sommes en train de manger, le petit insolent se pointe. Il jette un regard circulaire sur la table et, sans dire un mot, quitte la pièce. Il revient peu après avec un plat à la main, s'apprêtant à se servir. Je le stoppe net dans son élan.

— Tu penses faire quoi là ? demandé-je d'un ton sec.

— Manger !

— Tu ne dîneras pas ce soir ! dis-je fermement, le regard dur.

Il me regarde avec étonnement.

— Mais... Je n'ai rien mangé depuis ce matin, proteste-t-il faiblement.

— Eh bien, tu sais, je m'en contre-fiche ! répliqué-je avec une froideur glaciale.

Il reste là, immobile, comme figé par mon intransigeance. Moi, je l'ignore complètement, poursuivant mon repas et nourrissant mon enfant.

— S'il te plaît Pretty, je meurs de faim, plaide-t-il d'une voix presque suppliante.

Je le regarde avec un sérieux implacable.

— Oh vraiment ? Demande donc à ta mère de te faire à manger ! lancé-je froidement

Je continue de nourrir Kendall, l'ignorant totalement comme s'il n'existait pas. Il finit par déposer le plat et s'en aller, la tête basse. Il n'a encore rien vu.

Lorsque je termine de nourrir Kendall, je l'installe devant les dessins animés puis je me plonge dans la correction des copies de mes élèves. Au bout d'un moment, mon portable sonne à nouveau, c'est Axel. Je décroche et il m'informe qu'il est bien arrivé. Nous discutons un moment avant qu'il ne demande :

« Où est Tyler ? »

— Il s'est déjà endormi.

« Si tôt ? Il va bien ? »

— Oui ne t'inquiète pas, le rassuré-je d'une voix qui se veut apaisante.

« D'accord, je vais donc te laisser travailler, passe une bonne nuit, bisous Kendall »

— Bisous papa ! réplique-t-elle de sa petite voix enjouée.

Axel raccroche et je me reconcentre sur mes copies, l'esprit un peu plus troublé qu'auparavant.

— Pretty !

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Je sursaute et en me retournant je vois Tyler, je soupire, exaspérée.

— C'est quoi cette manie de faire peur ainsi aux gens ?

— Je suis désolé... Je suis venu m'excuser pour t'avoir mal parlé, murmure-t-il d'une voix hésitante.

— Tu peux aller au diable avec tes foutues excuses ! lancé-je grossièrement, ma colère ravivée.

— S'il te plaît Pretty, j'ai besoin de mettre un petit quelque chose dans mon ventre, je meurs de faim...

— Tu n'auras rien ! Dégage de ma vue ! crié-je, inflexible.

Il ne proteste pas cette fois. Je soupire, quel emmerdeur.

Je jette un œil vers Kendall et constate qu'elle s'est endormie. Je vais la porter délicatement dans sa chambre puis je reviens éteindre la télé et je prends le lot des copies pour monter dans ma chambre. Je continue la correction avec acharnement. Il est déjà très tard mais je ne peux pas m'endormir, ces copies sont à remettre demain. Il me faut quelque chose pour rester éveillée. Du café, ça fera l'affaire.

Je quitte la chambre pour me rendre en cuisine et quand j'y arrive, je trouve avec grande surprise Tyler qui fouinait. Il sursaute en me voyant. Je fronce les sourcils, mon regard s'assombrissant.

— Que faisais-tu ?

— Je... Je... balbutie-t-il, incapable de formuler une réponse cohérente.

Il n'ose pas répondre, tremblant, mais je remarque la boîte de yaourt vide dans la poubelle. Mon regard s'assombrit davantage, une colère sourde montant en moi.

— Tu as touché au yaourt de ma fille, qui t'en a donné la permission ? Hein ? sifflé-je entre mes dents.

— Je suis désolé... J'avais vraiment faim et il n'y avait rien à manger, murmure-t-il, les yeux baissés.

— Oui, parce que je n'ai préparé que pour ma fille et moi, car tu m'as clairement fait savoir que je ne suis pas ta mère. Tu m'as traitée comme une étrangère et c'est de cette même façon que je vais te traiter, répliqué-je d'un ton glacial.

— S'il te plaît, je suis désolé, implore-t-il.

— C'est facile pour toi de t'excuser, mais tu as déjà commis l'énorme erreur. Viens là !

Il me supplie mais je ne l'écoute pas. Je saisis sa main et la rapproche du fourneau que j'allume. Sans hésitation, je pose immédiatement sa paume sur la plaque brûlante.

— Ahhhhh !!!! crie-t-il de douleur.

Je relâche sa main et il tombe au sol. J'éteins le feu, impassible face à sa souffrance.

— Avec cette main brûlée, on verra comment tu oseras encore toucher à ce qui ne t'appartient pas.

Il pleure en soufflant sur sa main mais moi, ça ne me fait rien. Je prépare mon café et le verse dans un verre que je dépose sur un plateau.

— Et ce qui vient de se passer, tu n'as surtout pas intérêt à le répéter à ton père. Sinon la prochaine fois, tu n'auras pas l'occasion de lui dire quoi que ce soit car tu auras rejoint ta mère dans le ciel, sale morveux !

Je quitte la cuisine, le laissant dans ses pleurs. Après tout ce que j'ai fait pour lui, il a osé me dire que je ne suis pas sa mère, me manquer de respect de la sorte. Ce n'est que le début pour lui, il va regretter. Ceux qui me rejettent le regrettent toujours.

*Le lendemain

La nuit m'a à peine accordé le repos. À l'aube, je quitte ma couche et me dirige vers la chambre de Tyler. Il repose, paisible comme un séraphin sur son lit, une image trompeuse qui masque sa véritable nature.

Sans ménagement, je romps sa quiétude matinale.

— Prépare-toi pour l'école, je vais fermer ma maison avant de partir.

Je quitte ensuite sa pièce pour celle de Kendall où je la prépare pour la crèche. Je m'apprête à mon tour puis nous sortons et trouvons Tyler, silencieux, dans le salon. Sa petite sœur veut s'élancer vers lui mais j'arrête son élan.

— On y va !

Il se lève avec nonchalance et traîne le pas pour sortir. Je verrouille la porte et installe Kendall dans ma voiture. Au même moment, il tente d'ouvrir la portière.

— Hey ! Tu fais quoi ?

Il ne parvient même pas à articuler, mais devinant ses intentions, je rétorque :

— Tu ne montes pas dans ma voiture ! Va monter dans celle de ta mère.

Je grimpe dans mon véhicule et démarre. Qu'il se débrouille comme il l'entend, je m'en moque éperdument.

Kendall se met soudain à pleurer.

— Tyty ! Je veux Tyty !

— Tyty ne vient pas avec nous aujourd'hui, cesse de pleurer.

— Non ! Tyty !

— Tu vas donc la fermer ? Crié-je, furieuse.

Elle s'arrête net... avant d'éclater en sanglots redoublés. Je soupire et m'arrête sur le bas-côté. Je parviens à l'apaiser avant de reprendre la route.

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```Alex Wright```

La salle de conférence baigne dans une atmosphère d'attente. Mes préparatifs minutieux se dévoilent enfin devant nos investisseurs, leurs regards attentifs scrutant chaque détail de ma présentation.

— Qu'en pensez-vous ? lancé-je, une fois mon exposé achevé.

— Eh bien, répond l'un d'entre eux, je pense que c'est une idée qui mérite réflexion.

— Je vous remercie, dis-je avec gratitude.

— Nous vous recontacterons dès que notre décision sera arrêtée.

— Parfait. Je vous souhaite une excellente journée.

Nous échangeons une poignée de main ferme avant que je ne quitte la salle pour rejoindre ma voiture, direction l'hôtel. En conduisant, je désactive le mode avion de mon téléphone. C'est alors que je constate avec étonnement les nombreux appels manqués de Zeynab. Intrigué, j'écoute le message vocal qu'elle a laissé.

« Axel, je ne sais où tu te trouves, je n'ai cessé de t'appeler. C'est au sujet de Tyler, il est hospitalisé. Rappelle-moi dès que possible. »

Mon cœur s'emballe. Que fait Tyler à l'hôpital ? Je m'empresse de rappeler Zeynab, qui décroche instantanément.

— Comment va Tyler ? demandé-je, anxieux.

« Il est hospitalisé depuis ce matin. Où es-tu ? »

— En déplacement professionnel à las Vegas. Mais... Où est Pretty ?

« Cette sorcière... »

— Zeynab ! m'exclamé-je, frustré.

« Alex, cette femme a failli tuer ton enfant. Non seulement elle lui a interdit de se nourrir, mais elle lui a aussi brûlé la main. »

— Quoi ?

« Ce n'est pas un mensonge, tu pourras le constater par toi-même à ton arrivée. »

Elle raccroche, me laissant dans un tourbillon de panique. Bon sang ! Que s'est-il passé ?

Je songe à appeler Pretty, mais je me ravise, préférant être sur place avant de chercher à en apprendre davantage.

* Miss Diva

Quelques heures plus tard.

Voilà près de trente minutes que j'ai posé le pied à Los Angeles. En franchissant la frontière de la ville, j'ai contacté Zeynab pour obtenir l'adresse de l'hôpital, information qu'elle m'a transmise sans délai par message. Il s'agit du même établissement où la mère de Tyler a été internée il y a quatre ans, cet endroit où elle rendit son dernier souffle. En garant mon véhicule devant l'imposante bâtisse, ces souvenirs douloureux resurgissent, faisant naître en moi une angoisse pesante. J'espère de tout cœur que l'état de Tyler n'est pas grave.

Franchissant le seuil de l'hôpital, je sors mon téléphone pour appeler Zeynab.

— Je suis à l'hôpital...

« Nous sommes dans la salle A2 »

— Entendu.

Je raccroche et scrute les panneaux à la recherche de la salle indiquée. Une fois repérée, je m'y dirige d'un pas vif, frappe et entre. Zeynab est assise au chevet de Tyler, éveillé. La vue de mon fils apaise quelque peu mon cœur affolé. Je m'approche prestement de lui et constate que sa main gauche est bandée.

— Papa ! s'exclame-t-il.

— Que t'est-il arrivé ? demandé-je, inquiet.

— Ta femme ! intervient aussitôt Zeynab, le visage empreint de colère. Simplement parce qu'il a désobéi, elle s'est permis de lui brûler la main... Elle est allée beaucoup trop loin.

— Tyler, raconte-moi !

Lentement, il me narre les événements. Je suis abasourdi, choqué que Pretty ait pu commettre un tel acte. Certes, il s'est montré irrespectueux, un comportement que je réprouve, mais elle n'aurait jamais dû le priver de nourriture, et encore moins lui brûler la main. C'est ignoble.

— Je t'ai toujours mis en garde contre cette femme, tu vois que j'avais raison depuis le début, poursuit Zeynab avec véhémence. Quelle femme peut avoir le courage de brûler la main d'un enfant ? Même les criminels ne sont pas traités de la sorte. Elle a franchi une ligne rouge.

Je reste sans voix, tentant de rassembler mes pensées. Mon esprit s'efforce de trouver une explication alternative, car mon cœur refuse de croire que Pretty ait pu commettre un tel acte. Mais quelle autre raison pourrait justifier cette situation ?

Une colère sourde monte en moi, mêlée à une profonde déception. J'avais confiance en Pretty. Qu'est-ce qui a bien pu la pousser à agir ainsi ?

— Et comment Tyler s'est-il retrouvé ici ? demandé-je soudain. Je veux dire, loin de la maison.

— J'étais chez moi lorsque j'ai entendu frapper, explique Zeynab. En ouvrant, j'ai eu la surprise de voir Tyler devant la porte, en uniforme scolaire. Il n'a même pas eu le temps de dire un mot qu'il s'est évanoui. Je l'ai immédiatement conduit à l'hôpital et pendant qu'on le prenait en charge, j'ai tenté de t'appeler, en vain. Je t'ai laissé un message. Le médecin m'a ensuite informée que le petit était réveillé, précisant que la brûlure à sa main l'avait beaucoup affecté. En le voyant, il était si faible qu'il arrivait à peine à parler. Comprenant qu'il avait faim, je lui ai trouvé à manger. Il dévorait comme s'il n'avait pas mangé depuis des jours. Après son repas, je lui ai demandé ce qui s'était passé et il m'a tout raconté. Après ce que ta femme lui a fait, elle l'a abandonné devant la maison, sans rien, pas même l'argent pour le bus. Il a préféré venir me trouver car il mourait de faim, selon ses dires. Il voulait manger avant d'aller à l'école... Imagine le nombre de kilomètres qu'il a parcourus, affamé. Il a été même fort... Le pauvre !

Je regarde Tyler, incapable de contenir ma colère. Non pas contre lui, mais contre Pretty. Elle est vraiment allée trop loin.

La porte s'ouvre sur une infirmière qui vient prendre la tension de Tyler et examiner sa main. Elle lui fait un nouveau bandage.

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— Infirmière, peut-il déjà rentrer ? demandé-je.

— Absolument, il va beaucoup mieux et le médecin lui en a donné l'autorisation.

— Merci, je vous suis pour régler les frais.

Je suis l'infirmière jusqu'à la caisse où je règle tous les frais avant de retourner dans la chambre. Tyler est déjà prêt.

— On peut y aller ? demandé-je.

Tyler hoche la tête en silence.

— Je ne pense pas qu'il devrait rentrer avec toi ! s'interpose Zeynab, son visage trahissant son inquiétude. Regarde ce que ta femme lui a fait, et si...

— Il ne lui arrivera plus rien, je vais régler la situation, la coupé-je. Rentrons.

Nous quittons l'hôpital, la nuit ayant déjà étendu son voile sur la ville. Je fais d'abord un détour pour raccompagner Zeynab chez elle, la remerciant chaleureusement d'avoir pris soin de mon fils.

— Tu n'as pas à me remercier, répond-elle. La seule chose que je voudrais que tu fasses est de prendre soin de lui, s'il te plaît.

— Bien sûr, promets-je solennellement.

Elle embrasse tendrement Tyler, lui souhaite bonne nuit avant de sortir de la voiture. Je reprends la route vers la maison, observant Tyler à travers le rétroviseur. Il demeure étrangement calme.

— Ça va ? m'enquiers-je, soucieux.

Il se contente d'un hochement de tête silencieux.

Le reste du trajet se déroule dans en silence.

Je gare la voiture devant notre résidence à une heure tardive. Durant le trajet, Pretty m'a appelé à plusieurs reprises, mais j'ai choisi d'ignorer ses appels. Je prends les affaires de Tyler et nous pénétrons dans la maison. Aucune trace de Pretty ou de Kendall. Je monte avec ses effets dans sa chambre, Tyler sur mes talons.

— Couche-toi et repose-toi, lui dis-je doucement.

Il acquiesce sans un mot. Je le laisse et me dirige vers ma chambre. En entrant, je trouve Pretty assise sur le lit. À ma vue, elle se jette immédiatement sur moi.

— Oh ! Tu es rentré... Je suis morte d'inquiétude... Je... Je ne retrouve plus Tyler, je l'ai cherché partout, je suis même allée à son école mais on m'a dit qu'il n'y était pas, j'ai tellement peur, je ne sais plus quoi faire... Je...

Elle s'interrompt brusquement, me dévisageant.

— Tu ne dis rien ? s'étonne-t-elle.

— Que veux-tu que je te dise ? Je suis juste... déçu ! Comment as-tu pu faire une chose pareille ?

— Ce n'est pas de ma faute si...

— Tu as brûlé la main de mon fils, bon sang ! crié-je, les nerfs à vif.

— Euh... Je...

— Je te faisais confiance, tu t'es toujours bien comportée avec lui, qu'est-ce qui s'est passé ? C'est vrai, il a été insolent, mais tu n'aurais pas dû aller aussi loin. Tu l'as laissé affamé, il aurait pu perdre la vie. Heureusement que Zeynab était là, sinon j'aurais pu le perdre. Et si je l'avais perdu ? Pretty, comment as-tu pu agir de la sorte ? Bon sang, qu'est-ce qui t'est passé par la tête ?

— Je suis désolée, écoute...

— Je ne veux rien écouter. Je suis trop épuisé pour faire une scène, alors voilà ce qui va se passer : tu vas quitter ma chambre et dès que le jour se lève, tu quittes ma maison.

Elle me regarde, stupéfaite.

— Tu... Tu n'es pas sérieux !

— Tu crois ? lancé-je, le regard dur.

Elle secoue la tête, incrédule.

— Tu sais quoi ? Je ne vais pas attendre le lever du jour, je m'en vais tout de suite ! Avec ma fille.

— Pretty...

Elle claque la porte derrière elle. Je soupire lourdement et m'effondre sur le lit. Mon esprit est en ébullition, mon cœur lourd de chagrin. Je regrette déjà ma décision. Pff !

À suivre...

Auteure : Miss Diva

  1. Axel